Intégralité de la contribution intitulée "PERTURBATEURS ENDOCRINIENS"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 22 février 2019 à Eyguières .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
La pollution de l'air

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Il parait pertinent de travailler sur les perturbateurs endocriniens : - Information des publics - Exposition des femmes - Recommandations générales - Harmonisation de la réglementation européenne - Formation des professionnels Recommandations générales : • Un budget, un pilote nommément identifié et un calendrier de mise en œuvre pour chaque action • L’objectif de réduction des expositions des populations et des milieux doit être prioritaire : la réduction des expositions à la source, en particulier pour les femmes enceintes et jeunes enfants, par des mesures juridiquement contraignantes est à privilégier, et les mesures volontaires contenues dans le Plan d’Action ne sont pas suffisantes • Exposition des femmes enceintes et jeunes enfants : identifier davantage de mesures de réduction précises • L’économie « circulaire », le recyclage et les plastiques, thématiques émergentes, doivent être mieux prises en compte • Méthodes de tests des PE : prendre en considération les effets des mélanges de substances, et assurer un développement de tests pour répondre aux exigences réglementaires dans les délais prévus

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui

Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Nous respirons de moins en moins bien dans les grandes villes. Les petites sont de plus en plus concernées.

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui

Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Je suis à l'origine de la création d'une association ZERO DÉCHET. Je limite l'usage de la voiture au strict nécessaire. Je mange local en adhérant notamment à une AMAP. J'apprends ce mode de vie local et zéro déchet à mes enfants.

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Déjà fait : j'ai conscience de l'urgence

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
Je souhaite vivement remplacer ma chaudière au fioul, mais je n'ai pas les moyens. Une réelle subvention de 50% de prise en charge parait souhaitable pour faire un réel effet de levier. SANS CONDITION DE REVENU

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
Proposer plus de (réélles) pistes cyclables. Des propositions horaires plus nombreuses pour les bus

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Les transports en commun, Le vélo

Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
collectivités territoriales

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Information des publics : • Action 5 : Un pictogramme ou une indication de mise en garde des femmes enceintes sur les produits de consommation courante, indiquant la présence de PE avérés ou suspectés nous paraît essentiel. En 2018, étudier la faisabilité de la mesure est très largement insuffisant au vu des données existantes, et pour protéger notamment les femmes enceintes et les jeunes enfants, qui sont les plus fragiles. Nous demandons des mesures de prévention et l’application du principe de précaution pour les PE suspectés, non conditionnées au contexte européen ou international. • Actions 6 et 8 : La journée nationale annuelle ne devrait pas se cantonner à« rassurer » les populations, mais plutôt à faire progresser les connaissances et réduire les expositions. La campagne de communication doit également concerner des affichages, messages radio, TV, relais d’information, etc. pour toucher un public plus large. Un site internet est insuffisant. Contrôle de la présence de PE dans les produits de consommation : • Action 22 :Renforcer les moyens de contrôle de la présence de perturbateurs endocriniens dans les produits de consommation, notamment destinés aux jeunes enfants et femmes enceintes • Action 34 et 35 : clarifier les moyens de la DGCCRF et le budget dédié Substitution : •Action 38 : Encourager une substitution plus large que la seule substitution chimique. La France doit clairement choisir cette voie, plutôt que de s’engager avec l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) pour substituer les perturbateur endocriniens par des « produits chimiques plus sûrs », via l’innovation. Cette approche est trop restrictive et risque de créer des substitutions regrettables. • Action 41 : Des mesures de substitution contraignantes pour les fabricants devraient remplacer les engagements volontaires des industriels prévus à ce jour. Ce n’est pas aux industriels de dicter le rythme de la substitution, mais aux pouvoirs publics d’agir en cas de danger avéré ou suspecté. De la même manière, le soin d’informer les consommateurs par des messages de prévention ne peut pas être confié aux industriels : cette mission doit être assurée par les pouvoirs publics. Exposition des femmes : • Action 39 : Mieux prendre en compte les expositions professionnelles des femmes. Le panel de professions couvertes par des mesures de réduction des expositions aux perturbateurs endocriniens aux métiers de l’esthétique, la cosmétique, l’onglerie et la coiffure notamment, avec une prise en compte du fait que ces métiers sont majoritairement exercés par des femmes. Harmonisation de la réglementation européenne : • Action 33 : La France doit impérativement agir pour une application transversale des critères perturbateurs endocriniens, notamment dans les règlements suivants :cosmétiques (la proposition de la Commission européenne est inacceptable),jouets, contact alimentaire, etc. Formation des professionnels : • Actions 10, 11, 12 :Nous soutenons fortement cette mesure, et demandons de l’élargir aux substances chimiques préoccupantes en général. Un budget dédié et des moyens humains suffisants nous apparaissent essentiels.

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Recommandations générales : • Un budget, un pilote nommément identifié et un calendrier de mise en œuvre pour chaque action • L’objectif de réduction des expositions des populations et des milieux doit être prioritaire : la réduction des expositions à la source, en particulier pour les femmes enceintes et jeunes enfants, par des mesures juridiquement contraignantes est à privilégier, et les mesures volontaires contenues dans le Plan d’Action ne sont pas suffisantes • Exposition des femmes enceintes et jeunes enfants : identifier davantage de mesures de réduction précises • L’économie « circulaire », le recyclage et les plastiques, thématiques émergentes, doivent être mieux prises en compte • Méthodes de tests des PE : prendre en considération les effets des mélanges de substances, et assurer un développement de tests pour répondre aux exigences réglementaires dans les délais prévus


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