Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?
Rétablir l’ISF, réformer la fiscalité, revaloriser les salaires et les retraites.
Un constat :
Les français les plus riches, en termes de revenus et de patrimoines, n’ont aucun mal pour se déplacer, se chauffer, isoler leur logement.
Ils n'ont aucun mal pour se loger, aucun mal pour se soigner, aucun mal pour accéder aux services numériques de qualité, etc.
Les inégalités de revenus et de patrimoine sont donc la source du problème, d’autant plus que les inégalités s’accroissent.
Voir INSEE Les revenus et le patrimoine des ménages Édition 2018 https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3549485/REVPMEN18_VE2_patrimoine.pdf
Voir également http://piketty.blog.lemonde.fr/2017/04/18/de-linegalite-en-france/
La solution c’est de réduire les inégalités tout en sachant qu’elles ne disparaitront pas.
Une partie des inégalités est liée au mérite.
Il n’est pas anormal qu’un chirurgien gagne plus qu’un kinésithérapeute (durée des études, risques du métier, etc.).
Il ne serait pas, non plus, anormal qu’une femme de ménage qui loge en lointaine banlieue et qui se lève à 4 h du matin pour aller nettoyer des bureaux à Paris gagne plus qu’un employé de bureau.
Encore devrait-on contenir cet écart lié au mérite dans des limites raisonnables (de 1 à 50 peut-être au lieu de 1 à 1000 comme actuellement). La progressivité de l’impôt peut y contribuer si la loi ne le fait pas.
Mais la pire inégalité est celle des patrimoines qui, par ailleurs, influence beaucoup les inégalités de revenus.
Là encore une différence de mérite peut expliquer ces inégalités mais pour plus de 50 % elles n’ont aucun lien avec le mérite.
Quel était le mérite de Mme Bettencourt, née Liliane Schueller, par rapport à l’immensité de sa fortune ?
Le Président de la république a déclaré dans son discours devant le Congrès :
«Ce qui s'est installé en France, ce sont les inégalités de destin. Selon l'endroit où vous êtes né, la famille où vous avez grandi [...], votre destin est le plus souvent scellé.
Et ces inégalités de destin, au cours des trente dernières années, ont progressé.
Le modèle que je veux défendre exige que ce ne soit plus la naissance ou la chance [qui déterminent l'existence d'un individu] mais le talent, l'effort, le mérite. »
Il sait de quoi il parle en tant que fils d’un père médecin, professeur de neurologie et responsable d'enseignement à la faculté de médecine, et d’une mère médecin conseil à la Sécurité sociale.
Dans ces destins il y a principalement les inégalités de culture et les inégalités de revenus et de patrimoines du milieu dans lequel on nait.
Pour diminuer les inégalités de culture il faut, par exemple, donner accès égalitaire à une éducation de qualité partout sur le territoire et pas uniquement dans la capitale ou dans les métropoles.
Dans le grand débat national (GPN) il n’y a rien sur l’école.
Pour diminuer les inégalités de revenus il y a la progressivité de l’impôt et la nécessité d’imposer les revenus du capital selon le même barème que celui appliqué aux revenus du travail.
(Les revenus du capital sont beaucoup moins imposés que ceux du travail, sans parler de la possibilité de fraude fiscale plus facile et plus massive sur le capital que sur le travail).
Et la redistribution des richesses grâce à l'impôt.
Et la revalorisation des salaires et des retraites quasiment gelées depuis plus de 5 ans.
Sans compter que des revenus plus élevés chez les moins aisés favoriseraient la consommation source importante de développement du PIB.
Pour atténuer les inégalités des patrimoines il y a la fiscalité de l’ISF et une nécessaire réforme des droits de succession.
Taxer beaucoup moins les successions modestes et moyennes (exonération totale jusqu’à un ou deux millions d’euros par part) et taxer beaucoup plus les très gros héritages.
Voir http://tnova.fr/notes/reformer-l-impot-sur-les-successions
Malheureusement, le Président a fait tout le contraire de ce qu’il dit pour récompenser le talent, l'effort et le mérite.
Il a supprimé l’ISF et institué la « flat taxe » sur les revenus du capital. Coût de ce cadeau fait aux riches et autres mesures en faveur des actionnaires : plus de 10 milliards € par an.
Le Président a déclaré devant les maires en Normandie :
"Il ne faut pas raconter de craques, c'est pas (sic) parce qu'on rétablira l'ISF que les gilets jaunes iront mieux. C'est de la pipe"
S’il ne sait pas quoi faire avec des milliards d’euros pour améliorer le sort des défavorisés, « qu’il vienne me chercher » comme il dit, je pourrais lui donner des idées.
Mais le Président et sa majorité sont, peut-être, des gaulois réfractaires aux réformes quand elles ne vont pas dans le sens de leur dogmatisme de capitalisme ultra libéral.
Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Rétablir l’ISF, réformer la fiscalité, revaloriser les salaires et les retraites.
Un constat :
Les français les plus riches, en termes de revenus et de patrimoines, n’ont aucun mal pour se déplacer, se chauffer, isoler leur logement.
Ils n'ont aucun mal pour se loger, aucun mal pour se soigner, aucun mal pour accéder aux services numériques de qualité, etc.
Les inégalités de revenus et de patrimoine sont donc la source du problème, d’autant plus que les inégalités s’accroissent.
Voir INSEE Les revenus et le patrimoine des ménages Édition 2018 https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3549485/REVPMEN18_VE2_patrimoine.pdf
Voir également http://piketty.blog.lemonde.fr/2017/04/18/de-linegalite-en-france/
La solution c’est de réduire les inégalités tout en sachant qu’elles ne disparaitront pas.
Une partie des inégalités est liée au mérite.
Il n’est pas anormal qu’un chirurgien gagne plus qu’un kinésithérapeute (durée des études, risques du métier, etc.).
Il ne serait pas, non plus, anormal qu’une femme de ménage qui loge en lointaine banlieue et qui se lève à 4 h du matin pour aller nettoyer des bureaux à Paris gagne plus qu’un employé de bureau.
Encore devrait-on contenir cet écart lié au mérite dans des limites raisonnables (de 1 à 50 peut-être au lieu de 1 à 1000 comme actuellement). La progressivité de l’impôt peut y contribuer si la loi ne le fait pas.
Mais la pire inégalité est celle des patrimoines qui, par ailleurs, influence beaucoup les inégalités de revenus.
Là encore une différence de mérite peut expliquer ces inégalités mais pour plus de 50 % elles n’ont aucun lien avec le mérite.
Quel était le mérite de Mme Bettencourt, née Liliane Schueller, par rapport à l’immensité de sa fortune ?
Le Président de la république a déclaré dans son discours devant le Congrès :
«Ce qui s'est installé en France, ce sont les inégalités de destin. Selon l'endroit où vous êtes né, la famille où vous avez grandi [...], votre destin est le plus souvent scellé.
Et ces inégalités de destin, au cours des trente dernières années, ont progressé.
Le modèle que je veux défendre exige que ce ne soit plus la naissance ou la chance [qui déterminent l'existence d'un individu] mais le talent, l'effort, le mérite. »
Il sait de quoi il parle en tant que fils d’un père médecin, professeur de neurologie et responsable d'enseignement à la faculté de médecine, et d’une mère médecin conseil à la Sécurité sociale.
Dans ces destins il y a principalement les inégalités de culture et les inégalités de revenus et de patrimoines du milieu dans lequel on nait.
Pour diminuer les inégalités de culture il faut, par exemple, donner accès égalitaire à une éducation de qualité partout sur le territoire et pas uniquement dans la capitale ou dans les métropoles.
Dans le grand débat national (GPN) il n’y a rien sur l’école.
Pour diminuer les inégalités de revenus il y a la progressivité de l’impôt et la nécessité d’imposer les revenus du capital selon le même barème que celui appliqué aux revenus du travail.
(Les revenus du capital sont beaucoup moins imposés que ceux du travail, sans parler de la possibilité de fraude fiscale plus facile et plus massive sur le capital que sur le travail).
Et la redistribution des richesses grâce à l'impôt.
Et la revalorisation des salaires et des retraites quasiment gelées depuis plus de 5 ans.
Sans compter que des revenus plus élevés chez les moins aisés favoriseraient la consommation source importante de développement du PIB.
Pour atténuer les inégalités des patrimoines il y a la fiscalité de l’ISF et une nécessaire réforme des droits de succession.
Taxer beaucoup moins les successions modestes et moyennes (exonération totale jusqu’à un ou deux millions d’euros par part) et taxer beaucoup plus les très gros héritages.
Voir http://tnova.fr/notes/reformer-l-impot-sur-les-successions
Malheureusement, le Président a fait tout le contraire de ce qu’il dit pour récompenser le talent, l'effort et le mérite.
Il a supprimé l’ISF et institué la « flat taxe » sur les revenus du capital. Coût de ce cadeau fait aux riches et autres mesures en faveur des actionnaires : plus de 10 milliards € par an.
Le Président a déclaré devant les maires en Normandie :
"Il ne faut pas raconter de craques, c'est pas (sic) parce qu'on rétablira l'ISF que les gilets jaunes iront mieux. C'est de la pipe"
S’il ne sait pas quoi faire avec des milliards d’euros pour améliorer le sort des défavorisés, « qu’il vienne me chercher » comme il dit, je pourrais lui donner des idées.
Mais le Président et sa majorité sont, peut-être, des gaulois réfractaires aux réformes quand elles ne vont pas dans le sens de leur dogmatisme de capitalisme ultra libéral.
Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
L'IRPP des classes moyennes en augmentant la fiscalité pour les hauts revenus et surtout pour les patrimoines très élevés.
Supprimer la taxe d'habitation sauf pour ceux qui payent l'impôt sur le fortune immobilière
Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous… [Autres]
Rétablir l'ISF augmenter la fiscalité pour les hauts revenus et surtout pour les patrimoines très élevés. Aligner la fiscalité des revenus du capital sur la fiscalité des revenus du travail
Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?
La santé, tous les soins médicaux doivent être gratuits pour les 9 premiers déciles de la population
Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?
Pour une action publique visant à supprimer les fraudes fiscales sur les hauts revenus et les hauts patrimoines
Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Un constat :
Les français les plus riches, en termes de revenus et de patrimoines, n’ont aucun mal pour se déplacer, se chauffer, isoler leur logement.
Ils n'ont aucun mal pour se loger, aucun mal pour se soigner, aucun mal pour accéder aux services numériques de qualité, etc.
Les inégalités de revenus et de patrimoine sont donc la source du problème, d’autant plus que les inégalités s’accroissent.
Voir INSEE Les revenus et le patrimoine des ménages Édition 2018 https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3549485/REVPMEN18_VE2_patrimoine.pdf
Voir également http://piketty.blog.lemonde.fr/2017/04/18/de-linegalite-en-france/
La solution c’est de réduire les inégalités tout en sachant qu’elles ne disparaitront pas.
Une partie des inégalités est liée au mérite.
Il n’est pas anormal qu’un chirurgien gagne plus qu’un kinésithérapeute (durée des études, risques du métier, etc.).
Il ne serait pas, non plus, anormal qu’une femme de ménage qui loge en lointaine banlieue et qui se lève à 4 h du matin pour aller nettoyer des bureaux à Paris gagne plus qu’un employé de bureau.
Encore devrait-on contenir cet écart lié au mérite dans des limites raisonnables (de 1 à 50 peut-être au lieu de 1 à 1000 comme actuellement). La progressivité de l’impôt peut y contribuer si la loi ne le fait pas.
Mais la pire inégalité est celle des patrimoines qui, par ailleurs, influence beaucoup les inégalités de revenus.
Là encore une différence de mérite peut expliquer ces inégalités mais pour plus de 50 % elles n’ont aucun lien avec le mérite.
Quel était le mérite de Mme Bettencourt, née Liliane Schueller, par rapport à l’immensité de sa fortune ?
Le Président de la république a déclaré dans son discours devant le Congrès :
«Ce qui s'est installé en France, ce sont les inégalités de destin. Selon l'endroit où vous êtes né, la famille où vous avez grandi [...], votre destin est le plus souvent scellé.
Et ces inégalités de destin, au cours des trente dernières années, ont progressé.
Le modèle que je veux défendre exige que ce ne soit plus la naissance ou la chance [qui déterminent l'existence d'un individu] mais le talent, l'effort, le mérite. »
Il sait de quoi il parle en tant que fils d’un père médecin, professeur de neurologie et responsable d'enseignement à la faculté de médecine, et d’une mère médecin conseil à la Sécurité sociale.
Dans ces destins il y a principalement les inégalités de culture et les inégalités de revenus et de patrimoines du milieu dans lequel on nait.
Pour diminuer les inégalités de culture il faut, par exemple, donner accès égalitaire à une éducation de qualité partout sur le territoire et pas uniquement dans la capitale ou dans les métropoles.
Dans le grand débat national (GPN) il n’y a rien sur l’école.
Pour diminuer les inégalités de revenus il y a la progressivité de l’impôt et la nécessité d’imposer les revenus du capital selon le même barème que celui appliqué aux revenus du travail.
(Les revenus du capital sont beaucoup moins imposés que ceux du travail, sans parler de la possibilité de fraude fiscale plus facile et plus massive sur le capital que sur le travail).
Et la redistribution des richesses grâce à l'impôt.
Et la revalorisation des salaires et des retraites quasiment gelées depuis plus de 5 ans.
Sans compter que des revenus plus élevés chez les moins aisés favoriseraient la consommation source importante de développement du PIB.
Pour atténuer les inégalités des patrimoines il y a la fiscalité de l’ISF et une nécessaire réforme des droits de succession.
Taxer beaucoup moins les successions modestes et moyennes (exonération totale jusqu’à un ou deux millions d’euros par part) et taxer beaucoup plus les très gros héritages.
Voir http://tnova.fr/notes/reformer-l-impot-sur-les-successions
Malheureusement, le Président a fait tout le contraire de ce qu’il dit pour récompenser le talent, l'effort et le mérite.
Il a supprimé l’ISF et institué la « flat taxe » sur les revenus du capital. Coût de ce cadeau fait aux riches et autres mesures en faveur des actionnaires : plus de 10 milliards € par an.
Le Président a déclaré devant les maires en Normandie :
"Il ne faut pas raconter de craques, c'est pas (sic) parce qu'on rétablira l'ISF que les gilets jaunes iront mieux. C'est de la pipe"
S’il ne sait pas quoi faire avec des milliards d’euros pour améliorer le sort des défavorisés, « qu’il vienne me chercher » comme il dit, je pourrais lui donner des idées.
Mais le Président et sa majorité sont, peut-être, des gaulois réfractaires aux réformes quand elles ne vont pas dans le sens de leur dogmatisme de capitalisme ultra libéral.
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