Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
La biodiversité et la disparition de certaines espèces
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Interdiction de la chasse, des lâchers d'animaux, du nourrissage des espèces en surnombre (sangliers). Laisser revenir les prédateurs naturels (Loups, Lynx, Ours) qui sont les seuls régulateurs légitime. Ne pas oublier que la nature n'a pas besoin de l'homme, et que c'est lui qui dérègle tout ! Interdire l'utilisation de tous les pesticides, herbicides, antibiotiques dans les élevages. Imposer aux pharmacie la vente des médicaments au comprimé, de façon a voir la quantité nécessaire exact, et ne pas gaspiller tout en enrichissant les laboratoires: une bonne partie de ces excédents de médicaments non consommés finissent dans la nature, dans les nappes phréatiques ...
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui
Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Canicules à répétition, phénomènes atmosphériques de plus en plus violents, tempêtes, ...bientôt des tornades ?
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Je ne consomme plus de viande, je limite mes déplacements, je choisi uniquement des produits labellisés BIO en FRANCE, je n'utilise pas de plastique, je limite mes déchets
Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Des infrastructures et des moyens de transports en communs gratuits et adaptés aux zones rurales.
Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
De vraies aides à l'achat, non verrouillées par l'installation obligatoire par un professionnel ce qui est une vague arnaque: beaucoup de bricoleur sont tout aussi capables (pour ne pas dire mieux) d'installer des équipements solaires thermodynamiques et/ou photovoltaiques
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Non
Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Les transports en commun, Le transport à la demande
Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
L’ÉTAT
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Si déjà la France était bon élève, elle serait en mesure de partager ses choix: mais ce n'est pas du tout le cas actuellement
Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
I. Les mesures en faveur des animaux dits « de consommation » L’élevage est responsable d’un désastre écologique : il est la principale cause du réchauffement climatique. L’élevage et l’abattage sont aussi la cause d’une inutile souffrance des animaux : il est scientifiquement prouvé que l’on n’a pas besoin de protéines carnées pour être en bonne santé et qu’au contraire l’alimentation végétale est source de bonne santé. L’OMS atteste par exemple de la cancérogénicité de la viande rouge. (1) L’éthique, la santé humaine et de la planète appellent une nécessaire réduction de la consommation des protéines carnées. 1) Incitation à la diminution de la consommation des protéines carnées au profit des protéines végétales. 2) Inciter les éleveurs et les pêcheurs à se reconvertir, par exemple, vers les métiers de l’agriculture bio-végétale qui leur assurera indéniablement de meilleurs revenus. Le financement de leur formation sera assuré par l’Etat. Pour ce faire, il suffira de transférer progressivement les subventions publiques des filières « viande » et « poisson » vers l’agriculture bio. (2) (3) II. Les mesures contre la corrida La corrida est un spectacle qui consiste à torturer un bovin : il est piqué tout au long de la représentation et achevé à coups de poignard. Cette pratique est subventionnée par les collectivités territoriales, bien qu’ultra-minoritaire et réprouvée par la quasi-totalité de la population. (4) (5) 1) Abolir la corrida, spectacle barbare et stérile, par la suppression du septième alinéa de l'article 521-1 du Code pénal. 2) Fermeture des écoles taurines, écoles de la violence, qui exercent les enfants à la torture sur des veaux par armes blanches. III. Interdire les combats de coqs Abolition des combats de coqs par la suppression du septième alinéa de l'article 521-1 du Code pénal. IV. Les mesures contre la chasse Actuellement, la chasse n’est plus du tout une nécessité pour se nourrir : elle est une chasse de loisir qui ne « divertit » qu’une infime partie de la population. Le nombre de chasseurs diminue considérablement et peu de citoyen-ne-s l’affectionnent pour sa cruauté gratuite. Parfaitement gratuite en effet car l’argument dont se parent les chasseurs : le maintien de l’équilibre de la faune sauvage est biaisé. Tous les animaux ont leur rôle dans l’écosystème qui n’a pas besoin de la chasse pour les « réguler ». Leur mise à mort n’est donc pas justifiable. 1) Abolition immédiate des pratiques de chasse les plus atroces comme la chasse à courre, le piégeage, le déterrage qui consiste à capturer un renard ou un blaireau en insérant des chiens dans son terrier pour l’acculer, le mordre et le faire sortir. L’animal est ensuite extirpé avec une pince métallique et tué à coups de dague ou de pelle ! 2) Ôter le rôle de protection de la nature aux chasseurs pour le confier à des organismes de protection réelle. 3) Régulation du nombre d’animaux, au besoin, via une stérilisation par voie orale, entièrement réalisable et à moindre coût. V. Les mesures contre l’expérimentation animale La plupart des produits que nous utilisons au quotidien (médicaments, cosmétiques, produits ménagers, cigarettes, rasoirs, voitures etc) sont testés sur les animaux. Ces tests sont réputés pour leur grande cruauté. Il faut savoir que ces tests sont totalement inutiles et même dangereux pour la santé. De nombreux produits, en effet, ont été mis sur le marché car ils avaient produit les effets attendus sur l’animal et se sont révélés toxiques pour l’être humain. Le modèle animal n’est pas le modèle humain. L’expérimentation animale, également dans la recherche scientifique fondamentale, est un archaïsme, pléthore de spécialistes le plaident. 1) Remplacer l’expérimentation animale dans tous les domaines pour la remplacer par les méthodes substitutives qui sont plus fiables scientifiquement, plus économiques et totalement éthiques. 2) Transférer les subventions étatiques pour l’expérimentation animale vers la recherche scientifique sans l’utilisation d’animaux. VI. Arrêt de la détention des animaux dans les représentations de cirques Dans les cirques, l’on force des animaux à effectuer des tours contre-nature au moyen de techniques de dressage qui les font souffrir autant moralement que physiquement. Pourquoi cela puisqu’un beau spectacle de cirque ne nécessite pas la présence d’animaux ? L’oppression d’êtres vivants peut-elle être un spectacle ? Est-elle un modèle pour les enfants qui assistent en grand nombre à ces représentations ? De nombreux pays l’ont interdite : Belgique, Grèce, Autriche, Portugal, Suède, Inde, Mexique, pour ne citer que quelques-uns. VII. Fermeture des zoos, ménageries et delphinariums avec placement des animaux dans des sanctuaires Comme pour l’être humain, la claustration est une réelle souffrance pour les animaux. Le rôle pédagogique dont s’affuble les zoos est un coup de marketing qui dupe le public : on ne tire aucun enseignement scientifique de l’observation d’un animal emprisonné. Seule l’observation de celui-ci dans son milieu naturel fait sens car le comportement d’un animal extrait de son écosystème originel n’est pas représentatif de celui de son espèce, il est au contraire dévoyé par les conséquences catastrophiques de la détention. VIII. Les animaux domestiques Bien que d’avantage affectionnés par les gens car vivants à leurs côtés, ceux-ci ne sont pas épargnés des maltraitances. Par ailleurs, les refuges sont bondés et ne parviennent pas à faire face à cette situation catastrophique, à l'accueil de ce flux massif d'animaux abandonnés. 1) Construction de nouveaux refuges, financée par l’Etat. 2) Stérilisation maximale obligatoire des animaux de compagnie, et financée par l'Etat pour les gens sans ressources. (6) 3) Durcissement notable des lois contre l’abandon et la maltraitance. (7) IX. Problématique de l’habillement Beaucoup de vêtements, chaussures et accessoires de mode, de bijoux, de décoration etc, sont faits à base de matières provenant des animaux. Or il existe d’autres matières, synthétiques et végétales, qui sont moins onéreuses et moins polluantes contrairement aux idées reçues. 1) Interdire l’importation et la commercialisation de la fourrure. Les conditions d’abattage sont particulièrement sordides : les animaux sont très souvent dépecés vivants. 2) Fermeture des élevages qui détiennent les animaux pour leur fourrure à l’instar du Royaume-Uni, de l'Irlande du Nord, des Pays-Bas, de l'Autriche, la Slovénie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, la Suisse. 3) Mesures incitatives à l’achat de matières ne provenant pas d’animaux (exemple : TVA éthique). X. Pour une alimentation saine et éthique Il est maintenant prouvé scientifiquement que l’alimentation végétale est très bonne pour la santé et a un impact positif sur l’environnement. Un grand préjugé a été démonté, il est temps d’en récuser un autre : elle serait fade et triste. Elle est au contraire savoureuse et sa popularité est grandissante. Notons enfin qu’elle coûte moins cher que le régime omnivore. 1) Promotion de l’alimentation végétale via des campagnes publicitaires et à l’école. 2) Assurer la présence quotidienne de menus bio-végétaux dans la restauration collective : entreprises, écoles, universités, hôpitaux et prisons. 3) Intégrer aux programmes scolaires une initiation à la nutrition. 4) Valoriser la consommation de produits bios, locaux et de saison et interdire la culture OGM. 5) Repenser la formation des personnels du monde médical concernant la nutrition. 6) Mettre en place une répartition plus éthique de la TVA : l’augmenter sur les produits carnés et la diminuer pour les produits végétaux.""
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