Intégralité de la contribution intitulée "La transition écologique"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 5 mars 2019 à Lacroix-Saint-Ouen .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
tous tant ils mettent l'existence mêm de notre planète et l'avenir de nos enfants

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Nous abordons là un sujet sociétal majeur qui engage l’avenir de nos enfants mais encore celui de la planète. Aussi je suis surpris de la manière dont vous traitez du sujet. Je partage pleinement votre analyse sur la nécessité de préserver notre environnement et la biodiversité. De limiter notre impact sur la planète en luttant contre le réchauffement climatiques et toutes les formes de pollution liées à l’activité humaine, bref en adoptant un mode de vie et des pratiques plus respectueux de la planète. Sujet qu’aujourd’hui personne ne devrait contester tant il est urgent d’agir. Effectivement, plus nous tardons à nous remettre en cause, plus les conséquences seront douloureuses, tant l’humanité est menacée. Le problème c’est que l’enjeu est mondial et que dans le concert des nations, certains sont réfractaires et ont un comportement que l’on pourrait qualifier de criminel à l’image du président américain. Cet enjeu relève très clairement de tout le monde, il est donc important que les pays sensibilisé s’y engage pleinement, et que les réfractaires subissent des rétorsions économiques et fiscales. La fiscalité verte serait un excellent moyen d’entrainement et de motivation dès lors qu’elle ne s’ajoute pas à l’existant. Il est extrêmement réducteur d’aborder la problématique par le seul angle d’une nouvelle fiscalité qui viendrait s’ajouter à l’existant (tendance technocratique pénible). Non il est nécessaire s’agissant d’une modification essentielle et indispensable de notre modèle sociétal de remettre la fiscalité à plat en faisant supporter le coût de la mutation aux composantes économiques qui ne tendent pas vers l’objectif. Tout le monde est concerné par cet enjeu majeur, l’état, les entreprises et bien sur chaque citoyen. Tout le monde doit contribuer à cette mutation avec des objectifs clairs et des échéances atteignables. Il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton, tant les impacts sont énormes et engage le long terme au bénéfice de tous.

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui

Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
l'amplitude et la violence des phénomènes climatiques, la migration climatique ...

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui

Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
j'isole mon habitation j'utilise un véhicule moins polluant à défaut de moyens de transports collectifs performants et accessibles par tous dignes de ce nom

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
l'absence de systèmes de substitution, le coût et les taxes exorbitantes faisant fi d'une action sur le long terme

Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
Les solutions les plus simples sont d’abords celles qui améliorent le plus les résultats et donc qui contribuent le plus à l’atteinte des objectifs. Sachant qu’il n’existe pas dans tous les domaines des solutions alternatives au point.

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
des aides stables dans le temps proportionnées à la performance et à la contribution à l'atteinte des objectifs nationaux et internationaux et des coûts accessibles

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Non

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
des transports collectifs performants en terme de ponctualité, de fiabilité (défaut d'entretien des réseaux et matériels de la SNCF autres que le TGV) adaptés aux besoisn et accessibles à tous

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ? [Autres]
la voiture car elle reste aujourd'hui le moyen le plus fiable pour répondre à nos besoins même si le matrage fiscal le rend de plus en plus difficile d'usage

Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
la société dans sa représentation dès lors que le niveau d'accès est le même pour tous

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
travaillé sur une fiscalité européenne qui n'exclue pas les territoires faiblement urbanisés fiscalité de substitution et donc pas de taxes en plus mais des transferts de taxes incitatives

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Les solutions les plus simples sont d’abords celles qui améliorent le plus les résultats et donc qui contribuent le plus à l’atteinte des objectifs. Sachant qu’il n’existe pas dans tous les domaines des solutions alternatives au point. La priorité est donc très clairement la consommation d’énergie dans le logement au titre de l’émission de CO² induite. Les solutions existent même s’il faudra beaucoup de temps pour traiter le sujet du fait de la taille du patrimoine et des capacités financière requises. Je considère d’ailleurs que dans ce domaine la cible est très clairement la construction passive et ses standards. Ce qui veut dire que les aides devrait être proportionné à l’atteinte de ces standards (crédit d’impôts et subventions calibrées en conséquence). Deuxième grand domaine émetteur de CO², les transports, là aussi il existe des technologies de remplacement mais pas aussi abouties, les nouvelles technologies restent à parfaire et l’hybride n’est qu’une technologie d’étape. Il faut aussi tondre le cou à certaines affirmations, comme celle par exemple que le diesel pollue plus que l’essence. Les deux énergies sont polluantes. Quant aux particules fines n’oublions pas que le FAP résout plus ou moins le problème en fonction des technologies employées. Dans ce domaine il serait plus que temps que la fiscalité soit la même pour tous ! Et en finir avec le matraquage fiscal des automobilistes, l’avion pollue énormément, tout comme le bateaux et d’une manière générale tous les moyens de transports de personnes ou de frets, et encore la voiture compte tenu des règles qui s’y appliquent aurait tendance à polluer moins ! Et comme tout le monde n’est pas égal face à l’accès aux transports en commun et que ces derniers sont loin d’offrir un service exempt de reproche – là je pense à la dégradation constante de la ponctualité de la SNCF, à l’accumulation des retards, aux pannes matériels, …- il serait temps d’en finir avec la sur taxation des automobilistes voir au racket organisé. A ce titre la réduction de la vitesse à 80 km / h sur le réseau secondaire (auquel est assimilé l’ancien réseau des routes nationales transféré aux départements) est un parfait exemple de démagogie justifié par des statistiques tronquées et sans assise scientifique sérieuse !!! Il n’existe pas et plus de relevés statistiques sur l’accidentologie ! Comme une majorité de français je souhaite que dans ce domaine comme dans d’autres, la raison l’emporte, à l’exemple de ce que l’on trouve en Allemagne avec un retour aux 90 km/h voir au 100 sur les routes principales et normalement dimensionnées, le 80 sur les routes dangereuses et gabarit restreint, que la limitation à 70 soit une exception, que l’on en finisse avec ces entraves à la circulation dans un nombre croissant d’agglomérations qui use et abuse de la limitation à 30 voire qui crée des obstacles dangereux tel que dos d’âne et chicanes, sources d’accidents et de dégradations matériels. Et enfin qu’un grand ménage soit fait dans la signalisation anarchique qui prévaut aujourd’hui sur le réseau routier ! Tout comme une responsabilisation des acteurs publics sur l’entretien des réseaux particulièrement accidentogène ! Il est trop facile de régler ce problème récurrent et par trop fréquent, par une signalisation et un abaissement des vitesses ! Le financement de la transition écologique et l’adoption d’un nouveau modèle sociétal passe par un transfert de la fiscalité et non l’ajout de nouvelles taxes. C’est-à-dire une fiscalité incitative pour les bon élèves et une hausse pour les autres, cela à rendement équivalent voir moindre. Rendre accessible à tous (mais pas gratuit ce qui est démagogique) passe par une fiscalité adaptée comme par exemple pour les travaux sur les batiments, avec des aides proportionnées à l’atteinte des objectifs de performances. Mais aussi reprendre la main sur les CEE, actuellement dévoyés et bien moins intéressants pour le consommateur. Le coût pour les fournisseurs d’énergie est bien moindre qu’à l’origine du dispositif, conduisant à un transfert de la charge du pollueur au consommateur, ce qui est un comble ! Les mêmes démarches sont possibles pour l’automobile qui est largement surtaxée. En fait ce qui est indispensable c’est une stabilité dans le temps des dispositifs d’incitation notamment du fait du temps long nécessaire à l’obtention des résultats. Quant aux moyens de garantir les choix indispensables à notre avenir en sus d’une fiscalité stable et incitative, il s’agit de faire appliquer le principe du pollueur payeur. Pour l’agriculture, cela passe par l’affirmation d’un nouveau modèle basé sur le bio et le raisonné, avec l’adoption du circuit court au détriment de l’agriculture intensive et extensive. Cela passe également par une réaffectation des aides agricoles à ce seul modèle (d’où la nécessité d’une redéfinition de l’attribution des aides européenne). Cela aura notamment l’avantage de réduire notre dépendance aux produits chimiques (MOSANTO et autres multinationales de la chimie et de l’agroalimentaire) extrêmement polluantes, mais aussi de relocaliser la production sur notre territoire. En fait la transition écologique et les circuits courts induits sont une réelle opportunité pour la ré-industrialisation de notre pays, à ce titre cela devrait être la raison d’être de notre banque d’investissement en sus de l’innovation technologique et scientifique. Quant à la caution scientifique, je ne vois même pas pourquoi on en discute encore tant les faits sont avérés et indiscutables ! En conclusion, la transition écologique doit correspondre à un vrai choix de société indispensable pour garantir l’avenir de notre planète et de nos enfants. Ce nouveau modèle sociétal doit conditionner nos actions et notre mode de développement, il est aussi le moyen de réindustrialiser notre pays en privilégiant les circuits courts. S’agissant d’un changement radical de comportement et de consommation, il doit être progressif et être supportable pour être accepté par tous. Cela exclue toute action brutale par la fiscalité et nécessite d’être accompagné de solutions alternatives vertueuses. Le temps du changement doit être pris en compte pour ne pas pénaliser ! Le changement même s’il est indispensable doit prendre en compte les particularités des différents territoires. A ce titre les taxes sur l’énergie ne sont pas la solution du fait de leurs lourdeurs précarisant toujours plus de citoyens. Ce d’autant plus que les transports publics fonctionnent de plus en plus mal et ne sont en plus pas accessibles à tous de manière équitables. On ne peut ignorer que dans le concert international nous ne sommes pas le plus mauvais élève et de loin. En fait il est prudent d’intégrer que mêmes les énergies renouvelables sont sources de pollutions. En fait, poursuivre nos efforts de recherche dans ce domaine et multiplier les sources de production sont indispensable ! Il nous faut absolument avoir une démarche de développement économique efficace pondérée et réfléchie face aux risques environnementaux pour la sauvegarde de la biodiversité. De fait le changement est l’affaire de tous tout comme notre responsabilité, cela implique qu’il faille adapter nos organisations internationales à ces enjeux, l’adaptation de la fiscalité en est un des moyens à l’échelle nationale, européenne mais aussi mondiale. Ceux qui n’y adhèrent pas doivent en supporter les conséquences.


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