Intégralité de la contribution intitulée "Mes solutions pour une transition écologique"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 17 mars 2019 à Évry .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
Dérèglements climatiques, disparition de la biodiversité et érosion du littoral sont liés et constitue une menace majeur pour notre planète

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Arrêter de faire l'autruche

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui

Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Les saisons ont changées depuis ma naissance, les papillons, les abeilles disparaissent avec leur conséquences désastreuses sur l'écologie et notre alimentation

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui

Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Je prends les transports en commun, je fais du compost, je trie mes déchets, je jette à la poubelle ou à la déchèterie, j'ai isolé ma maison et changer mes fenêtres. Dans mon travail j'appelle une société spécialisée pour le traitement des déchets et je fais évoluer le système d'information de mon entreprise vers moins de consommation.

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
je le fais déjà

Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
Que le climat soit une grande cause nationale de manière à inciter chacun(e) à faire un effort qui devra être accompagner par des crédits d'impôts

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
Je ne peux en changer car je suis au chauffage urbain. Néanmoins, il faut développer la co-génération, les chauffages par le compost, les pompes à chaleur, le solaire, ... toute solution alternative possible existante ou à développer.

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
je le fais déjà. Il faut développer les transports en commun et aider la SNCF à fonctionner correctement !

Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
Aujourd'hui ce sont les citoyens qui proposent et demandent: c'est donc à leur élus, à l'état de développer ces solutions. Les citoyens n'attendent pas pour agir: ils le font déjà

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Montrer l'exemple. Montrer que si le climat, l'écologie est prise en compte, l'économie ne s'en portera que mieux

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Ma contribution au grand débat sur la transition écologique est la suivante: • A défaut d’accord internationaux, la France doit agir seule et tout mettre en œuvre pour la préservation de notre planète, son exploitation résonnée, la production incorporant dès l’étude, le recyclage intégral. • Toute activité polluante doit être taxée proportionnellement à son degré de pollution ainsi qu’à la difficulté de dépollution, de recyclage et ce sans aucune exception. • Il faut privilégier les circuits cours (au pire National), la production locale (nationale), la consommation des produits locaux (nationaux) avant tout autre. • L’obsolescence programmée doit être déclarée illégale et sévèrement punis : il faut au contraire produire durable et de qualité • Il faut limiter les emballages au stricts nécessaires et privilégier les emballages recyclables comme recyclés, si ceux sont exempt de nocivité. • Il faut limiter l’utilisation du plastique et le remplacer par d’autres alternatives : plastiques biodégradable, verre etc • Le prix de chaque produit doit incorporer une taxe écologique tenant compte du lieu de production (zéro pour une production locale ou nationale, 10% du prix pour une production du continent, 20% en dehors) et son degré de recyclage ( 0% s’il est recyclable à 100% jusqu’à 100% s’il est recyclable à 0%) • Il faut développer les transports en commun comme partagés sur l’ensemble du territoire : bus, train, tram, vélib, autolib, sootlib, service de covoiturage, taxi etc. Sans alternative on ne pourra réduire le rôle de la voiture. Ce faisant, l’industrie automobile va souffrir : il faut dès à présent penser aux emplois qui seront détruits pour que cela ne soit pas synonyme de vie détruite pour les salariés. • Il faut s’engager dès à présent sur la voie du « produire 100% recyclable » et demander aux entreprise de mettre en place la R&D nécessaire pour incorporer le réemploi, le recyclage et la dépollution dès la conception d’un produit. • Il faut interdire la vente à perte de manière à protéger nos éleveurs, agriculteurs, producteurs sauf dans un cas de compétitivité menaçant la vie de l’entreprise qui doit alors être aider. • Il faut diversifier nos sources d’énergies et relancer la recherche de production d’énergie propre, comme certains programmes qui ont été laissés sans suite : four solaire dans les Pyrénées, centrale marimotrice de la rance etc • Aux grands programmes nationaux il faut également adjoindre des initiatives locales voir de particulier : de nombreux toit en France (entreprises, particuliers) peuvent accueillir des panneaux solaires et de petites éoliennes. • Il faut favoriser le recyclage de tous les produits et la création, le renforcement des filières associées et y compris pour les matières organiques : le composte permet de recycler les déchets, produire un engrais naturel et riche, le tout en produisant de l’énergie • Il faut favoriser une agriculture comme un élevage de qualité et aider les agriculteurs/éleveurs traditionnels à changer leurs habitudes , adapter leurs méthodes, réduire au maximum l’usage aux chimiques industriels. • L’INRA devrait avoir un rôle moteur dans la recherche de la manière de produire écologique, rechercher les remèdes naturels, les semences naturelles les plus adaptées, constituer une base de connaissance à destination des agriculteurs/éleveurs • Il faut rendre obligatoire le recyclage de l’ensemble des déchets dès le tri au niveau de la consommation (particuliers comme entreprises) et développer l’activité des entreprises de recyclages comme la R&D sur le sujet. • Les surplus de production alimentaire, les invendus, les fins de collection etc doivent être intégralement donné à des associations caritatives. • La planète Terre est un laboratoire, une bibliothèque, une puit de connaissance dont nous sommes loin de tout connaitre : pour notre propre survie, évolution il faut préserver cette planète et tout mettre en œuvre pour l’étudier, la connaitre, l’utiliser et non l’exploiter. • Il faut augmenter la recherche sur la bio-imitation de manière à découvrir les merveilles que la nature a encore à nous apporter. Il faut aussi oser et imaginer comment relever de grand défi : comment utiliser la lave et sa chaleur, comment utiliser l’énergie des orages, des plaques tectoniques, des courants marins, des vents etc • La transition écologique, les économies d’énergies impliquent de lourds travaux au niveaux des habitations des particuliers : autant de travail et d’emploi en perspective à développer et à aider par des incitations fiscales pour les particuliers • Il faut arrêter les mensonges industriels : les ampoules à basses consommation ne tiennent pas leur promesse sauf celui de couter plus cher à l’achat comme à la destruction ; les véhicules électriques coutent eux aussi plus cher à l’achat comme à la dépollution : le bilan entre les économies réalisées et les dépenses nouvelles engendrés sont nulles comme l’impact réelle sur l’écologie.


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