Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Faire le choix du principe d’innovation, pour relever les défis techniques et agronomiques indispensables à la transition agricole : Il appartient aux acteurs économiques et à la puissance publique d’expliquer et de rassurer sur les innovations scientifiques et techniques avec un cadre clair et approprié aux enjeux. Mettre fin à une fiscalité écologique punitive en privilégiant l’engagement des acteurs et le déploiement des solutions alternatives : La recherche de solutions alternatives doit être la méthode privilégiée pour sortir des interdits et des injonctions. Supprimer les distorsions de concurrence et garantir des conditions de concurrence loyale entre pays européens à travers une convergence sociale et fiscale. : Il importe de renforcer une communication fiable envers les citoyens sur la qualité des productions françaises et d’appliquer les mêmes obligations sanitaires et réglementaires aux produits importés. Refuser la signature d’accords commerciaux internationaux qui pénalisent l’agriculture française et vont à l’encontre des objectifs de développement durable : Beaucoup d’accords commerciaux pénalisent l'agriculture européenne en acceptant pour les produits importés des règles de production non réciproques sur les plans environnemental, social et sanitaire. Il faut donc refuser la signature d’accords commerciaux internationaux qui pénalisent l’agriculture française et vont à l’encontre des objectifs de développement durable. Garantir l’exercice des activités économiques sur les territoires ruraux : Les territoires ruraux sont confrontés quotidiennement aux attaques des grands prédateurs (loups, ours, lynx, vautours) qui menacent la pérennité des élevages et du pastoralisme ainsi que la sécurité des populations. L’Etat doit garantir, à toutes les échelles, la prise en compte des volontés exprimées par les personnes qui vivent et travaillent en milieu rural dans la déclinaison des politiques qui s’appliquent sur leur territoire. Protéger durablement le foncier agricole, premier facteur de souveraineté alimentaire et solution dans la lutte contre le réchauffement climatique : Il est urgent, pour les besoins alimentaires de l’ensemble des citoyens français, comme pour la préservation du rôle du sol comme piège à carbone, de protéger efficacement les terres agricoles et naturelles. Ces enjeux d’envergure ne peuvent relever que d’une nouvelle loi foncière à l’initiative du Gouvernement en 2019, qui devra enfin reconnaître le statut d’agriculteur professionnel. En matière de transition écologique, la FDSEA demande que soit réalisé un vrai travail sur la compétitivité et réclame les mêmes règles pour tout le monde : • Fin à la sur transposition • Non aux substances interdites d’utilisation en France, mais que les consommateurs retrouveront quand même dans des produits importés • De la stabilité dans les programmes d’investissement : la valse de la fiscalité empêche d’investir sur le long terme • Des avancées significatives et fermes sur les biocarburants qui sont une aubaine pour la région : rouler plus vert et utiliser les Co produits pour l’alimentation animale • Favoriser la culture de maïs qui produirait de l’amidon pour réaliser des emballages plus verts • Appliquer des consignes sur les emballages, les bouteilles, les canettes • Privilégier l’implantation de panneaux photovoltaïques • Pourquoi n’avoir pas posé de turbines sur la Meuse au moment des changements de barrages ? o Le coût, jugé trop élevé avait empêché la réalisation du projet, mais revient à l’ordre du jour et une dizaine de dispositifs vont être installés • Quand cessera-t-on de privilégier les petits oiseaux à la sécurité des usagers pour le fauchage des bordures de route ?
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