Intégralité de la contribution intitulée "le développement durable - priorité absolue"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 13 mars 2019 à Arnouville .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Planète unique, tout est lié. La biodiversité est essentielle. Il faut changer tous les modèles économiques et politiques et passer en priorité la survie... pour ce qu'il est encore possible de faire... c'est à dire peu à l'échelle mondiale. Arrêter d'agir en fonction des multinationales !

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui

Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
La nourriture, l'eau, l'air, les mers... sont empoisonnés et nous empoisonnent. Nous ne pouvons même pas utiliser nos propres semences qui sont résistantes localement. Pollution sonore aussi... la liste concerne absolument tout ce que nous faisons, utilisons 24h/24.

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui

Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Je fais absolument tout ce que j peux dans tous mes gestes mais pourquoi nous poser la question à nous citoyen alors que ce ne sont pas nous les gros pollueurs !!!!!!!

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Déjà fait dès le départ même pas à modifier !

Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
Des aides pour rénover les habitations

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Non

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
Question vraiment fermée ! je prends les transports en commun : dysfonctionnements permanents ! le vélo est vite dangereux car trop de voitures. Bouchons constants.

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Montrer l'exemple. Ses résultats concrets seraient convaincants.

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Qu'il y ait une réflexion de tous les grands acteurs, multinationales, politiques, une éducation dès l'école Autres questions sur les animaux : Animaux de consommation Pour freiner le réchauffement climatique et ses dérèglements, compte-tenu du fait que l'élevage représente 14.5% des émissions de gaz à effet de serre selon la FAO, il est urgent de promouvoir une alimentation végétale équilibrée, en prenant les mesures suivantes : - Aider par des subventions, françaises et européennes, la reconversion des éleveurs/agriculteurs dans le végétal bio - Diffuser à l’école et lors de campagnes télévisuelles les règles d’équilibre de l’alimentation végétalienne car celle-ci, bien conçue, est la meilleure alimentation qui soit (ce que la plupart des français ignorent). - Mettre fin, le plus rapidement possible, à l’élevage industriel,source de grandes pollutions et de grandes souffrances pour les animaux. - Instaurer dans la restauration collective (écoles, maisons de retraite, hôpitaux…) une alternative végétalienne quotidienne. Ces mesures permettraient de nourrir plus équitablement l'humanité et plus sainement. Beaucoup de cancers du côlon et de maladies cardio-vasculaires seraient évitées. Le réchauffement du permafrost en Sibérie, qui représente une ""bombe"" imminente pour la planète par la libération de quantités phénoménales de méthane (gaz à effet de serre le plus puissant), serait ainsi freiné. Faune sauvage – chasse - biodiversité La biodiversité est en grand danger. Nous demandons à l’État de confier exclusivement la gestion de la faune sauvage à des spécialistes et des professionnels, en excluant l'ensemble des chasseurs pour lesquels la chasse est un loisir. En attendant cette décision - Nous demandons à l’État de protéger les promeneurs en interdisant la chasse le mercredi, le week-end, les jours fériés et les vacances scolaires - Nous demandons à l’État que la chasse soit interdite à proximité des habitations c'est-à-dire dans un périmètre de 300 mètres autour ainsi qu’à l'intérieur des propriétés privées. - Nous demandons la fermeture des élevages de gibier, qui fournissent une part très importante des animaux à tuer. Une jurisprudence existe d’ailleurs pour condamner les loisirs à partir de tirs sur des animaux vivants (vol aux pigeons). - Nous demandons l’arrêt des chasses traditionnelles qui occasionnent de grandes souffrances aux animaux (chasse à la glu, chasse à courre, déterrage...) ainsi que du piégeage, quel qu’il soit. - Nous demandons l’arrêt des listes officielles de « nuisibles » qui permettent de tuer ces animaux toute l'année alors même qu'ils sont utile. Par exemple, si les renards pouvaient vivre normalement, les cas de maladie de Lyme baisseraient considérablement. - Nous demandons à l’État d’aider à la création de sanctuaires pour mettre à l’abri des animaux sauvages en souffrance, comme dans les cirques par exemple, par des subventions, des prêts de terrains et de propriétés de l’État. FISCALITÉ ET DÉPENSES PUBLIQUES Surpopulation des chats sans propriétaires en France - Étant donné la surpopulation des chats sans propriétaires en France : plusieurs centaines de milliers répertoriés tous les ans ; - étant donné qu’une chatte reproduit dès l’âge de 6 mois et ce, toute sa vie, donnant naissance à des portées entre 4 et 6 chatons qui reproduisent à nouveau au bout de 6 mois, les naissances sont en nombre exponentiel ; - étant donné la situation des associations de protection animale qui ne peuvent plus faire face à cette situation ; il est proposé : - la création d'un crédit d'impôt pour la prise en charge par l'État de la moitié du coût de l'opération de stérilisation des chats de particuliers, mâles et femelles, dès l'âge de 6 mois, en négociant un tarif fixe auprès des vétérinaires ; - L’obligation pour les maires de faire stériliser les chats errants sur leur commune - Une déduction fiscale systématique pour les donateurs des associations de protection animale. Une partie seulement aujourd’hui en profite alors que ces associations remplissent un rôle de service public : - elles capturent, font stériliser et prodiguent des soins aux animaux sans propriétaires - elles éduquent les enfants des écoles au respect des animaux. - elles mènent des enquêtes pour porter secours aux animaux maltraités Animaux de consommation Pour diminuer la consommation de viande et de poissons au profit de l’alimentation végétale, une « TVA éthique et écologique » pourrait être mise en place : plus chère sur les produits carnés et moins chère sur les produits végétaux. Expérimentation animale L’État pourrait encourager les grands organismes d'État : INSERM, CNRS, INRA, CEA…, financés par l’argent des contribuables, à s’orienter vers une recherche excluant l'expérimentation animale. L’État pourrait augmenter leurs budgets pour les équiper avec des appareils de pointe (imagerie, informatique) qui permettraient de supprimer des expériences sur les animaux, en particulier en recherche fondamentale. L’État pourrait prendre en compte les nouvelles techniques de remplacement de l'expérimentation animale, avec une réelle volonté politique et des soutiens financiers. L’État pourrait reconsidérer et faire reconsidérer les réglementations pour les mises sur le marché des médicaments et des produits chimiques, largement basées à partir d’expériences sur les animaux alors que celles-ci n'étaient pas réellement fondées scientifiquement au départ. DÉMOCRATIE ET CITOYENNETÉ Constitution Comme l'a fait l'Allemagne, nous souhaitons que la responsabilité de l'État et des citoyens vis-à-vis des animaux soit introduite dans la Constitution. Éducation Nous souhaitons l’introduction dans le programme officiel de l'Éducation nationale d’une matière consacrée au respect des animaux. Spectacles violents Nous demandons la suppression de la dérogation qui autorise les spectacles à base de cruauté et de sévices graves sur les animaux sous prétexte de tradition : · la corrida · les combats de coqs et la fermeture dès maintenant des écoles taurines où les enfants s'exercent à la torture sur des veaux avec des armes blanches. Nous demandons l’arrêt de l'exploitation des animaux dans les cirques, les delphinariums et les ménageries qui offrent aux enfants le spectacle de situations contre-nature et cruelles pour les animaux. Mauvais traitements Nous demandons des amendes beaucoup plus sévères pour les auteurs de mauvais traitements sur les animaux et en particulier l’établissement d’une amende forfaitaire immédiate, votée récemment en première lecture à l’Assemblée nationale mais bloquée ensuite. Nous demandons des formations spécifiques à la protection des animaux pour les magistrats, les policiers et les gendarmes. Animaux utilisés pour la mode Certains pays refusent à leurs frontières les fourrures et les peaux d’animaux élevés et abattus dans des conditions effroyables (écorchés vifs). Nous demandons qu’il en soit de même pour la France. Abattage des animaux sans étourdissement La laïcité veut que les religions puissent exercer librement leur culte. Cependant, si une religion venait à vouloir pratiquer le sacrifice d’enfants, l’État interviendrait aussitôt et l’en empêcherait. Or il se trouve que les deux religions, juive et musulmane, bénéficient d’une dérogation pour pouvoir abattre sans étourdissement (perte de conscience) les animaux qu’elles consomment et dont une taxe sur chaque kilo de viande permet de financer, entre autres, leur culte. La loi reconnait que les animaux sont des êtres sensibles. Il est prouvé scientifiquement que ces animaux endurent les pires souffrances au moment de leur abattage. Ils restent conscients longtemps car une artère qui passe dans leur colonne vertébrale et monte au cerveau n’est pas sectionnée par le couteau qui leur tranche la gorge. Dans le mot « citoyenneté », il y a la valeur « respect d’autrui ». Nous ne pouvons accepter de telles souffrances pour des êtres sensibles qui ne peuvent ni s’exprimer ni se défendre. Aussi nous demandons la suppression de la dérogation qui autorise l’abattage rituel. Dans aucun texte sacré des deux religions il n’existe un passage qui exige de telles souffrances. Au contraire, il est attendu de la part des pratiquants de la compassion et du respect envers les animaux. ORGANISATION DE L'ÉTAT ET DES SERVICES PUBLICS Nous demandons la création d’un Ministère à la condition animale,comme l’ont mis en place les belges. Actuellement, les problèmes concernant la condition animale doivent être traités par 7 ministères. Cette dispersion française complique énormément les solutions à mettre en place pour l’améliorer. Si le gouvernement refuse la création de ce ministère, il pourrait néanmoins créer une instance officielle et pérenne : L'agence française pour la condition animale.


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