Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
La biodiversité et la disparition de certaines espèces
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
- Blocage de toute action/décision qui ne respecte par les écosystèmes : interdire toute action humaine (anciennes avec un moratoire de 15 % sur la durée de vie reconnue de l’activité, ou à venir) conduisant à la destruction massive des écosystèmes ; mettre en place les sanctions et leur application immédiate
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui
Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Climat, pollutions (air, eau)
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Recyclage des produits. Circuit court pour les approvisionnements. Nourriture sans chimie. Habitat énergétiquement neutre. Dès que possible, maison + production d'énergie. Opter pour l'hydrogène et les piles à combustiles, non polluantes.
Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Déjà fait. La prise de conscience.
Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
Politique globale pour l'habitat et l'agriculture et maraîchage bio.
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
(en location pour le moment)
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Oui
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
Co-voiturage, vélo. Mais cela a ses limites, très vite. Réflexion en cours pour voiture plus propre. : offrir des aides au changement et à l'équipement nouveau
Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Le transport à la demande, Les transports en commun
Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
Industriels et collectifs citoyens, travaillant de concert.
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Développer l'innovation vers le très durable : l'hydrogène + pile à combustible dans une chaîne complète et cohérence. Puis le promouvoir à l'étranger.
Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Patrimoine mondial – Bien commun - Instaurer une gestion pérenne des ressources : mettre en place une politique de gestion pérenne et cohérente des ressources en l’associant à des filières autonomes et pérennes et à des acteurs locaux (forêts, agriculture, maraîchage, pêche, chasse). Pour la pêche, étendre à toutes autres ressources et éventuellement l’améliorer le système efficace de gestion de la ressources des coquilles St-Jacques en baie de St-Brieux, établie entre les pêcheurs eux-mêmes, ayant garanti la remontée rapide des « stocks » (période stricte de captage, taille mini captée, condition de captage, outil de capture, moyens de surveillance et de contrôle, comptage de l’espèce, actions collectives, communication, etc.) ; inclure et impliquer toutes les catégories de pêcheurs dans la mise en place des quotas de pêche par espèce et leur contrôle sur ces bandes littorales - Recréer des nurseries (terre, mer) poly-espèces : pour les océans : valorisation de la bande des 200 miles nautiques nationale en créant des nouveaux lieux (artificiels) de vie et en réservant cette bande strictement à la petite pêche et à la pêche côtière nationale en y limitant la taille et l’équipement des navires et en favorisant la pêche artisanale locale, et mise en place de contrôles continus efficaces impliquant les acteurs ; agir de même en forêt, en montage, en plaine - Instaurer le respect des animaux et des écosystèmes dans la chasse et la pêche : interdire les moyens de pêches et de chasses qui ne sont pas respectueux des animaux, de leur souffrance et de leur milieu de vie ; pour les océans : interdiction des systèmes de pêche électrique ; actions contre les États qui ne respectent pas ces Directives (par exemple la Hollande à ce jour pour la pêche électrique) ; mettre en place les sanctions et leur application immédiate - Interdire toute action de privatisation des océans : instaurer un contrôle des actions publiques de toute Organisation –- y compris les ONGE (Organisations Non-Gouvernementales Environnementales) telles WWF, PEW ou Greenpeace, par exemple –- se présentant comme défenseur de populations et d’écosystèmes mais dont le financement est, de fait, majoritairement assuré par des multinationales privées au travers de leur Fondation qu’elles ont créés pour un besoin de revalorisation de leur image, pour des optimisations fiscales et pour défendre leurs intérêts privés (business) et n’agissant pas, sur le fond, pour le bien commun planétaire , et qui agissent aussi en partie en lobbying auprès des décideurs, notamment à Bruxelles et/ou auprès de groupes professionnels dédiés qu’elles ont préalablement constitués aux fins de satisfaire les intérêts de ces multinationales. Par le pouvoir de l’argent dont elles disposent, elles font en sortes que l’ensemble de ces agissements (qui ont in fine pour but de monnayer le Bien commun) soit tout naturellement maintenu étroitement à l’écart de la place publique (les professionnels conventionnels, syndicats, mais aussi médias, etc.) ; mettre en place les sanctions et leur application immédiate - Contraindre toute expertise concernant la société à être indépendante d’intérêts privés : imposer que les expertises retenues pour servir d’appui à toute réglementation ou Label soient financées par des fonds d’État ou, si elles le sont en tout ou partie par des fonds privés, qu’elles soient placées sous contrôle paritaire où 1/3 des décideurs sont issus d’un tirage au sort citoyen renouvelable (minimum de 5 personnes) ; mettre en place les sanctions et leur application immédiate - Intégrer le social, notamment local, et les écosystèmes dans toute autorisation d’activité humaine : prise en compte des contraintes environnementales touchant les écosystèmes et l’impact social dans toute décision des développements urbains et industriels et notamment pour l’attribution des autorisations touchant l’usage des sols et des sous-sols sur terre (agriculture non-bio, forages, mines, forêts, routes, centres commerciaux, aménagement du territoire, etc.) ainsi que de la mer (pêche, fermes aquacoles, énergies renouvelables en surface ou immergées, ressources minérales des fonds marins dont les terres rares et les industries off-shores (dont pétrole et gaz), etc.) constituée de la bande des 200 miles nautiques entourant chaque côte de l’ensemble du territoire (donc y compris DOM-TOM) ; mettre en place les sanctions et leur application immédiate - Instaurer définitivement la clause de pollueur-payeur pour toute activité touchant les écosystèmes ; mettre en place les sanctions et leur application immédiate Création de nouvelles richesses - Stimuler la recherche et l’innovation à partir des fonds levés par la réduction du haut de la grille des rémunérations : réinjection directe et exclusive de ces fonds dans l’économie génératrice de valeur ajoutée qui soit pérenne - Lancer des Appels à projets innovants : générer puis financer des appels à projets High-tech et/ou sociaux (énergie, transport autonomes, intelligence artificielle, économie locale, préservation des écosystèmes, alimentation, éducation, habitats, urbanisme, etc.) ; instaurer des synergies (groupes de réflexion paritaires, puis Cahiers d’orientations et Cadre prospectif) entre ces domaines ; imposer la constitution d’équipes de projets qui soient paritaires (anciens et jeunes, hommes et femmes) ; stimuler l’entrepreneuriat individuel qui serait placé dans une logique collective - Créer des Universités des Low-tech ; avec création sur tout le territoire de pépinières de start-up dédiées - Réhabiliter et stimuler les savoir-faire et artisanats traditionnels et l’artisanat d’Art : créer des tandems de formation et de transfert de compétences entre des anciens (artisans ou ouvriers de maîtrise de l’art) et des jeunes (H/F), avec perspective de création d’activité à la clé - Stimuler le Bio et raffermir ses Labels : stimuler la création de fermes et maraîchages bio ; raffermir les normes bio et les contrôles (réguliers rapprochés, + aléatoires) ; rouvrir des centres de formation en herboristerie ; permettre et financer l’ouverture de centres de formation et de pôles de productions pour la mise en œuvre et le développement des produits phytosanitaires naturels pour les professionnels et les privés - Favoriser la relocalisation des productions : favoriser la relocalisation des productions industrielles précédemment délocalisées à l’étranger en apportant des aides aux équipements les plus modernes et à l’automatisation des process ; lancer des compagnes de formation professionnelle continue sur ces thèmes (nouveaux métiers) au sein des entreprises pour qu’elles conservent leur personnel en les faisant évoluer positivement - Raffermir le secret industriel et stimuler auprès de tous la politique des Brevets et de la propriété intellectuelle - Activer le GPS européen Galileo : Accélérer la mise en opération du positionnement européen par satellite Galileo sur tout le territoire (y compris DOM-TOM) - Stimuler fortement et rapidement l’économie basée sur le « partage de l’usage » : développer rapidement l’économie basée sur le partage de l’usage des biens de consommation (dont l’achat collectif ou la location) plutôt que de leur achat propre qui engorge l’économie actuelle et débouche sur la catastrophe écologique en cours - Lutter contre l’obsolescence programmée des objets, des biens ; stimuler les critères de qualité, de durabilité et de robustesse fonctionnelle
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