Intégralité de la contribution intitulée "ARRET DU DEVELOPPEMENT DE L’INSTALLATION DES EOLIENNES"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 21 février 2019 à Saint-Hilaire-en-Lignières .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
Le leurre que représente le développement de l'énergie éolienne pour lutter contre le réchauffement climatique

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
ARRET DU DEVELOPPEMENT DE L’INSTALLATION DES EOLIENNES 1/ Le triplement de l’installation d’éoliennes, décrétée par M. le Président Macron, le 27 novembre 2018, faisant passer celles-ci de 8000 actuellement à 24.000 à l’horizon de 2030, en relation avec la récente Programmation Pluriannuelle de l’Energie, donne à notre proposition une actualité et une importance particulières : cf. https://www.boursier.com/actualites/reuters/la-france-veut-tripler-dans-l-eolien-terrestre-d-ici-a-2030-227620.html, Elle est fondée sur des considérations objectives, résultant des faits avérés et de mon expérience personnelle, tirée de ma lutte depuis 2014 contre un projet éolien, situé devant mes fenêtres dans la Champagne berrichonne, entre Châteauneuf-sur-Cher et Lignières en Berry, à une quarantaine de km au sud de Bourges. Ma proposition rejoint celles exprimées dans le cadre de la consultation lancée en décembre dernier par le Conseil économique, social et environnemental, puisque le sujet « Abandonner l’énergie éolienne » a été celui ayant recueilli le plus de contributions (99) –et de votes (9483). Les medias, jusqu’à aujourd’hui peu loquaces sur le sujet, le « découvrent » et multiplient les articles pointant les inconvénients, pour ne pas dire les dangers, de cette énergie : cf. Les Echos du 6 février, dossier dans le Figaro du 8 février, nombreuses émissions à la télévision. Ce même journal fait état du sondage effectué le 7 février qui montre que 69 % des 56.147 personnes y ayant répondu sont hostiles à l’éolien ; cf.http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/02/07/01016-20190207QCMWWW00071-faut-il-continuer-a-developper-l-eolien-en-france.php On citera également la décision de la Commission Economique de l’Assemblée Nationale du 13 février 2019 de créer une Commission d’enquête sur le coût économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, à l’instigation de Julien Aubert et de ses collègues de LR. On note aussi la question écrite, n° 17022 de Mme la députée du Vaucluse Marie-France Lorho, au Ministre de Rugy publiée au J.O. du 19 février 2019. Il ne serait pas juste d’oublier, dans cette manifestation de doutes sur l’énergie éolienne, les décisions courageuses de certains Préfets, de certaines Commissions d’enquêtes publiques, de certains Tribunaux Administratifs, de certains rapporteurs auprès du Conseil d’Etat, qui pris récemment des décisions négatives sur la création de centrales éoliennes. 2/ Avant tout, il convient de rappeler quelques chiffres, difficilement contestables, puisqu’ils émanent de l’organisme public RTE-Réseau de transport de l’électricité. Au titre de l’année 2018, la production totale (P.T.) d’électricité a atteint 548 TWh (un terawattheure =un million de MWh) se répartissant comme suit : Nucléaire : 393,2 (+ 3,2 %/2017), soit 71,7 % P.T. Hydraulique : 68,3 (+ 27,5%/2017), soit 12,5 % P.T. Thermique fossile (centrales au charbon, fioul et gaz) : 39,4 (- 26,8 %/2017), soit 7,2 P.T. Eolien : 27,8 (+ 15,3 %/2017), soit 5,1% P.T. Solaire :10,2 (+11,3 %/2017), soit 1,9 % P.T. Bioénergies : 9,7 (+2,3 %/2017, soit 1,8 % P.T. Première observation sur ces chiffres : Il est utile de rapprocher la production effective d’électricité, selon les sources de production, de la puissance installée pour chacune de celle-ci. En effet les pouvoirs publics et les syndicats éoliens communiquent avec enthousiasme sur l’augmentation des capacités de production, tout en étant peu diserts sur la production réelle de l’éolien face aux capacités croissantes ainsi célébrées ! Ainsi, l’éolien affiche-t-il une puissance installée au 31 décembre 2018 de 15.108 MW. Ce chiffre est un leurre total, sur lequel on communique à grand bruit, car il est loin de donner la production d’électricité à la hauteur de cette puissance installée. En effet, si ces 15.108 MW étaient productifs à 100 %, ils produiraient 15.108*8760 (nombre d’heures dans une année) soit 132,3 TWh. Or, la production d’électricité éolienne pour 2018 a été de 27,8 TWh ; la productivité réelle de l’éolien – que l’on appelle communément taux de charge - est donc de 27,8/132,3 soit 21 %, c’est à dire que les éoliennes ne produisent qu’un jour sur cinq ! (sur la raison de cette situation, à savoir l’intermittence de la production éolienne, voir ci-dessous § 8). Comparons avec l’énergie électrique d’origine nucléaire (chiffres 2018) ; production : 393,2 TWh, Puissance installée : 63.130 MW, susceptible de produire 63.130*8760 soit 553 TWh. Le taux de charge de cette énergie est donc de 393,2/553 soit 71 %. Pour l’hydraulique, les chiffres donnent : 25.510 MW de puissance installée, susceptible de produire 223,5 TWh. Le taux de charge de cette filière est donc de : 68,3 (production 2018)/223,5 = 31 %. https://www.rte-france.com/sites/default/files/be_pdf_2018v3.pdf Deuxième observation : dans la définition des sources d’énergies renouvelables, RTE range l’hydraulique, ce qui est trompeur à plusieurs égards : l’hydraulique est par essence une source pilotable grâce au formidable levier de conservation de la ressource liquide que constitue les barrages, alors que l’éolien et le solaire ne le sont pas en raison de l’intermittence de leur production. Qui plus est, le taux de progression de 22,7 % que salue RTE (cf. Bilan RTE 2018 ; p 4/175 *), est du au fort pourcentage de progression de l’hydraulique (27,5 %) par rapport à celui des énergies renouvelables intermittentes (éolien, solaire) : 15,1 % et 11, 3 %. * https://www.rte-france.com/sites/default/files/be_pdf_2018v3.pdf Troisième observation : les propres commentaires de RTE illustrent que l’éolien n’apporte pas de contribution à la lutte contre l’émission de CO2. Ainsi lit-on dans le Bilan 2017 RTE : « Pour la troisième année consécutive, les émissions de CO2 repartent à la hausse. La diminution de la production nucléaire et de la production hydraulique ainsi que les épisodes de froid ont nécessité un recours important aux moyens de production thermique fossile. Les émissions de CO2 se retrouvent en augmentation de +20,5%. La majeure partie de ces émissions est due à l’augmentation de la production thermique charbon et gaz. » ; cf. : https://bilan-electrique-2017.rte-france.com/production/29-emissions-de-co2/ On peine à apercevoir en quoi la faible part de l’éolien (4,5 % de la production totale) permettrait de juguler cette hausse des gaz à effet de serre, due à la diminution des deux postes assurant ensemble 81,7 % de la production française en 2017 (nucléaire 71,6 %, hydraulique 10,1 %), à telle enseigne que ni l’Eolien, ni le Solaire ne sont cités par RTE, comme moyens de réduire ces émissions : cf. : Bilan production et puissance année 2017 et au 31/12/2017 : sous : https://bilan-electrique-2017.rte-france.com/production/le-parc-de-production-national/ Le même raisonnement s’applique aux chiffres de l’année 2018, quoique dans le sens contraire : « Net recul des émissions de CO2. En 2018, les émissions de CO2 diminuent de 28% et retrouvent un niveau proche de celui de 2015. Les progressions conjuguées des productions nucléaire et hydraulique ont conduit à un recours moindre aux moyens thermiques à combustibles fossiles en 2018. » : cf. https://www.rte-france.com/sites/default/files/be_pdf_2018v3.pdf p. 57 Derechef, on voit mal en quoi la production éolienne – qui n’est même pas citée -,a joué un rôle dans la diminution des émissions de CO2, qui s’expliquent par la progression conjuguée des productions nucléaire (+ 3,2 %) et hydraulique (+27,5 %). C’est donc une grande responsabilité que les pouvoirs publics, par la loi sur la transition énergétique d’août 2015 et le gouvernement actuel, dans la Programmation Pluriannuelle de l’Energie assumeront en ayant pris la décision de faire baisser la part du nucléaire dans la production d’électricité, même si l’objectif d’une telle baisse à 50 % a été reporté de 2025 (loi de 2015) à 2035 (ce qui exigera une loi modifiant celle de 2015). Quatrième Observation : la disproportion entre les sommes allouées par l’Etat au secteur de la Production électrique d’une part et la part de cette dernière dans les émissions de gaz à effet de serre est tout à fait considérable et prouve que la politique suivie par les gouvernements successifs depuis de nombreuses années est un NON-SENS économique total. a) Un montant de 5,68 milliards d’€ sur un total de 9,502 Mds € de « dépenses publiques de l’Etat en faveur d’une société bas carbone » soit 60 % sont allés en 2017 au secteur électrique ; cf. : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/Indicateurs%20SNBC%20-%20suivi%20des%20recommandations%20transversales.pdf p. 10/28 b) le montant des émissions de CO2 du secteur électrique s’est élevé en 2017 à 27,88 millions de tonnes cf. lien déjà cité : https://bilan-electrique-2017.rte-france.com/production/29-emissions-de-co2/ Ce chiffre de 27,66 mio Tonnes représente 6 % des émissions totales françaises, estimées à 453 millions de tonnes en 2017 (source CITEPA, avril 2018). Ainsi, 60 % des subventions publiques bénéficient à un secteur de production - l’électricité -, qui représente 6 % des émissions de gaz à effet de serre ! Comment justifier une telle politique visant à décarboner un secteur qui n’émet déjà quasiment pas de CO2, grâce aux deux sources de production – le nucléaire et l’hydraulique -, qui représentent ensemble plus de 80 % de la production d’électricité ? 3/ Il est difficilement contestable que les éoliennes détruisent le paysage : sauf exception, les cabinets –paysagistes engagés par les promoteurs pour les études paysagères requises dans les demandes d’autorisation d’exploiter, les Autorités environnementales, les services préfectoraux, minimisent l’atteinte aux paysages, nient la covisibilité avec les monuments historiques classés ou inscrits : ainsi des lieux emblématiques comme le Mont Saint-Michel, la Cathédrale de Chartres, la Vallée de la Creuse, les lieux de mémoire des combats de la grande Guerre en Argonne, La Montagne Sainte Victoire – on en passe et des meilleurs – sont concernés par ces implantations industrielles, qui menacent le tourisme, souvent le seul revenu de cette France profonde, bien en danger. 4/ D’une manière plus générale, on rappelle que la construction des éoliennes est soumise à une autorisation préfectorale d’exploiter, (aujourd’hui « autorisation environnementale ») délivrée sur la base d’un dossier dit « étude d’impact », qui détaille le projet sous différents angles : analyse paysagère, étude acoustique, étude écologique, étude de dangers…. et explique toutes ses données techniques, environnementales, économiques…. Elle est sensée faire ressortir les atteintes potentielles du projet éolien a) aux paysages, (notamment la covisibilité avec les monuments historiques et les habitations de la zone), b) à la flore et la faune de la zone (notamment les risques pour l’avifaune - ex. le milan royal, les grues cendrées et les chiroptères), c) les troubles à l’environnement en raison notamment des émissions sonores des éoliennes ainsi que, d) les atteintes au biotope comme la destruction des haies, le comblement de mares, l’abattage d’arbres parfois centenaires… Ces atteintes sont réelles, mais totalement inconnues du grand public et largement passées sous silence par les écologistes, prompts à encenser l’éolien, quels que soient ses défauts. Le gros problème est que toutes ces études sont réalisées par des cabinets spécialisés, rémunérés par le promoteur, dont l’objectivité laisse évidemment à désirer. Leur pratique, maintes fois prouvée, consiste ainsi à mettre en lumière les effets négatifs du projet sur tous ces plans – qu’il leur est impossible de nier – mais d’en minorer systématiquement les effets, en sorte que les commissions d’enquête et les services préfectoraux ne peuvent que valider ces conclusions, ce qui conduit ainsi, dans la quasi-totalité des cas, à la délivrance de l’autorisation préfectorale d’exploiter. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant qu’un pourcentage important (environ 70 %) de dossiers fassent l’objet d’un recours contentieux, dés lors que ces autorisations ont été délivrées sur la base d’études de complaisance, trop souvent éloignées de la réalité factuelle. Les syndicats éoliens, qui se plaignent des longs délais pour faire sortir un projet, devraient admettre qu’ils sont eux-mêmes les premiers responsables de ces délais, par la fourniture d’études inexactes. L’Administration française devrait modifier les modalités de réalisation des études d’impact, au lieu d’élaborer des règles toujours plus favorables aux promoteurs, comme celles décrites ci-après sous le § 14). A supposer que notre proposition visant à arrêter le développement de l’éolien ne soit pas retenue (sic !), je propose de modifier les modalités de réalisation des dossiers composant les études d’impact. L’idée serait de faire payer aux promoteurs, au moment du dépôt de la demande d’autorisation d’exploiter, une somme forfaitaire, destinée à financer le coût de ces études, effectuées par des prestataires choisis par l’Administration préfectorale et inscrits sur une liste. Cette inscription serait conditionnée à des critères de compétence et d’indépendance définis dans une charte officielle. Serait ainsi supprimé ce lien de dépendance - donneur d’ordre//prestataire – qui rend impossible un travail objectif du prestataire, dont le désir de satisfaire le donneur d’ordre afin d’être choisi pour une mission ultérieure affecte évidemment l’objectivité. 5/ Les éoliennes sont totalement néfastes à l'avifaune (ne les appellent-on pas « hachoirs à viande » ?), et les chiroptères par barotraumatisme (éclatement des poumons par les fortes différences de pression à proximité immédiate des éoliennes) ; on rappelle que la vitesse de rotation des pales atteint environ 250 km/h au bout de celles-ci ! Cette destruction de l’avifaune n’est contestée par personne et les Administrations préfectorales (DREAL) ont mis au point des formulaires officiels, fixant une méthodologie relative aux méthodes de comptage et de ramassage des cadavres d’oiseaux à proximité directes des éoliennes, ce qui prouvent bien leur rôle mortifère. 6/ Elles mettent en péril la santé humaine en raison de leurs émergences sonores (l'éolien bénéficie d'un régime dérogatoire par rapport aux autres industries pour le calcul de celles-ci) et des infrasons ; une omerta totale règne sur cette question, entretenue par l’ANSES, et le ministère de la Santé, alors que de très nombreuses études internationales attestent l’existence du « syndrome éolien ». Sous ce vocable, sont regroupés un ensemble de troubles médicaux qui atteignent les riverains de éoliennes : insomnie, acouphènes, vertiges, nausées, anxiété, irritabilité, dépression, troubles cardiaques….. Le Colloque international tenu à Paris le 16 novembre dernier sur le thème « L’Homme et l’Animal, face aux infrasons produits par les éoliennes » a mis en lumière les effets délétères sur ceux-ci de ces émissions, totalement niés par les syndicats éoliens. Des spécialistes, médecins, neurologues, acousticiens, vétérinaires …y ont exposé des cas concrets et des témoignages troublants sur ces effets, qui se révèleront comme un immense scandale de santé publique dans quelques années, de même type que le désastre de l’amiante ou du sang contaminé. Dans ce domaine, le principe de précaution est bafoué par les ministres de la Santé successifs qui se refusent à lancer des études épidémiologiques sérieuses, comme cela a été fait dans d’autres pays, ainsi qu’en a témoigné, lors de ce Colloque, le Dr Mariana Alvez Pereira, spécialiste incontestée de la matière. Quand aux effets sur les animaux, des cas de malformation à la naissance, de réduction de la production de lait et de qualité de la viande de boucherie ont été largement expliqués et documentés. Un court mais instructif compte rendu de ce Colloque sur FR3 est visible sous le lien suivant : http://epaw.org/videos/FR3-Eoliennes-Colloque-Problemes-sant%C3%A9-Paris-2018.mp4?idU=2 A cette pollution sonore, s’ajoute une grave pollution visuelle, due aux flash émis par les éoliennes visibles à plusieurs km à la ronde, à raison de 40 par minutes ; nuit et jour, ainsi que l’effet stroboscopique, dû au passage des pales à travers les rayons du soleil. 7/ La distance entre les éoliennes et les habitations est été fixée à 500 m par un arrêté de 2011, alors qu’à cette époque les éoliennes culminaient à 120 m ; aujourd’hui elles atteignent plus de 200 m d’où le renforcement insupportable des nuisances sonores et des atteintes à la santé. Il faut comprendre que les centrales éoliennes sont très souvent placées à proximité immédiate de villages, hameaux, maisons, fussent-elles isolées ; c’est pour cela que la responsabilité des pouvoirs publics dans la destruction du cadre de vie et de la mise en danger de la santé des riverains, est accablante. Croire que le bruit éolien, causé notamment par le passage incessant des pales des éoliennes devant le fût, et que les infrasons émis par de ce fait s’arrêtent « gentiment » au delà de 500, 01 mètres est une plaisanterie cynique indigne des personnes responsables comme devraient l’être nos dirigeants comptables de la santé de milliers de riverains. Seule la retenue nécessaire à la présente démonstration nous empêche d’exprimer notre juste colère sous une autre forme ! 8/ Les éoliennes souffrent d’un défaut congénital, à savoir leur intermittence : pas de vent, pas d’électricité. Les publicités vantant le nombre de foyers alimentés par une implantation nouvelle d’éoliennes sont totalement mensongères, car elles sont basées sur la puissance installée et non sur la production réelle, qui, elle, dépend du vent ; le rapport entre la puissance installée et la production (taux de charge) est d’environ 21 %, comme expliqué sous le § 2 ci-dessus. Dans un livre récent, M. Rémy Prud’homme « Le Mythe des énergies renouvelables » 2017, L’Artilleur, a consacré tout un chapitre à l’intermittence de la production éolienne. Il note que cette intermittence se caractérise par : - l’amplitude des variations de la production, de 1 à 400 (cf. p. 115) - la brutalité des variations de la production qui peut varier de +35%, dans l’exemple choisi, entre 15 h et 17 h, et de + 31 % de 17 à 19 h, soit une hausse globale en deux heures de 78 %, faisant passer la part de l’éolien dans la production d’électricité nationale de 2,4 % à 3,9 %. cf. p. 118, Ceci entraine l’obligation pour les autres sources de production de s’adapter (cf. p.118), car la production électrique éolienne, non stockable, doit être immédiatement versée dans le réseau. Cette « adaptation » a des conséquences économiques importantes ; pour être « pilotables », les sources d’électricité nucléaire ou centrales fossiles ont néanmoins des exigences de productivité inhérentes à tout moyen de production, qui nécessitent une production et une prévisibilité minimales des besoins, ne serait-ce que pour amortir comme il se doit leurs frais fixes. - l’imprévisibilité des variations (cf. p. 119) : « non seulement cette électricité est intermittente, mais elle l’est d’une façon aléatoire, largement imprévisible, et de toute façon incontrôlable » ; c’est la raison pour laquelle la puissance installée des renouvelables, sur laquelle RTE et les syndicats éoliens communiquent « est particulièrement inadéquate, pour ne pas dire trompeuse ou mensongère ». Ainsi, ajoute l’auteur, « un MW éolien ne peut absolument pas être comparé, et/ou ajouté, à un MW nucléaire. Non seulement il produit quatre fois moins d’électricité (de MW), mais il les produit de façon intermittente et aléatoire ». Ce qui souligne bien la nécessité de maintenir parallèlement à la croissance de l’éolien, des moyens de production pilotables, disposant d’une souplesse d’utilisation, apte à s’adapter aux brusques variations, dans les deux sens, de la production éolienne, même si cette solution est loin d’être la panacée, car elle renchérit le coût de production du kw/h produit par ces moyens. Compte tenu de cette souplesse nécessaire, c’est principalement les centrales thermiques – au fuel, au gaz naturel ou au charbon - fortes émettrices de CO2 - qui jouent ce rôle de soupape d’adaptation. C’est pour cette raison que l’Allemagne, qui s’est résolument tournée vers l’éolien, est le premier émetteur de gaz à effet de serre d’Europe. Ainsi, le bilan carbone de la production d’énergie éolienne – c’est-à-dire le calcul des émissions de CO2 produites par l’ensemble des étapes de la construction et de l’édification d’une éolienne, -, qui, en lui-même est loin d’être neutre - cf. ci-dessous § 9 -, doit tenir compte, comme facteur additif, des émissions de CO2 résultant du fonctionnement des centrales thermiques, moyen inévitable de pallier l’absence de production éolienne et solaire. La situation est d’autant plus grave que le développement de l’éolien, couplée à la baisse programmée du nucléaire sous la pression des écologistes et d’ONG doctrinaires exigera le maintien, voire l’accroissement de cette production carbonée. Les syndicats éoliens combattent cet argument en affirmant que le jour où le territoire français sera entièrement couvert d’éoliennes, les centrales thermiques n’auront plus leur utilité, par la vertu du foisonnement des régimes de vent, sensé pallier les faiblesses du vent d’une région à l’autre à un moment donné. Ce raisonnement est faux, car il est établi que lors de périodes froides, - donc quand la demande d’électricité est la plus forte –, l’apport de l’énergie éolienne est proportionnellement plus faible, en raison de la faiblesse des vents, due à la situation anticyclonique. cf. https://lenergeek.com/2018/11/05/jean-marc-jancovici-petrole-politique-energetique/ A noter d’ailleurs que la légère baisse de la production nucléaire, couplée à l’augmentation de la production des centrales thermiques, conséquence de l’augmentation de la production éolienne, aussi faible soit-elle, ont entrainé une augmentation des émissions de gaz à effet de serre en 2017, comme indiqué sous le § 2. Les émissions de gaz à effet de serre nationales ont ainsi dépassé en 2017 de 6,7% le budget carbone, c'est-à-dire le volume maximum d'émissions de gaz à effet de serre censé ne pas être dépassé pour que la France respecte ses engagements de lutte contre le réchauffement climatique. https://www.geo.fr/environnement/emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-la-france-en-dehors-des-clous-192466 9/ Il faut bien être conscient que l’image de l’énergie éolienne, énergie « verte, pure, gratuite…… », outil de communication des syndicats éoliens, ne correspond nullement à la réalité. En effet, rien n’est plus anti-écologique que la fabrication, la construction et le transport d’une éolienne, sans parler de son fonctionnement, destructeur par définition, de l’environnement, comme exposé ci-dessus sous les § 3,4 et 5. Le tableau ci-dessous (p. suivante, colonne de droite, car la puissance 3 MW est la norme depuis longtemps) illustre les tonnages (t) de béton et d’acier mis en jeu pour : - les fondations d’une éolienne : 1176 t, dont 1140 t de béton et 36 t d’acier - le fût de chaque éolienne, constitué de 160 t d’acier - la nacelle et tout ses constituants pèsent 68 t, principalement d’acier, aluminium, et de cuivre - le rotor, auquel sont rattachées les pales, pèse 40 t. Les pales, au nombre de trois, en fibre de verre, renforcée avec époxy et fibre de carbone ont un poids unitaire de 13, 3 t et une longueur de 57 m (modèle Vestas 117). On imagine les quantités de CO2, donc l’atteinte à l’environnement, que la fabrication de ces différents constituants dégage dans l’atmosphère. Il faut y ajouter le coût énergétique du transport de ces différents éléments, par des engins spéciaux, sur des milliers de kilomètres, - car les éoliennes sont toutes importées -, avec la nécessité d’aménager des routes et des ronds-points compte-tenu du poids des convois et de leur débattement. TABLEAU IMPOSSIBLE A RESTITUER ! C. Crawford, « Life cycle energy and greenhouse emissions analysis of wind turbines and the effect of size on energy yield », Renewable and Sustainable Energy Reviews, n° 113, pp. 2653-2660, 2009. Les travaux de génie civil surface conduisent à aménager les surfaces de montage, grutage et de stockage des matériels, d’une superficie de 1610 m2 par éolienne (source Dossier Etude d’impact Quadran Projet éolien Montlouis/Ineuil 2015, p. 91/183). La réalisation d’un fond de fouille par éolienne nécessite le déplacement de 1000 à 1500 m3 de terre, du fait d’un creusement sur une profondeur de 2 à 4 m et sur un diamètre de 15 à 30 m. Afin de fixer précisément les idées, voici la description du chantier, extraite de l’Etude d’impact précitée, p. 95/183 : « Le chantier sur le site se déroule en plusieurs phases : - réalisation des chemins d’accès et des aires stabilisées de montage et de maintenance, - déblaiement des fouilles avec décapage des terres arables et stockage temporaire de stériles avant réutilisation pour une partie et évacuation pour les autres, - creusement des tranchées des câbles jusqu’au poste de livraison, - acheminement, ferraillage et bétonnage des socles de fondation, - temps de séchage (un mois minimum), puis compactage de la terre de consolidation autour des fondations, - acheminement des mâts (4 pièces), des nacelles et des trois pales de chaque éolienne, - assemblage des pièces et installation (quand les conditions climatiques le permettent), - compactage d'une couche de propreté au-dessus des fondations, - décompactage et redisposition d'une couche de terre arable sur une fraction de l'aire d'assemblage, destinée au dépôt des pales avant assemblage. Pour chaque éolienne, environ 123 camions, grues ou bétonnières sont nécessaires à sa construction : - composants éoliennes : 15 camions, - grues : 2 grues + 2 camions, - ferraillage : 4 camions + 1 grue, - fondation : 80 toupies, - évacuation des stériles : 19 camions bennes. La mise en place d’un tel chantier nécessite, du fait de sa durée (transport, montage, fondations et réseaux) et du nombre de personnes employées, l'installation d’une base-vie. Une base-chantier sera donc réalisée (environ 1 000 m2) à côté du poste de livraison. Elle sera constituée de bungalows de chantier (vestiaires, outillage, bureaux) et sera équipée de sanitaires. Elle sera provisoirement desservie par une ligne électrique et une ligne téléphonique ». La construction des éoliennes nécessite par ailleurs l’utilisation des « terres rares », dont l’exploitation en Chine se fait dans des conditions sanitaires et environnementales scandaleuses, sur lesquelles aucun écologiste – ne s’est jamais ému ; ce sont entre autres le néodyme et le dysprosium, dont les propriétés magnétiques sont nécessaires dans les éoliennes à aimants permanents. Ainsi, pour fabriquer une éolienne de 3 MW, la compagnie Frontier Rare Earths, spécialisée dans le domaine des terres rares, cite des quantités de terres rares allant jusqu’à 2 700 kg  https://www.contrepoints.org/2013/11/05/145159-eoliennes-terres-rares-et-desastre-environnemental-une-verite-qui-derange Notons que les pales des éoliennes sont faites de multiples couches de fibre de verre collées avec des résines de polyester, et sont très difficilement recyclables.  Afin d’être complets, signalons que chaque éolienne consomme 400 à 500 litres d’huile synthétique, hautement polluante, afin de lubrifier les différents éléments constitutifs, avec des risques de fuites fréquents. Le site ci-dessous décrit un tel incident, arrivé en janvier 2012, sur une centrale éolienne en Belgique et la pollution qui en est découlée. http://ekopedia.osremix.com/_C3_89nergie__C3_A9olienne 10/ L’engouement des promoteurs pour l’éolien s’explique par l’effet d’aubaine financier, en raison du régime d’aide dont le secteur bénéficie. Ce régime - mis en place en 2001 par le Gouvernement Jospin et son ministre écologiste Yves Cochet – est fondé sur l’obligation de rachat, par EDF, au triple de sa valeur, de l’électricité produite par tout promoteur éolien. Il a permis à ces industriels, en quasi totalité d’origine étrangère plus ou moins opaque, ou à de grands groupes énergétiques français – EDF, Engie, Total…-, souhaitant « verdir » leur image de marque - de constituer des fortunes indues, financées par les clients d’EDF et depuis peu par les contribuables. Le poids financier pour la collectivité a été mis en relief par la Cour des Comptes dans son Rapport très complet, sous : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2018-04/20180418-rapport-soutien-energies-renouvelables.pdf, auquel nous renvoyons ; il faut néanmoins extraire le paragraphe suivant, qui fixe les idées sur l’importance du soutien de l’Etat aux EnR. En substance, la dette de l’Etat envers les promoteurs, principalement éoliens, résultant des engagements souscrits jusqu’à fin 2017 à leur égard, en raison de cette obligation d’achat, s’élève à 121 milliards d’€ ! « 1 - Un poids prépondérant des charges engagées Les énergies renouvelables électriques et l’injection de biométhane sur le réseau de gaz sont soutenues principalement par des mécanismes d’obligation d’achat ou de compléments de rémunération (cf. supra), par le biais de contrats pouvant porter sur une durée de 20 ans. La décision de soutien produit ainsi des effets et engage la puissance publique pendant toute la durée du contrat. Dès lors, les charges actuelles du soutien public aux énergies renouvelables électriques résultent de la somme des contrats passés et toujours en vigueur. Les premiers contrats de soutien datent du début des années 2000 et peu sont arrivés à échéance. D’après la CRE102, pour les cinq prochaines années, 94 % des charges prévisionnelles en matière d’EnR sont d’ores et déjà engagées. 84 % du montant des charges de 2023 relèveront encore de dépenses engagées avant 2017 (6,5 Md€ sur un engagement total de 7,8 Md€). Ainsi, les engagements pris jusque fin 2017 représenteront 121 Md€ – en euros courants – entre 2018 et l’échéance des contrats (la plus tardive intervenant en 2046) La charge annuelle des engagements passés ne diminuera donc significativement que postérieurement à 2030, lorsque le poids des engagements antérieurs à 2011 s’estompera ». Voilà beaucoup d’argent dépensé au regard des maigres contreparties en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, comme nous l’avons expliqué ci-dessus. 11/ Les promoteurs éoliens interviennent auprès des agriculteurs pour leur arracher, des baux emphytéotiques leur permettant d’implanter leurs engins, en faisant miroiter un modeste loyer annuel, sans indiquer qu’à l’issue des baux, les éoliennes en fin de vie leur reviendront en toute propriété, à charge par eux d’en financer le démantèlement, d’un coût hors de proportion avec la provision règlementaire que les promoteurs doivent constituer en prévision de ce démantèlement (rapport d’un à dix). Ils font le siège des communes et des communautés de communes en leur promettant des avantages financiers, en échange de leur accord ; ainsi, les décisions de ces collectivités sont loin d’être motivées par l’objectif de favoriser la transition énergétique, mais par celui, plus terre à terre, de compenser la diminution des dotations de l’Etat. 12/ Un projet éolien, a fortiori la mise en service des éoliennes produisent le plus souvent un délitement grave du lien social dans les villages concernés ; là où régnait la paix sociale, apparaissent deux camps vite ennemis : ceux qui tirent profit des prébendes des promoteurs d’un côté, ceux qui verront leur cadre de vie et leur santé mis en danger, de manière continue par les nuisances visuelles et sonores des éoliennes. On renvoie aussi au témoignage édifiant de Jean Marty, agriculteur retraité, porte parole d’""Agir pour le Lévezou"", lors de l'émission de Bruno Duvic “Partout en France”, France Inter le mardi 16 février 2016, cité dans le dossier constitué par le Stop Eole - Collectif Auvergne, à lire sous : http://www.epaw.org/documents/Eolien_AURA_Dossier_v12Mai_Final.pdf 13/ Les projets éoliens, débattus au sein des conseils municipaux donnent lieu à de féroces débats et l’on constate que bien souvent les conseillers, qui ont intérêt à la construction des éoliennes, en raison de la location de leurs terres aux promoteurs pour y implanter une ou plusieurs éoliennes, votent en faveur du projet. Ce faisant ils commettent une infraction pénalement réprimée par l’article 432-12 du code pénal, qualifiée de « prise illicite d’intérêt » et nombreux ont été les élus condamnés sur cette base ; cf. : http://www.economiematin.fr/news-eolien-prise-illegale-interetplaintes-promoteurs-marin On trouvera sous le lien suivant une affaire jugée le 14 février 2019 par le Tribunal Correctionnel de Poitiers dans laquelle deux maires et deux conseillers municipaux étaient poursuivis pour avoir commis ce délit. https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/eoliennes-dans-le-sud-vienne-quatre-elus-ruraux-a-la-barre Bien que cette pratique ait déjà été dénoncée par le Service Central de Prévention de la Corruption dans ses rapports de 2013 (cf. p.119 et ss.) et 2014 (cf.p.129 et ss.), avec de nombreuses décisions de justice citées, on constate ainsi qu’en 2019 les pratiques frauduleuses que génèrent l’installation des centrales éoliennes perdurent. https://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/164000748.pdf Il y est fait d’ailleurs expressément allusion dans l’exposé des motifs de la demande de création de la Commission d’enquête citée ci-dessus (cf. §1). 14/ Les relations entre les syndicats éoliens, les gouvernements et les majorités parlementaires illustrent l’efficacité du lobbying mené par les premiers. La loi d’août 2015, sur la « Transition énergétique », témoigne de cette pression, notamment par le refus de porter à 1000 m la distance entre les éoliennes et les habitations, pourtant votée en première lecture par le Sénat. Il est bon de savoir que le Ministère de la Transition Ecologique et solidaire a créé en son sein un « Groupe de travail national éolien », qui a travaillé d’octobre 2017 à janvier 2018, sous la direction de M. S. LECORNU, à l’époque Secrétaire d’Etat, le même qui s’est vu confié le 9 janvier dernier, avec E. Wargon, la coordination du Grand Débat National…. L’objectif de ce groupe était selon les termes du Ministère « d’aboutir à des mesures permettant une accélération du rythme de développement de l’éolien terrestre et une simplification de la réglementation tout en garantissant la protection des riverains, de l’environnement et des paysages ». Le fait d’armes de ce groupe de travail, composé notamment de députés tout acquis à la cause éolienne et de représentants des professionnels de l’éolien, - sans aucun représentant des syndicats de défense des riverains, bel exemple de démocratie, - a été de supprimer le double de degré de juridiction, principe fondamental d’une justice démocratique (décret du 29 novembre 2018). En effet, la compétence du tribunal administratif est supprimée au profit de celle, en premier et dernier ressort, de la lointaine Cour d’appel administrative. Pour ce qui concerne une partie de la région Centre-Val de Loire, par exemple, le T.A. d’Orléans ne sera plus compétent et il faudra aller à Nantes pour tenter d’obtenir justice. Cette suppression touche toutes les matières concernant l’éolien, notamment les autorisations d’exploiter les éoliennes pour lesquelles les riverains concernés et les associations, le plus souvent aux faibles ressources, qui les défendent devront engager des frais considérables par rapport à la situation actuelle (avocat obligatoire, frais de transport, moindre connaissance par les magistrats des lieux concernés…). Un autre exemple illustrant la toute puissance du lobby éolien auprès du ministère de la Transition Ecologique est le décret du 24 décembre 2018, qui instaure une expérimentation dans deux régions, visant à supprimer les enquêtes publiques, notamment pour la construction d’éolienne. Cette procédure sera remplacée par une consultation du public par Internet, rendant ainsi la connaissance des projets et des milliers de pages les décrivant largement plus difficile et supprimant le lien de proximité entre les riverains concernés et le commissaire-enquêteur. On note la vive réaction de M. Xavier Bertrand, président de la Région Hauts de France, qui est l’une des deux régions avec la Bretagne soumise à cette expérimentation, cf. : http://www.courrier-picard.fr/166995/article/2019-02-19/xavier-bertrand-defend-les-enquetes-publiques-lancienne. A noter que dans les deux cas, la prise de ces décrets a été précédée d’une consultation du public sur le site du Ministère, qui a donné lieu à chaque fois à des prises de position denses et argumentées, nombreuses (environ 2200 dans le premier cas et 2900 dans le second) et à une écrasante majorité hostiles aux deux projets en cause. Le résultat de ces deux consultations a fait l’objet d’un total mépris de la part des services de M. LECORNU, les deux décrets ayant été publiés sans qu’aucune modification n’intervienne : voilà un bel exemple de démocratie, dont on peut redouter qu’il se reproduise pour le présent Grand Débat….. Un recours en Conseil d’Etat a été engagé contre ces deux décrets, par plusieurs associations de défense des riverains et de protection de l’environnement et des paysages. Autre exemple du lobbying pro-éolien : les représentants des associations de protection du patrimoine et des paysages sont remplacés dans les Commissions Départementales de la Nature, des Sites et des Paysages (CDNSP), par ceux des organisations professionnelles éoliennes (SER et FEE), juges et parties. 15/ Sur le plan économique, les centrales éoliennes conduisent à une dépréciation des propriétés de l’ordre de 30 à 40 %, chiffre reconnu par une jurisprudence bien établie, née des litiges entre acheteurs et vendeurs et confirmée par les notaires et agents immobiliers des zones concernées ; en effet, qui voudrait acheter une propriété à proximité d’une centrale éolienne, compte-tenu des troubles de jouissance établis que devra souffrir le futur acquéreur. Autre conséquence de cette atteinte au marché immobilier : la baisse des transactions concernant des vieilles propriétés en zone rurale porte un coup fatal aux entreprises du bâtiment et aux artisans locaux qui perdent ainsi un domaine substantiel de restauration du patrimoine, d’où une nouvelle source d’appauvrissement de nos campagnes, qui s’ajoute à l’atteinte au tourisme déjà cité. 16/ On doit enfin s’interroger sur les conséquences du développement de l’éolien sur notre balance commerciale, la totalité des éoliennes étant importée ; de fabricants étrangers, comme Vestas, Nordex ou Siemens. Par ailleurs, c’est bien à l’étranger que se sont constitués les lieux d’emploi significatifs, et non en France. 17/ Pour l’ensemble de ces raisons, nous demandons l’arrêt du programme d’extension des centrales éoliennes en France

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui

Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
La mise en place des éoliennes à 600m de notre propriété détruira notre cadre de vie, mettra en danger notre santé (nous sommes ma femme et moi cardiaques). Les habitants des grandes villes accepteraient-ils une telle situation ? Non ! alors pourquoi créer deux catégories de Français ?

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui

Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
oui, touts les jours en triant nos déchets, en nous chauffant par géothermie et en luttant contre le développement de l'éolien, tout à fait anti-écologique, comme démontré dans la réponse sous la deuxième question.

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
remplacer l'un de nos deux véhicules diesel (totalement indispensables car nous habitons au milieu des champs) par une voiture électrique, si le coût de celle-ci baisse significativement

Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
Une baisse des impôts à la hauteur des sommes considérables versés aux financiers de l'éolien, qui ne cherchent, comme toute entreprise qu'à servir des dividendes à leurs actionnaires, dividendes payés par les clients d'EDF, c'est à dire tous les contribuables.

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Non

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
NON avons déjà mis en place un chauffage par géothermie

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Non

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
Je ne vois que la solution du futur : le télétransport !

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Le transport à la demande

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ? [Autres]
à condition qu'il soit à coût égal par rapport à l'utilisation actuelle de la voiture

Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
Le Conseil régional

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
montrer l'exemple en arrêtant l'éolien, comme de nombreux pays sont en passe de le faire

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
OUI : lancer des études épidémiologiques sur les troubles sanitaires causés chez l'Homme et l'Animal par les éoliennes. Pourquoi notamment l'incidence des infrasons n'est-il pas pris en compte dans l'étude sonore de l'étude d'impact.


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