Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Voir ci-dessous
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Non
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Non
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Non
Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Le transport à la demande
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Voir ci-dessous
Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Je suis un cadre retraité, ayant travaillé à EDF, principalement dans la production nucléaire. Je vis actuellement dans une petite commune rurale de 400 habitants. J'ai un engagement associatif pour l'insertion des jeunes dans le monde professionnel et pour les créateurs/repreneurs d'entreprises. Je saisis l'occasion extraordinaire de ce grand débat pour soumettre aux responsables politiques, un certain nombre d'idées issues de mon expérience. Le phénomène des gilets jaunes est l'acmé d'une spécificité française : la défiance généralisée envers tous les pouvoirs et toute les institutions. Il fleurit sur un terreau favorable avec une population caractérisée par une inculture économique stupéfiante et une méconnaissance totale de ce qu'est un Etat de droit. LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE Il y a une urgence climatique : Il faut absolument ne pas dépasser l'augmentation de température moyenne de 2°C. Actuellement nous ne sommes pas sur la trajectoire permettant d'atteindre ce résultat, ce qui veut dire que notre politique n'est pas satisfaisante. Il faut établir et suivre une feuille de route pour notre politique intérieure, notre politique européenne et notre politique étrangère. Notre politique intérieure Notre loi de ""transition énergétique"" est très mauvaise car c'est, en réalité, une loi antinucléaire, une loi fondée sur l'idéologie des ""écologistes politiques"" qui pensent que l'énergie nucléaire est à bannir à tout prix, même au prix de sacrifier la réussite de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Pourtant les résultats de cette politique sont catastrophiques en Allemagne qui a augmenté sa production de gaz à effet de serre et en France où cette production augmente depuis 2014 au fur et à mesure que notre pays se recouvre d'éoliennes. Pourquoi cette politique dite ""écologique"" produit-elle des résultats opposés au but recherché ? Parce qu'on s'acharne à baisser la part du nucléaire dans la production d'électricité, alors que notre électricité est déjà décarbonée à 90% grâce à notre production nucléaire et notre production hydraulique. Grâce au programme nucléaire lancé en 1973, aux compétences accumulées par l'exploitant nucléaire EDF et à la vigilance des autorités de sûreté indépendantes, nous avons la chance de disposer d'une énergie abondante et bon marché décarbonée, continuons cette politique sans la modifier. Notons que le développement de cette énergie n'a nécessité aucune subvention et a conduit à une baisse continue du coût de l'énergie produite. La limitation de 50 % d'énergie nucléaire n'a aucun fondement rationnel : elle est le résultat d'une négociation Aubry/Duflot avant l'élection présidentielle de 2007 pour attirer les voix écologistes au profit du candidat socialiste ; il vaut mieux écouter les experts des systèmes électriques que les partis politiques ! Les quelques milliards d'euros de dépense publique pour les subventions aux énergies éoliennes et photovoltaïques sont strictement inutiles puisqu'ils ne contribuent pas à la baisse de production de gaz à effet de serre. Signalons que les panneaux photovoltaïques produits en Chine ne sont bénéfiques pour le climat qu'au bout de dix ans, compte tenu de l'énergie carbonée qu'il a fallu pour les fabriquer. L'arrêt de ces subventions permettraient de diminuer le montant de la CSPE et donc de limiter la hausse du prix de l'électricité, produit très sensible pour le coût de la vie des ménages modestes. Concernant l'implantation des éoliennes, il est nécessaire d'étudier à qui profitent ces subventions, de vérifier l'absence de corruption et de revoir les critères de décision : il semble bien que les décisions soient souvent prises en dépit de l'opposition des populations locales. Notre politique européenne La politique des Autorités européennes est également inspirée de l'idéologie des partis dits écologistes : elle se décline en un objectif de production d'énergies renouvelables au lieu de se décliner en objectifs de baisse de production de gaz à effet de serre : les plans d'action ne peuvent être identiques pour, d'une part, des pays qui produisent leur électricité en grande partie avec des énergies fossiles comme la Pologne et, d'autre part, la France qui produit une électricité très largement décarbonée. La politique européenne pourrait porter sur l'optimisation des réseaux électriques en renforçant les lignes entre réseaux nationaux pour constituer un réseau européen, permettant de diminuer les investissements en capacité de production. Il pourrait y avoir une politique européenne sur les transports afin de limiter les transports routiers au profit des transports par le rail. De même, une politique européenne pourrait coordonner les recherches sur les moyens de stockage de l'énergie électrique. Il faudrait une politique européenne sur la taxe carbone avec l'étude de son application aux transports maritimes et aériens.. Notre politique extérieure L'assistance aux pays en voie de développement devrait prendre en compte la politique de transition énergétique visant à aider ces pays à la réussir en contribuant à l'objectif des 2°C d'augmentation de la température moyenne.
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