Intégralité de la contribution intitulée "Le problème est ce qui génère les conséquences."
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 4 mars 2019 à Marseille 3e Arrondissement .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
Il n'y a pas un problème ! Mais une chaine de problèmes subis et/ou induis qui génère la chaine des conséquences citées.

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Très fort de tourner la question pour ignorer les origines des problèmes qui créent cet ensemble de conséquences… La protection de l'environnement n'est pas le problème mais la conséquence d'un système qui favorise la marchandisation des ressources de la planète, qui appartiennent (même moralement) à tous, pour la transformer en ressource financière (au profit d'une minorité dont l'égaux et plus grand et au détriment que et de l'intérêt général) sans en assumer financièrement l'ensemble des conséquences environnementales générées. Le pollueur originel n'est pas le consommateur qui lui paie déjà plusieurs fois la facture. Mettre le bon niveau de taxe en amont en rapport à ce qu'il a généré et qu'il génèrera sur l'ensemble des dégâts sur l'environnement (au niveau mondial). Le manque de courage de nos politiques à pouvoir résister aux lobbys, de définir de vraies règles et d'appliquer et faire appliquer ces règles à notre échelle voir même en laissant des vides juridiques permettant de créer des règles de concurrences déloyales… Si nos politiques ne savent que nous expliquer que nous devons faire ceci et cela mais qu’ils ne peuvent rien faire respecter pour les autres parce que l’Europe, qui a les épaules larges, ne permet pas ceci et cela, il ne reste pas beaucoup de solutions : soit nos politiques ne servent à rien et il faut les supprimer, soit on définit (collectivement) ce que l'on souhaite et on l'applique. Et soit l’Europe nous suit soit ce sont eux qui nous en sorte (s'ils le peuvent et le veulent). Mais il ne faut pas avoir peur ni se faire peur et surtout arrêter de faire peur à la majorité au profit de minorité. La Politique doit fixer des règles justes et les faires respecter avec approbation de la Majorité des citoyens. La définition de ces règles ne peut plus être prises dans un entre soi de sachants mais en partageant le savoir de ces divers sachants avec les idées et pensées des citoyens pour en extraire l'essence et les buts recherchés et les moyens d'y parvenir dans un intérêt commun. En exemple: comment un fruit comme l'avocat, qui lui ,et ces tonnes de congénères, à la chance de prend l'avion pour venir en France et finir sur un étal au prix d'un euro pièce, TVA à 5,5 ou 20% incluse, pour peut-être finir jeté à la poubelle, comme une majorité, sans apporter une ressource qualitative et gustative spécifique au détriment de l'impact environnemental et social subit et généré pour sa production sur les réserves en eau potable, une main d'œuvre sans standard social et un transport en volume et en coût de kérosène non taxé. Tous éléments évalués et considérés amèneraient à le taxer à peut-être 200%. Et maintenant débattons vraiment !

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Puisque vos questions tournent autour de la pollution carbonée, Le tarif et donc la taxe des carburants pourrait être défini en fonction du type de véhicule et de son niveau de pollution. Niveau à définir en fonction du volume de carburant consommé. Hormis les critères définis par les constructeurs (qui leurs laissent en plus la place de tricher et de mentir sans vergogne et sans aucune sanction), un SUV même récent et même hybride, pesant entre 1,5 à 2 tonnes, avec un moteur de 130 cv voir plus, consommant plus de 8 litres aux 100 Km en moyenne ne peut pas payer le même niveau de taxe qu'une petite citadine même moins récente. Il existe aujourd'hui tous les moyens techniques de visualisation numérique et d'identification des plaques d'immatriculations pouvant reconnaitre le type de véhicule, le propriétaire, voir même son niveau social et imposable et d'affecter en fonction de critères à établir, correspondant à une justice fiscale et environnementale, un taux de taxe individualisé y correspondant. Les sulfureux portiques de la période des ""bonnets rouges"" se retrouveraient dans les stations-services et sûrement moins couteux que ce que tous les grands intelligents politiques de ces périodes ont réussi à nous faire payer au profit de leurs coquins de copains sans qu'ils en aient à en assumer ni politiquement ni juridiquement ni financièrement leur responsabilité. Et maintenant débattons !


Lire une autre au hasard
Retour aux Thèmes