Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
Il n'y a pas de hiérarchie possible : tout est intriqué, et il faut avancer sur tous ces sujets de front.
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Faire de l'écologie et de la préservation de toute vie sur terre une priorité. Que l'écologie soit la grille d'appréciation de toute mesure, toute action.
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui
Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Les canicules répétées rendent la vie quotidienne difficilement supportable, que ce soit pour travailler ou dans les temps libres, Chez soi ou dehors.
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Ce que je fais : Banque éthique, fournisseur d'électricité lié aux énergies renouvelables, lombricomposteur, pas de voiture, déplacements en vélo, nourriture végétarienne, locale et bio, vêtements de seconde main, réparation des objets électroniques au maximum, consommation générale limitée, participation à un jardin partagée, limitation drastique de l'avion, attention à la consommation d'énergie à mon domicile et à mon travail, aucun produit polluant rejeté dans les égouts, le réutilisable appliqué au maximum (coton, essuie-tout, papier toilette, mouchoirs lavables...)... Nombreuses lectures et films autour du sujet pour mieux le comprendre.
Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Ce qui m'y incite est tout simplement la prise en compte de la situation écologique...! On pourrait par ailleurs récompenser les efforts faits par des bonus fiscaux, avec une grille de critères. Pourquoi pas également un bonus fiscal à partir des achats réalisés dans les épiceries bio. En ayant pas de voiture, en limitant mes déchets, et la pollution de toutes sortes, je coûte moins cher à la société et pourrais en être fiscalement gratifiée.
Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
On pourrait récompenser les efforts faits par des bonus fiscaux, avec une grille de critères. Pourquoi pas également un bonus fiscal à partir des achats réalisés dans les épiceries bio. En ayant pas de voiture, en limitant mes déchets, et la pollution de toutes sortes, je coûte moins cher à la société et pourrais en être fiscalement gratifiée.
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
Je ne sais pas ce qu'il existe de plus écologique actuellement.
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Les transports en commun, Le covoiturage, L'auto partage, Le vélo, Le transport à la demande
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
être courageux et ambitieux...
Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Les insectes pourraient disparaître de la planète d’ici 100 ans. Ce n'est pas de la science-fiction. C'est en train de se produire. Ce n'est pas une surprise pour ceux qui lisent les compte-rendus de rapport sur la biodiversité toujours plus alarmants. La disparition des insectes signifie : - La disparition de leurs prédateurs (oiseaux, batraciens etc), des prédateurs de ces prédateurs etc. En somme de toute la chaînes alimentaire, maillon après maillon - La chute considérable des productions de fruits et légumes, car les insectes, petit rappel, pollinisent et sont des acteurs majeurs de notre alimentation. Pas un détail, non ? - Et si les humains ne sont plus en mesure de se nourrir... Nous parlons donc de la disparition de toute vie sur terre... Rien de moins. Et avec, d'ici là, l'ensevelissement d'un monde beau, généreux, nourrissant, inspirant. Emmanuel Macron, qui vient de reculer sur l'interdiction des pesticides, pourrait-il s'exprimer sur ce sujet ? Qu'y a-t-il de plus grave, de plus urgent, à traiter ? Face à cela, je souhaite : - L'interdiction des pesticides, insecticides, herbicides, et tout poison dans notre agriculture (et j'y ajoute : les nanoparticules, les perturbateurs endocriniens...) - L'accompagnement massif des agriculteurs dans cette transition - Le boycott total par les consommateurs des produits issus de l'agriculture industrielle - La sauvegarde des espaces naturels, sauvages, et l'arrêt de l'artificialisation des terres à tout va - La reforestation, la revégétalisation en tous lieux Autres propositions : En ville: - S'inspirer de ce qui se fait dans les communes les plus innovantes sur ce sujet et sur la transition, comme Grenoble, Grande-Synthe, Ungersheim... - Réévaluer et pédagogiser sur la valeur de la végétation, des jardins, des animaux dont la valeur est hélas moins évidente que celle économique, de l'immobilier : fonction écologique et donc sanitaire (purification de l'air, participation à la préservation à minima d'un équilibre global de biodiversité nécessaire pour toute vie terrestre), la fonction sociale (convivialité, plaisir d'habiter sa ville) et de bien-être (et donc sanitaire également on connaît les effets bénéfiques de la nature sur le psychisme), la fonction économique (rendre notre ville encore plus belle et attractive)... Ne pas négliger non plus l'importance de la beauté et de poésie dans la vie et dans la ville (du chant des oiseaux, aux parfums des fleurs, en passant par la beauté des arbres...) - « Ré-ensauvager » la ville : Utiliser les espaces encore disponibles pour y développer des projets en lien avec la nature (jardins pédagogiques, jardins partagés, îlots en-sauvagés réservés à un retour de biodiversité...) : - Pour chaque projet immobilier, exiger le respect d'une charte, d'un pourcentage de superficie pour la nature. - Innover dans la végétalisation ? (pas forcément des parterres de fleurs : développer des micro-ilot sauvages, refuges pour la biodiversité, sauvegardé des piétons?) - Lombricomposteur individuel pour les foyers qui en souhaitent. - (Planter également des arbres fruitiers, développer aussi les cultures urbaines comestibles). - Développer les nichoirs pour les oiseaux et chauve-souris. - Réduire l'éclairage nocturne. Supprimer les écrans vidéo, très voraces en énergies, pour les publicités dans le métro et dans les magasins. Demander l'extinction des lumières dans les bureaux et vitrines la nuit. Eau : tarification progressive en fonction de la consommation ? Pour chaque construction : serait-il possible d'exiger des bâtiments neutres, voire positifs, en termes d'énergies ? Fiscalité ou encouragement financier pour les citoyens qui réduisent leur empreinte écologique et donc son coût pour la société : réduction par exemple de la taxe d'habitation en fonction du mode de vie des habitants : possession d'une voiture ou non, volume de déchets, compostage, abonnement tcl annuel, justificatifs d'achats dans des magasins de produits bios et locaux... Voire proposer une « carte verte », qui permettrait de décompter des points « vie verte » ? Encourager à la souscription à un fournisseur d'énergies renouvelables, en proposant un coup de pouce aux ménages les moins aisés ? Récupération des eaux de pluie ? Pour lutter contre les effets du réchauffement climatique : - Les arbres : Plantons des arbres ! Comme le déplorait Noëlie, 7 ans, cet été, sous un soleil de plomb : « Pourquoi il n'y a pas plus d'arbres ?! » (Planter également des arbres fruitiers, développer aussi les cultures urbaines comestibles). Pédagogiser sur les bienfaits des arbres, et leurs multiples fonctions - Travailler sur la place des piétons, des vélos et sur la circulation : Limiter la circulation automobile en cas de fortes chaleurs Priorité aux piétons (et pourquoi pas aux vélos) : Aux feux, donner la priorité aux piétons face aux voitures : les piétons se retrouvent à attendre le feu vert en pleine canicule pour laisser passer des voitures, qui polluent et contribuent à aggraver la situation, conduites par des chauffeurs, rafraîchis à l'air climatisé... (ça marcherait aussi, inversement, par temps de pluie ou de grand froid, et pourquoi pas chaque jour...). Changeons de paradigme, changeons d'ère et de façon de voir. Continuer à multiplier les pistes cyclables sûres, bien séparées des autres voies (car elles sont souvent entravées par des voitures garées en double file). Prendre conscience de l'espace occupé par les voitures en ville, dans une proportion très importante par rapport à la place laissée aux piétons, proportion qu'il faudrait peut-être réévaluer, questionner. Remplacer ainsi une proportion de places de stationnement le long des voies par des espaces végétalisés ? Voir aussi mon post sur la nature en ville, qui contribue bien sûr à la préservation d'une certaine fraîcheur. Multiplier les parkings en périphérie. Voir les initiatives de villes comme Dunkerque qui expérimentent sur ce sujet (gratuité des transports publics et développement des parkings péri-urbains) Développer le covoiturage sur les petits trajets. Proposer des stations Covoiturages sur les grands axes (voir l'exemple de Marcq en Baroeul dans le Nord). Inciter les conducteurs à proposer en ligne un covoiturage pour tout trajet effectué - proposer un bonus pour les plus actifs ? - Isolation des bâtiments neufs : qu'ils soient construits de sorte à ne pas avoir besoin de climatisation. - Inciter à des horaires aménagés de travail. - D'une manière générale, développer l'autonomie alimentaire de la ville en développant des fermes urbaines. A l'exemple de Grande-Synthe, faire appliquer toutes les lois déjà existantes dans le domaine de l'écologie.
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