Intégralité de la contribution intitulée "Les animaux sont notre affaire : pour une #JusticeAnimale !"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 6 mars 2019 à Saint-Michel-sur-Orge .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
Le respect du bien être animal

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Une application plus rigoureuse des lois concernant le bien être du Vivant à lire notre manifeste : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/animaux-affaire-justiceanimale/60559

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui

Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Le changement climatique et la mauvaise gestion du vivant entraîne la disparition incontestable de milliers d'espèces végétales et animales. Il va de soi que cela devrait être une priorité absolue pour tous les gouvernements.

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui

Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Nous sommes un collectif d'associations de protection animale qui militent pour le respect du Vivant. Le mouvement des Pattes Mauves a pour objectif d’informer mais aussi de rassembler l’ensemble des acteurs qui luttent de manière isolée et impuissante pour le bien-être animal. Partout dans le monde, des initiatives en faveur des animaux commencent à fleurir. Nous devons nous inspirer des pays précurseurs en terme de protection animale, comme la Belgique, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis... En métropole, et c’est encore plus vrai dans les DROM, nous essuyons un retard qu’il est grand temps de rattraper. Au nom des Pattes Mauves, au nom du respect du vivant ! Nous aussi, nous pouvons gagner ! Nous pouvons changer les choses, si nous sommes ENSEMBLE ! Alors agissons pour la justice animale.

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Si tout le monde s'y met de manière collective, si derrière le gouvernement met réellement une politique en faveur du développement durable, de la protection de l'environnement. Si cela devient enfin la priorité.

Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
En créant une taxe sur les fournitures pour les animaux (cages de transport, nourriture, jouets…). L’argent serait alors reversé aux associations de protection animale sous forme de bons de stérilisations, de construction ou rénovation d’un refuge ou d’un sanctuaire, etc. Les associations devront justifier de l’utilisation de cet argent. Avec la contribution générée lors de l'enregistrement d’un animal (identification), un fond de protection contre les abandons et la maltraitance animale serait créé en vue d'en faire bénéficier les refuges pour la construction et la rénovation de leurs infrastructures. En appliquant la loi, les amendes dressées permettraient aux communes de récupérer de l’argent qui pourrait être utilisé pour des stérilisations. En obligeant les communes à inscrire dans leur prévisionnel une ligne budgétaire concernant la gestion des animaux en état d’errance ou de divagation (contrat de fourrière ou partenariat avec des associations de protection animale). Si le budget alloué à la question de l’errance n’est pas utilisé comme la loi les y oblige, les communes ne percevront alors pas leurs subventions.

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
Mettre en place une VRAIE politique de protection de l'environnement.

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
Nous utilisons déjà le covoiturage pour les animaux lors des sauvetages.

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ? [Autres]
mise en place d'un réseau de covoiturage pour animaux / associations / bénévoles / professionnels du bien-être animal

Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
L’instauration d’un Ministère de l’Ethique animale ou d’un conseil du bien-être animal (cf Wallonie). La mise en place d’un numéro vert dédié au recueil des signalements pour les cas de maltraitance. La création d’une brigade avec un pôle d’enquêteurs formés dédiée aux cas de maltraitance animale, à l’instar de la Norvège, afin notamment de prévenir les actes de violence intrafamiliale. Un renforcement des contrôles des fourrières concernant le respect des réglementations en vigueur.

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Déjà prendre exemple sur les pays européens et à l'international qui sont largement en avance sur la France (permis de détention de l'animal, interdiction des cirques avec animaux à échelle nationale, ministère de l'éthique animale, instauration des repas végétariens dans les cantines, etc.). Ensuite regarder l'état des îles françaises au-delà de l'Océan : nos îles françaises sont un mouroir à chiens et chats. Partout sur le territoire national, en métropole comme dans les DROM, le bien-être animal est mis à mal. Et ce n’est manifestement pas une priorité du gouvernement actuel, qui ne cesse de légiférer des lois qui sont contraires à la bientraitance animale. Nous sommes au XXIème siècle et trop d’animaux meurent encore derrière les murs de nos fourrières, en métropole et dans nos îles françaises, où ils succombent également dans les rues. A ce titre, la France détient le triste record européen du nombre d’euthanasies annuelles. Selon la dernière OPAV (Opération Protection Animale Vacances), datant de 2016, sur les quelques 11% des fourrières contrôlées en métropole, 7.2% des chiens et 35.8% des chats avaient été euthanasiés, soit 9980 injections létales. A l’échelle nationale, c’est La Réunion qui détient le record du nombre d’euthanasies annuelles, avec 18% du nombre total, soit près d’1 animal euthanasié sur 5. Le dernier compte-rendu de la DAAF sur l’activité des fourrières au cours de l’année 2017 révèle ainsi que 84.1% des chiens et 85.2% des chats capturés sont mis à mort, soit 9586 animaux, pour le seul territoire réunionnais. Du fait de la non stérilisation et de l’absence d’application des lois, des dizaines de milliers de chiens et chats meurent donc ainsi chaque année dans l’indifférence générale. Malheureusement, les données concernant l’ensemble du territoire français, métropole et DROM inclus, ne sont que rarement communiquées. Nous voulons une transparence sur les chiffres et ce de manière officielle.

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
La médiatisation de masse autour du Salon de l'agriculture a montré que le gouvernement pouvait mettre en avant ses actions lorsqu'il s'agit pour lui de priorités. La priorité est, ou devrait être, le bien être animal avant tout et la protection de nos espèces. Le respect des lois dans les abattoirs. Si le gouvernement actuel ne met pas en place abattage avec étourdissement comme une obligation, ainsi que la présence de caméras obligatoires dans tous les lieux de mise à mort des animaux, les Français finiront par comprendre qu'il faut voter Yannick Jadot ou le Parti animaliste. La transition écologique ne peut se fonder sur ce paradoxe qui est le mépris pur de l'homme pour sa planète.


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