Intégralité de la contribution intitulée "Une agriculture qui stocke du carbone au lieu d'en émettre"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 18 mars 2019 à Boissy-le-Cutté .

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Reformer en profondeur l'agriculture pour passer d'une agriculture émettrice de carbone à une agriculture qui stocke du carbone. Supprimer les aides PAC à l'hectare, en les transformant en une aide forfaitaire à l'exploitation, quelle que soit sa surface, pour favoriser les petites exploitations. Mettre en place un bonus-malus carbone, sous forme de monétisation du carbone émis ou stocké en fonction du mode cultural choisi. Imposer la couverture permanente des sols, interdire le labour, favoriser l'agroforesterie, financer le matériel nécessaire au passage au semis direct indispensable en sol couvert, en particulier pour les céréaliers. Aide à la plantation de haies, aide à la mise en place de vergers bio ( aide le temps de la mise en production des fruitiers, afin de permettre le développement de vergers biologiques ) Supprimer la TVA en circuit court pour les produits bio. Augmenter la TVA de 5.5 à 20 % pour les produits non bio. Revoir le label bio en intégrant des dimensions environnementales élargies : respect de la biodiversité, création de haies, reforestation, gestion de l'eau, et en intégrant des dimensions éthiques et sociales. Obliger les cantines scolaires, universitaires, hopitaux et restauration collective à proposer des repas 100 % bio et locaux pour tous les produits pouvant être produits sur place. Limiter et taxer les produits exotiques. Favoriser le circuit court en taxant les intermédiaires, à l'exception de petites associations de producteurs permettant la vente en semi direct des productions de ses membres. Revoir les limites de production des petits élevages de poules pondeuses, en repoussant le seuil de 250 poules pondeuses, à 400, et en intégrant des dispositions permettant de dépasser ce seuil pour les élevages faisant le choix de ne pas abattre les volailles après 12 mois de ponte pour éviter la perte de rendement, en ajustant avec un coefficient de ponte. ( ponte 300 oeufs/an en année 1 : seuil 400 poules, ponte 200 oeufs par an en année 2, seuil 400/200*300= 600 poules ) Élargissement de la surface minimal par poule en intérieur, de 6 poules au m2 ( en bio et 8 en conventionnel ) à 4 poules au m2, en bio ou non. obligation d'accès au parcours plein air au moins 300 jours par an. parcours plein air revu à 6 m2 par poule au lieu de 4. En revanche, suppression de l'obligation d'épandage de fiantes dans le cas d'un parcours en agroforesterie ( fiantes absorbées par les résidus végétaux carbonés, ne créant pas de pollution des sols ) Dissolution des comités de pilotage de la Safer, corrompus, et mise en place de comités composés d'associations de protections de l'environnement à 50 %, de citoyens à 25 % et d'agriculteurs à 25%, avec un mandat de 3 ans non renouvelable. Dissolution des coopératives agricoles qui ont perdu leur rôle de coopérative pour être des prescripteurs de produits phytosanitaires et semences des industriels de la semence. Forte taxation des semences dites ""f1"" et des semences sous brevet, libération totale des semences, impossibilité de breveter une semence ancienne. Développer l'usage des céréales géantes ( maïs et tournesol en particulier ) pour créer de la biomasse, dans le but de stocker et restituer au sol du carbone, créer des biocarburants ( grain de tournesols géants ), et de la biomasse carbonée pouvant être utilisée dans des micro-centrales électriques.


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