Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
La mise en concurrence des problèmes écologiques est le premier piège à éviter. Il n'y a pas de problèmes environnementaux plus importants que d'autres, c'est un tout.
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Repenser très profondément notre mode de fonctionnement. Limiter la consommation de biens, privilégier la consommation de services (réparer les appareils plutôt qu'en acheter d'autres, taxer le transport, taxer les matières premières).
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui
Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Il faut déja prévoir la manière dont on vivra dans 10 ou 20 ans (distance entre l'habitation et les bassins d'emploi, mode de chauffage des bâtiments...)
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Limiter ma consommation énergétique, et ma consommation de biens manufacturés de manière générale. Pour faire plus, il faudrait favoriser les mobilités alternatives (liaisons douces, commerces de proximité).
Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Taxer les comportements abusifs serait la solution la plus efficace. Taxer la consommation d'eau potable ou d'électricité au delà de 1.5 fois la consommation médiane, facter le coût réel des services polluants.
Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
Utiliser les revenus des taxes pour financer les allègements de fiscalité pour les services utiles à l'environnement (allègements de charges pour des entreprises engagées dans les démarches environnementales, baisse de la TVA sur les produits bio, etc)
Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Non
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
Je ne souhaite pas réellement changer mon mode de chauffage (poële à bois).
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Non
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
Meilleure desserte (fréquence, destination, rapidité) des transports en commun. Création de liaisons douces pour inciter les déplacements non-polluants. La gratuité des transports en commun serait définitevement un argument très fort pour inciter à l'abandon de la voiture.
Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Les transports en commun, Le vélo
Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
Les communes pour les infrastructures, les régions pour les transports en commun.
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
La France est très en retard par rapport à d'autres pays Européens (Allemagne, Europe du Nord). La France pourrait s'inspirer de ces pays avant de vouloir partager ses choix (quels choix?)
Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Arrêter les mesurettes. Il y a urgence, l'urgence écologique doit être prioritaire, et les conséquences de la transition écologique sur les autres aspects de la vie quotidienne (économie, par exemple) peuvent être minimisée si possible, mais assumées quand elles sont inévitables. Les entreprises polluantes feront faillite, et c'est tant mieux, il faut avoir le courage de l'assumer. Il faut à tout prix reconsidérer la politique agricole, et la manière dont on ""conseille"" les agriculteurs. La nourriture n'est pas un bien industriel, et il est anormal que l'agriculture puisse être industrielle. Il suffirait d'une politique volontariste pour se fixer un objectif 100% bio en 2020. Bien évidemment, c'est aussi à l'État d'assurer cette transition, par exemple en redéfinissant en profondeur les missions des différents acteurs (à commencer par les organismes de recherche technophiles comme l'INRA, des coopératives et des intermédiaires qui incitent à la normalisation des produits de l'agriculture...).
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