Intégralité de la contribution intitulée "Raisonnons un peu en dehors des lobbies écolos et chiffrons chaque mesure"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 27 janvier 2019 à Le Garric .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
La déformation de la vérité par les médias et le catastrophisme véhiculé

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Donner une bonne formation scientifique aux journalistes.
Arrêter de faire croire que l'air est de plus en plus pollué : les taux de pollution actuels n'ont rien à voir avec ceux des années 50 à 70 (le smog londonien tuait dans ces années).

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Non

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Non

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Ma chaudière est entretenue tous les ans et je ne prends pas ma voiture pour de petites distantes. Elle m'est malheureusement nécessaire pour mon travail et je ne souhaite pas voir son coût d'utilisation exploser sous les taxes.

Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
Je ne souhaite pas changer de comportement. Je ne désire pas la décroissance promulguée par l'ensemble des médias et politiques français. Je souhaite une évolution vers une économie décarbonée qui ne remette pas notre façon de vivre en cause mais qui soit intelligemment construite (développement du nucléaire, recherche sur la fusion de l'atome, développement de l'énergie hydro-électrique, recherche sur les moteurs à hydrogène), évolution douce et non contrainte par des taxes en tous genres.

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
Je vais changer ma chaudière vieille de 20 ans prochainement pour adopter une chaudière à gaz à condensation. Je ne suis même pas sûr que l'économie de gaz permis par ce changement couvre l'énergie nécessaire pour la destruction de l'ancienne chaudière el la fabrication e la nouvelle).
Par contre, si l'ensemble de mes concitoyens chauffaient leur foyer à maximum 19°C (16 à 17°C la nuit) tel que je le pratique, la France tiendrait ses engagements en matière de réduction d'énergie sans aucune autre mesure.

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Non

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ? [Autres]
Je souhaite conserver le droit d'utiliser ma voiture, ce tant que je n'aurai pas le métro au pied de chez moi dans ma ville de 10000 habitants

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
PRODUCTIONS AGRICOLES CONVENTIONNELLES ET BIOLOGIQUES
Dans les années 1980, les lobbies écologistes qui nous martèlent aujourd'hui un discours catastrophique permanent nous promettaient que nous ne pourrions pas nourrir 7 milliards d'humains : la famine a reculé dans le monde depuis cette époque. Effectivement, l'agriculture s'est développé grâce à des techniques modernes et l'utilisation de produits issus du génie humain.
Arrêtons en permanence de faire croire que les produits phytosanitaires créés par l'homme sont plus toxiques que les produits pseudo-naturels utilisés par l'agriculture biologique. Les produits synthétiques doivent faire l'objet d'études d'efficacité, de toxicité et de persistance dans l'environnement auxquelles ne sont pas soumis les produits "naturels". Qui est le plus génotoxique, cancérigène, persistant dans l'environnement, toxique pour les animaux aquacoles entre le glyphosate et le sulfate de cuivre utilisé dans la bouillie bordelaise ?
Arrêtons cet agribashing permanent : dans mon métier, je suis tous les jours en contact avec des éleveurs, qui aiment leur métier et leurs animaux. Les discours constamment répétés des lobbies verts et relayés par les médias finissent par avoir un effet sur leur moral et expliquent sans doute une part des suicides dans ce milieu. Aujourd'hui un agriculteur nourrit plus d'une centaine de personnes et cette centaine de personnes complètement formatée par les discours médiatiques et complètement déconnectée de la réalité de l'élevage et de l'agriculture essaie de leur apprendre comment travailler ! Cherchez l'erreur.
Il s'agit aussi de dire la vérité à mes concitoyens : En prenant par exemple le blé, il faut savoir que les rendements en agriculture biologiques sont inférieurs à plus de 30% par rapport à l'agriculture conventionnelle : si l'on convertit l'ensemble de notre agriculture vers la production biologique, les coûts alimentaires vont flamber. Combien de gilets jaunes à nouveau sur les ronds-points, combien de manifestations violentes dans les villes ? Mes concitoyens étaient tous favorables à la taxe carbone avant qu'ils n'aient compris que la taxe carbone, c'était aussi la taxe sur les carburants.

AGRICULTURE ET PRODUITS PHYTOSANITAIRES
Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi la longévité continue d'augmenter en France avec tous les produits "toxiques" que nous ingurgitons et respirons comme nous le révèlent les médias journellement ? Les réponses régulières à cette question sont : "Oui, mais demain ?" ou "nos anciens n'ont pas été soumis à tous ces produits". La première est une réponse facile et sans intérêt puisque non vérifiable : L'espérance de vie dans le futur ira forcément vers une limite car nous ne sommes pas immortels (Dieu soit loué, je supporte de moins en moins l'évolution de la société depuis 3,4 ans). Va-t-elle se réduire ? Bien malin qui peut le dire et rien ne l'indique aujourd'hui. Pour ce qui est de nos anciens, ils ont été soumis à des produits beaucoup plus toxiques qu'aujourd'hui, notamment dans le milieu agricole mais aussi dans le milieu industriel.
Les produits phytosanitaires sont-ils aussi dangereux que ce qu'on nous l'assène en permanence ? Les études épidémiologiques qui suivent des cultivateurs, les premiers exposés aux pesticides sur de nombreuses années tant en France qu'aux Etats-Unis montrent qu'ils meurent moins de cancer que le reste de la population mais aussi moins de problèmes cardiovasculaires. En effet, ils fument moins que la population (30% des cancers), ont une activité physique et mangent en général mieux que la population moyenne : or le tabac, l'absence d'activité physique et la malbouffe (dans le sens déséquilibre et excès donc obésité) sont les premières causes de cancer et de mortalité prématurée dans nos sociétés actuelles bien avant les autres causes. Les lobbies verts relayés par les médias et malheureusement suivis par les pouvoirs publics ne se trompent-ils pas de combat dans leurs recherches de l'immortalité ?

ELEVAGES ET RUMINANTS
Un des leitmotivs des lobbies verts dans leur pseudo-lutte contre le réchauffement climatique est la responsabilité des ruminants qui osent éructer du méthane.
Les ruminants sont-ils en augmentation dans le monde ? On nous assène que 40% de la population animale a disparu sur terre. Dans ces 40%, doit se trouver un certain nombre de ruminants (antilopes, gnous, bisons, etc…) : la population mondiale des ruminants est-elle en croissance ?
En France, la population bovine est en diminution.
Accuser les ruminants du réchauffement climatique me semble donc risible et malhonnête. La seule vraie cause, c’est le carbone que l’on va chercher dans le sol et que l’on recrache dans l’atmosphère.
Continuer à diminuer notre élevage bovin me semble dangereux dans un contexte de croissance de la population mondiale : je tiens à ce que mes enfants puis plus tard mes petits-enfants puissent manger. Asséner que réduire la population bovine et la consommation de viande bovine permettra de libérer des surfaces agricoles pour produire des végétaux est stupide et dangereux : les races bovines élevées pour leur viande ne le sont aujourd’hui en France que dans des endroits où les cultures ne sont pas possibles : Sans élevages bovins allaitants, des régions comme le massif central et le centre est de la France disparaissent.
Les bovins sont, de plus, les seuls animaux à pouvoir transformer l’herbe (Eh oui, les vaches mangent de l’herbe, quoi qu’en disent certains) en des produits nutritionnels à forte valeur ajoutée. Ce sont aussi de fantastiques agents de la biodiversité : pas de produits phytosanitaires dans les prairies, en particulier d’insecticides, de la nourriture à volonté (vive les bouses de vaches) et une variété végétale inégalée. Les zones d’élevages sont des sources de biodiversité qu’il faut préserver à côté des zones de grandes monocultures, qui peuvent difficilement l’être.
Nous ne sommes pas des herbivores ! Nous ne digérons pas aussi bien les protéines végétales que les protéines animales qui nous sont donc nécessaires. Idem pour le fer. La vitamine B12 que l’être humain est incapable de synthétiser ne se trouve que dans notre alimentation animale. Même s’il est sans doute possible de baisser notre consommation de viande (mais aussi sans aucun doute notre consommation globale de nourriture), l’alimentation carnée est indispensable à certains âges (enfants durant toute leur croissance, personnes âgées dont les intestins deviennent plus paresseux et moins efficaces dans la digestion des protéines végétales, personnes à forte activité physique). Arrêtons donc la propagation des idées de la secte végane.

ENERGIES ET REDUCTION DES EMISSIONS CARBONEES
La part de la production énergétique liée aux combustibles fossiles est certes à réduire puis à annuler puisqu’elle n’est pas inépuisable et est l’agent majeur du réchauffement climatique. Mais donnons-nous le temps de le faire !
Je ne remercierai jamais assez mes parents et grands-parents qui ont cru au progrès et ont souhaité l’indépendance énergétique de la France. Pourrait-t-on aujourd’hui construire de grands barrages hydro-électriques, seules sources réelles d’énergie renouvelable ? Aurait-on nos centrales nucléaires qui placent déjà aujourd’hui la France dans les pays les plus vertueux en matière d’émission de gaz à effet de serre ? Aurait-on notre électricité aussi bon marché, contrairement à nos voisins allemands, exemples des lobbies écolos, mais deux fois plus pollueurs que nous ?
Donnons-nous du temps, chiffrons honnêtement ce que cela va coûter et écoutons les solutions proposées par les scientifiques, plutôt que de nous plier aux dictats des écolos-bobos ? Pourquoi accorder du crédit au GIEC (Groupe International d’Etudes sur le Climat) lorsqu’il nous parle du réchauffement climatique et le rendre inaudible lorsque, parmi ses solutions, figure l’énergie nucléaire ? A chaque fois que l’on produit du photovoltaïque, que met-on en face et combien cela coûte-t-il (Eh oui, c’est à ajouter au coût du photovoltaïque) quand il fait nuit (bizarre, c’est à ce moment-là que l’on allume les lumières) ou qu’il n’y a pas de soleil ?
Investissons plein pot sur la recherche, notamment sur la fusion nucléaire plutôt que d’investir à fond perdu dans le photovoltaïque et l’éolien à coup de grasses subventions, technologies et produits que nous importons puisque nous ne savons pas les fabriquer.
Annonçons clairement ce qu’entraînent les différentes décisions si nous ne souhaitons pas encore une nouvelle fois des gilets jaunes dans la rue. Je ne souhaite aucunement payer mon électricité au prix allemand (presque 2 fois plus cher que le prix français et pourtant beaucoup plus émetteur de carbone, merci le renouvelable) et pourtant on nous le promet pour les années à venir, non tant à cause d’une augmentation du coût de production que d’une augmentation des taxes.
Je souhaiterai enfin un regard honnête et scientifique sur les motorisations diesel et essence. Les moteurs diesels consomment moins que les moteurs à essence et sont donc sans conteste meilleurs dans la lutte contre le réchauffement climatique. Qu’en est-il réellement de l’émission par ces moteurs de particules fines depuis l’avènement des pots catalytiques ? en émettent-ils plus que les moteurs à essence ? Je n’ai malheureusement aucune confiance dans la réponse sur ce sujet dans les médias ou les politiques.


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