Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
La biodiversité et la disparition de certaines espèces
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Ne pas se fourvoyer dans les services écosystémique. C’est la nature qui rend les service pas le propriétaire du terrain. C’est donc la nature qu’il faut indemniser pour sa dégradation. Rémunérer celui qui ne détruit pas ou détruit moins c’est nié le principe pollueur payeur. Mettre de l’ordre dans les attributions et le commerce scandaleux des compensations carbone. Arrêter la financiarisation de la nature. Promouvoir les économies d’énergie plutôt que d’exploiter toujours plus la terre et sa biodiversité. (faciliter les transports en communs par des navettes minibus adaptées, et ensuite augmenter le carburant et baisser les taxes pour le transport en commun, détaxer la recherche sur les motorisations économes en carburant, isolation thermique des bâtiments, pose de volets ou stores pour limiter la chaleur l’été sans utiliser de climatisation, limiter la consommation des appareils électriques, particulièrement en mode veille, mettre une taxe sur les appareils imposant un mode veille injustifié,... ) Arrêter le massacre des forêts au nom de l’énergie « renouvelable » et le « gain en carbonne ». Le principe de base pour que les forêts résistent aux changements climatique et de la laisser protéger le sol par son ombre en été, de créer de l’humus, de faciliter l’infiltration de l’eau, de stocker du carbone maintenant et durablement. Arrêter les développement des taillis à courte rotation qui consomment des espaces qui pourraient être en agriculture extensive ou en espaces naurels. Arrêté le retournement des prairies, les fertilisations avec des engrais chimiques et tous les nouveaux drainages. Limiter les profondeurs des drains existant pour laisser à l’eau le temps de descendre dans le sol plutôt que de faire monter brusquement le niveau des ruisseaux et rivières en dégradant les berges et en créant des inondations à l’aval. Arrêter de financer les grandes cultures irriguées (particulièrement le maïs) qui assèchent les nappes et rivières et empoisonnent la faune et la flore et évoluer vers d’autres cultures et d’autres méthodes moins gourmandes en eau et en pesticides. Clarifier, simplifier et rendre publique les mécanismes de financements agricoles pour que les techniques les moins impactantes pour l’environnement soient plus aidées que les autres. Ne pas céder au diktat syndical qui enferme l’agriculture dans des voies productivistes irresponsables par des investissements qui ne peuvent être amortis que par les contribuables et qui ne laissent aucune place à la nature commune. Limiter la méthanisation aux vrais déchets des exploitations agricoles, ne pas produire volontairement des « déchets méthanisables ». Dans les CDPENAF - Arrêté de considérer les jardins et vergers dans les villages comme des dents creuses. - Arrêté de considérer les petits chemins bordés d’herbes non cultivées et d’épines comme des « friches » sans intérêt, c’est la que peut subsister la petite faune (hérisson , reptiles, oiseaux..). - Considérer les « friches » comme des espaces naturels en libre évolution et non pas comme des zones à valoriser financièrement. - Arrêté de compter comme perte d’espace agricole toutes les installations faite pour l’agriculture (hangar à matériel, stockage de fourrage, silo, méthaniseur, bâtiment d’élevage ou de traite, habitation de l’agriculteur..). - Ne pas confier la gestion de la nature à la seule agriculture, les évolutions des modes de travail et des matériels ne sont plus compatibles avec un respect de la nature. Pour la gestion des milieux naturels sensibles, un agriculteur peut être celui qui exécute des travaux mais pas celui qui décide et fait à sa guise. Les objectifs de gestion doivent être définies par des organismes compétants, la mise en œuvre établie en concertation avec l’agriculteur et le résultat contrôlé par les organismes. - Revoir la loi de 2014 qui octroie tous les pouvoirs à l’agriculture sur quasiment tout le foncier rural y compris les espaces naturels. - Revoir le fonctionnement des SAFER pour les dossiers concernant l’environnement - Des commissaires du gouvernement issus du ministère en charge de l’environnement doivent contrebalancer la présence des commissaires « agriculture » et « finance ». - Les attributions doivent être mieux justifier par les compétences de l’attributaire. - Les donations de terrains même agricoles à des fonds de dotations ou des fondations reconnues d’utilité publique dont l’objectif est la protection de l’environnement ne doivent pas pouvoir faire l’objet de préemption. Ne pas confier la gestion de la nature aux seuls chasseurs, ils ne sont pas tous exemplaires (culture de maïs pour le gibier en ZNIEFF I , refus de faire baisser les population de sangliers, cerfs alors qu’il y a des problèmes, destruction massive des renards alors qu’ils sont utiles pour les cultures, qu’ils limitent la propagation de la maladie de Lyme…). Les dégâts importants aux forêts et espaces naturels causés par les grands ongulés chassables doivent être indemnisés par les chasseurs. Interdire la création de nouvelle chasse en enclos qui d’une part prive les chasseurs locaux modestes d’un territoire et d’autre part empêche l’ONCFS de veiller au respect des lois. Les introductions d’espèces classées gibier ou autre doivent y faire l’objet de contrôles sanitaires sérieux sous la vigilance des services de l’Etat competants. La chasse ne doit pas bénéficier des avantages énormes liés à l’acquisition foncière par l’agriculture pour l’acquisition,ou la constitution de domaines de chasse privés. Les chasses commerciales doivent être considérées comme de produits de luxe et payer tous les impôts en conséquence. Sortir de l’équilibre agro sylco cynégétique qui ne tient aucun compte des besoins pour la fonge, la flore et la faune hors espèces classées gibier.
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Non
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Comportement économe en énergie, eau. Quand il fait un peu frais dans la meaison le matin , je met un pull pour ne pas monter le chauffage. Limitation de ma vitesse en voiture, utilisation du train chaque fois que possible. Entretien de ma voiture / polution Engagement dans des APNE
Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Pour changer mon mode de chauffage (fioul) des infos claires sans baratin ni harcellement commercial et le budget.
Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
Des infos claires sans baratin ni harcellement commercial et le budget.
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
.
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Montrer l'exemple et respecter ses engagements européens en biodiversité notamment
Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Pour les transport en commun : - Faciliter le transport des bagages dans les grands trajets. - Pour les petit trajets ville domicile, plus de trains aller et retour pour rentrer le soir notament en revenant des grands trajets - Ne pas faire 600 km en passant par Paris pour un déplacement qui n'en fait que 300 sans ce détour parisien.. - Peut être mettre au point des plus petits trains et automatiques sans conducteur comme le métro de Lille, on prévoit bien des véhicules sans conducteurs. Il pourraient même être ""à la demande"" pour passer de grande ligne à désserte rurale. Pour le vélo : -Des pistes cyclables ""sécurisantes""
Lire une autre au hasard