Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
Pourquoi scinder biodiversité et dérèglement climatique (sans S), Nous fonçons dans le mur environnemental : Qu'importe de calmer le climat si on a plus d'abeilles et de biodiversité capable d'assurer un bon équilibre des facteurs environnementaux, et inversement.. Les autres item aussi : Où est donc passé le "en même temps" ?
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Il faudrait évaluer les coûts de sur-pollution de chaque industrie, et les taxer à hauteur de ce que cela coûterait de donner dans une production "réellement" écologique. (aucun profit donc à être négligeant).
Mais Attention ! ! ! Il ne faut pas tuer les petites entreprises : Il s'agirait de financer des associations d'accompagnement et d'évaluation (indépendantes les unes des autres) des entreprises à la transition. Les petites entreprises engageant des frais réellement efficaces à une transition partielle (ou plutôt sur la durée), seraient exemptées à la mesure de leur capacité d'efforts.
De même les produits étrangers (pas de discrimination protectionniste puisqu'au même titre que les entreprises françaises), ce pour protéger les entreprises françaises d'une concurrence déloyale de leur part, vus les surcoûts. afférents.
Bon, pour vendre à l'étranger ce sera plus dur (surcoûts) : mais aussi bien certains étrangers achèteront des produits français uniquement parce que plus éthiques. ( les voitures allemandes étaient achetées pour ça, avant qu'on s'aperçoive qu'ils bidonnaient leur "Deutsch Kalität" écologique). Rien n'empêche d'ailleurs de proposer la même chose aux autres pays européens riches (ou moins riches).
N.B.: Si on considère que le "pouvoir d'achat" soit un thème environnemental (ça impacte l' "environnement" social et matériel des précaires), une politique de taxation des entreprises ne respectant pas les droits sociaux fondamentaux pourrait être ainsi aussi menée (en même temps). Idem les entreprises étrangères n"offrant pas ces droits seraient taxées de même pour éviter la concurrence déloyale de la mondialisation (en plus c'est libéral : Créer du chômage dans les pays "sociaux" en délocalisant les emplois sans qualification dans des pays sans protection sociale, et sans salaires et conditions de travail décents, c'est créer une baisse globale du pouvoir d'achat des consommateurs en pays évolués (chômage) sans pour autant créer de "réels consommateurs" dans les pays précaires, d'où récession globale (contre productif): Baisse de consommation d'un coté sans en créer de l'autre : Est-ce vraiment libéral de limiter la consommation mondiale ainsi, et donc les profits afférents ?)
Taxer éthiquement les entreprises anti-sociales serait en fait plus libéral paradoxalement. Et idem les entreprises étrangères qui ferait un effort social significatif envers leurs employés (à la mesure de leur moyens) seraient exonérées de taxe éthique (sociales) pour "bonne volonté" (le contrôle de leur efforts réels serait financé par les taxes éthiques sociales par des organismes indépendants certifiés et contrôlés eux-mêmes pour renouvellement de leur accréditations) : Ce serait plus efficace que la mondialisation à la sauce FMI qui a montré ses limites en ruinant l'économie de certains pays précaires.
(Euh ceci dit, développer l'économie des pays pauvres vers celles des pays riches empirerait le problème environnemental.... sauf à coupler cette promotion "sociale" avec une promotion de production écologiquement neutre (et là, il faut envisager une politique mondiale très volontariste, et contraire au modèles ultra libéraux - quoi que finalement plus favorable au libéralisme à terme. On a oublié le principe de Ford (non il était libéral pas communiste !) : doubler les salaires des employés pour leur permettre d'acheter une Ford ! Si les entrepreneurs pensaient tous ainsi, il décupleraient leur profits)
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui
Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Je vis dans une des villes les plus polluée de France, (Marseille, à cause notamment du va et vient des navires mouillants au port) ; Je bouffe de la merde (où est passé l'étiquetage indiquant la qualité alimentaire des produits industriels ? Je suis malade et passe des heures à lire des petites lignes sur les produits pour ne pas me faire du mal, voir crever prématurément carrément).
Mais ! ! ! Ce n'est pas le principal impact : Je me fais énormément de soucis pour mes petits enfants et plus loin.
Je suis rationaliste, et quand 15 000 scientifiques signent une pétition réclamant "d'urgence" (! ! !) un changement de modèle socio économique (revoir à fond le libéralisme matérialiste.... et ces scientifiques ne sont absolument pas des marxistes), je me dis que mes petits enfants vont vraiment vraiment souffrir énormément.
Que dire ? Je ne suis plus écologiste, je suis fataliste : Pour moi il est déjà trop tard pour éviter d'aller dans le mur, le tout est désormais de savoir à quelle vitesse, et de prévoir de bons airbags (comment structurer la société pour une résilience maximale face au cataclysme désormais incontournable (Agriculture intensive basée sur une diversification maximale des semences et du bétail - les unes et les autres pouvant éventuellement être adaptées aux sécheresses, aux moussons, voir à une glaciation (arrêt du Gulf Stream ?), voir au tout alternativement. Ca c'est pour l'alimentation, mais je ne saurait même pas préconiser des solutions quant aux désordres politiques afférents. Le modèle économico-démocratique va nécessairement s'effondrer totalement pour un chaos indescriptible (ou une dictature à la Nord Coréenne capable d'étouffer les troubles liés aux pénuries, comprises alimentaires).
Bien que ne voulant pas de ce monde pour mes arrières petits enfants, j'ai déjà acté que ce sera malheureusement le cas, mais je l'espère encore un peu moins, plutôt qu'un peu plus effroyable.
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
j'essaye d'acheter éthique à la mesure de mes faibles moyens *. De voter systématiquement pour des gens épris d'environnement... En fait plus : la seule année où la courbe de la température a marquée une très faible inflexion c'est lors de la crise de 2008. Je vote donc désormais pour les Partis mauvais en économie, compris RN que j'exècre pourtant (car de toute façon le mur environnemental amènera mécaniquement la dictature à terme). Que les libéraux mettent donc en place une politique qui inverse "réellement" les effets environnementaux (plus que les crises économiques majeures)
* Marre aussi des classes moyennes qui achètent éthique, tout en votant pour des politiques qui ne donnent pas les moyens aux économiquement faibles de faire comme eux...
Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Transports en communs, vélos, trottinettes, voiturettes électriques à prix modique, voir gratuits (Gardanne a des transports en communs gratuits, ce n'est donc pas impossible).
Intégrer une bonne participation aux employeurs sur les coûts de transport de leurs employés (incitation indirecte à prendre des employés proche de leur entreprise).
Taxation des gros bateaux pollueurs.
Accompagnement financiers aux travaux de logements étiques (et taxation de ceux qui ne le font pas sans que ce soient les locataires qui payent le surcoût par répercussion : primes compensatoires - ça incite les logeurs à faire les travaux sans impacter leurs locataires). N.B. : Adapter les aides (et taxes) aux moyens des propriétaires : un précaire aura besoin de plus d'aides (et moins de taxes) pour effectuer les travaux. Les "gros propriétaires" seront donc plus taxés et moins aidés, les petits plus aidés et moins taxés (les taxes des uns servant à aider les autres, financement économique oblige).
Je vis dans le sud de la France avec un bon ensoleillement : financer les panneaux solaires sur les toits (et peu importe que les panneaux viennent de Chine : On doit passer outre l'équilibre des échanges commerciaux, il en va de l'avenir de la planète ! Et puis on peut surtaxer les produits chinois pour favoriser les filières françaises (et ne me parlez surtout pas pas de mondialisation libérale, s'il vous plait. Surtout avec la Chine qui ne joue même as le jeu).
Aussi taxer les produits à obsolescences programmées, et détaxer relativement les vertueux (faire financer la baisse des uns par la taxation des autres. C'est aussi un surcoût pour les petits budgets : L'idéal serait qu'il n'y ait plus de petits budgets... Mais bon, ne rêvons pas (on est malthusien ou pas !). Les précaires n'ont pas les moyens de faire éthique.
Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
J'ai un petit véhicule diesel (dont je me sers une fois par quinzaine en ville, ou pour les longs trajets en campagne). D'abord, je n'ai pas mes moyens de me payer un véhicule électrique (dont l'économie écologique n'est pas si évidente, mais progrès aidant ?).
En gros les primes à l'achat d'un véhicule électrique n'incite que les gens qui ont les moyens d'acheter des véhicules neufs. Les précaires ne peuvent compter sur aucune primes donc, et les taxes sur les carburant ne les aident pas à économiser pour. Bref, faudrait-il plutôt donner aussi des petites primes à acheter des véhicules d'occasions moins polluants (petites essences les moins vieilles possibles, plutôt que vieux diesels poussifs).... Les électriques d'occasions ne seront sur le marché que dans pas mal de temps (et à quel prix ?). Plus globalement, il faudrait réinstaurer une vignette automobile pour les véhicules les plus polluants : Les grosses cylindrées essence et diesel. Plutôt que taxer le carburant ou limiter les vitesses (une grosses cylindrée à 80 km/h pollue plus qu'une petite à 90) donc qui impacte ceux qui n'ont pas les moyens de changer de véhicule : inciter donc les acheteurs de neuf des véhicules polluant moins pour ceux qui en ont les moyens (déjà sur la cylindrée !).
Qu'une famille nombreuse ait besoin d'un break soit, mais avec un moteur le moins gros possible. Exit Cross Overs, 4x4, et autres grosses berlines.
Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
C'est l'affaire de mon proprio malheureusement. Incitation à ce qu'il change mes fenêtres d'abord, à isoler son toit ensuite, et je le vois mal m'installer un poêle à granulés de bois.
Ah oui, je vis à Marseille, donc vu mes moyens je ne peux payer un loyer cher... Voyez ce que je veux dire sur l'état de mon logement... et je ne peux rien dire dessus : ceux qui sont expulsés pour insalubrité n'ont aucune proposition de relogement décent en rapport avec leurs moyens (depuis 2 mois) et sont en galère grave. (en plus je n'ai pas envie de me retrouver dans les quartiers mal famés de Marseille)
Proposition donc (a priori ce n'est pas de l'environnement, SAUF à considérer qu'un logement décent à prix modique fasse partie de leur "environnement"). Si le propriétaire fait défaut la mairie doit avoir "devoir" de proposer des solutions adaptées, et si la Mairie fait défaut, c'est à l'Etat de le faire (quitte à ce que l'Etat facture son action à la Mairie, et la mairie se retourne contre les proprio. Ce n'est pas aux précaires de se battre juridiquement des années (alors même que leur condition a été aggravée et les plonge dans la dépression) pour obtenir au bout d'années de combat acharné (pour ceux qui ont vraiment la niaque) un logement finalement à peu près décent. Ce alors que 30% des logement de la rue de la République ne sont pas occupés ! (merci la République : Ca c'est symbolique !)
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Je n'utilise pas la voiture pour des déplacements quotidiens
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
Meilleurs transports en commun, voir gratuits.
Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Les transports en commun, Le covoiturage, L'auto partage, Le transport à la demande, Le vélo
Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ? [Autres]
Un mix de toute ces solutions : Où est passé le "en même temps" ?
Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
La Mairie, mais à défaut l'Etat qui refacturerait aux Mairies (ou pas d'ailleurs tout dépend des finances desdites Mairie).
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Proposer des taxations éthiques coordonnées aux pollueurs (voir propositions antérieures). Mais à défaut une taxation nationale des produits non éthiques tant français qu'étrangers (pas de discrimination, donc pas protectionnisme économique) protégerait les industries nationales éthiques de leurs concurrents (tant français qu'étrangers... Créant ainsi éventuellement une émulation chez les étrangers)
Créer des monnaies locales (franc PÄCA, Gironde, Nord, Est, etc) pour inciter à consommer local : éviter ainsi au maximum le transport polluant de produits lointains, favorisant une certaine autarcie des régions). Evidemment les francs de régions voisines seraient acceptées (pour les 'frontaliers" en particulier. Une partie des salaires seraient en euros une autre en francs.
N.B. : un producteur vendant en francs a sans doute besoin d'euros (aceter un ordinateur du carburant pour son véhicule etc, etc. . Donc toute transaction en franc pourrait faire l'objet d'une conversion automatique (informatique) de la somme versée en Euro (un ou deux tiers de la somme - ou de toute autre taux éventuellement variable en fonctions des masses d'échanges et nécessités économiques)
N.B. N°2 : C'est aussi un excellent moyen de réguler la balance du commerce extérieur. Les salaires seraient ainsi versés en proportion d'euros et de francs locaux. Les gens devraient ainsi choisir les produits étrangers en fonction de leur pouvoir d'achat en euro, en privilégiant ainsi les produits français pour leurs autres achats. La proportion de salaires euro-francs serait ainsi variable en fonction des équilibres de la balance extérieure. La France n'achèterait ainsi plus que les produits étrangers qu'elle pourrait se payer en concurrence des produits français, mais en choisissant ceux qu'elle peut s'acheter et ne pas produire localement (limitation des transports polluants)
Par ailleurs c'est aussi un bon moyen de faire de la relance : Ainsi augmenter la part de salaire en francs permettrait de dynamiser les économie locales (donc françaises) sans menacer la balance extérieure puis que les francs ne permettraient pas d'acheter étranger (ce n'est pas du protectionnisme puisqu'une partie du salaire serait en euro : les produits français seraient ainsi toujours en concurrence avec les produits étrangers mis à la mesure de ce qu'elle peut effectivement acheter : le reste elle le produirait elle même par la relance intérieure. Ce qui pourrait d'ailleurs relancer le commerce extérieur ; les entreprises françaises ainsi créée finiraient sans doute par ne plus vendre uniquement en France pour se développer : ce serait juste leur mettre le pied à l'étrier que de leur permettre de vendre en France dans un premier temps)
Aussi cette "Relance Intérieure" ne devrait évidemment pas consister à faire marcher inconsidérément la planche à billets "Francs" en créant de l'inflation inconsidéré des "francs" locaux, mais accompagner une relance pertinente en fonction des potentialités de développement des régions. Une certaine inflation est nécessaire : Les gens auraient intérêt à les dépenser rapidement plutôt qu'à les thésoriser, faisant ainsi marcher l'économie, mais pas trop quand même (10-15% pas plus et si possible de façon coordonnée entre les différents francs régionaux) : il ne conviendrait pas que le Franc "Île de France" finissent par valoir deux fois le franc "nord" par exemple mais reste équivalent).
Aussi rien n'empêcherait un négociant allemand de vendre ses bières en Alsace en francs, et traverser la rue pour acheter des vins alsaciens pour la même somme.
Ach ! Quid de la mondialisation et des cris d'orfraie de nos partenaires européens ? La mondialisation ne consiste pas à s'acheter des produits étrangers qu'on ne peut pas se permettre de payer. Par ailleurs comme les francs seraient à vocation régionales, on pourrait répondre aux allemands, belges, etc. que, certes, ils auraient plus de mal à vendre en France, mais tout comme le Grand Est aurait plus de mal à vendre en PACA en France (c'est un trompe l"oeil en fait puisque les banques Île de France et PACA pourraient s'échanger des francs régionaux (si leur inflation est coordonnée), et je fais confiance aux négociant pour trouver des arrangements bancaires pour contourner "partiellement" ces "inconvénients", on sera souple dessus : il s'agit de limiter les transports polluants pas d'interdire tout commerce inter régional (inconvénients, mais pas rigorisme donc).
Il s'agit de mettre en valeur l'intérêt écologique inter régions françaises de la mesure auprès de nos partenaires européens (inconvénient pour eux certes, mais pas plus qu'entre régions françaises (théoriquement).
Donc ils n'y aurait pas plus de concurrence déloyale entre pays qu'entre régions françaises. mesure écologique oblige.
Je rajoute qu'à terme, la catastrophe environnementale imposera l'autarcie aux diverses parties du monde : Les uruguayens ne nous vendront plus de soja pour le fourrage de nos bêtes lorsque leur peuple aura faim. Les importations du bout du monde seront problématiques quand il n'y aura plus de pétrole pour les transporter (explosion des coûts de transports), la crise économique afférente feront s'effondrer l'économie mondiale et donc les échanges, etc. etc.
Se préparer à cette crise majeure consiste donc d'abord à assurer notre propre autarcie autant que faire se peut.
Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Je rajoute que pour moi (et les 15 000 scientifiques ayant appelé à changer d'urgence de modèle socio économique), la catastrophe environnementale est désormais actée (les courbes du réchauffement et de la biodiversité ne s'inversent pas et même s'accélèrent).
Il convient donc de se préparer à une autarcie tant que faire ce peut.
Et surtout une autarcie alimentaire. Et non, la France ne sera peut-être pas toujours un pays agricole : elle devra faire face à un yoyo climatique : sécheresse sévère certaines années, suivies d'années de pluies tropicales sans qu'on puisse le prévoir (voir même épisode polaire si le Gulf Stream s'arrête). Alors il faut diversifier les semences et cheptels aptes à résister à ces alternances. Prévoir une agriculture intensive où les parcelles seraient ensemencées moitié pour la sécheresse éventuelle de l'année suivante et moitié pour un épisode tropical tout aussi éventuel. Privilégier des animaux capables de survivre à toutes les conditions (en fait dversifier les espèces pour voir celles qui résisteront le mieux aux divers changements). Surtout diversifier pour ne pas mettre tous nos oeufs dans le même panier.
Créer des banques de semences conséquentes, et des étables pour toutes espèces possibles afin de relancer rapidement une production adaptée une fois le cataclysme relativement stabilisé (et on ne saura dans quel sens).
Voir même renforcer les forces de l'ordre pour éviter les pillages de foules de crèves la Faim, et résister aux tentatives d'invasion de pays affamés tentés de conquérir les terres agricoles de leurs voisins. Euh je prévois la fin du libéralisme : quand le marché noir atteindra des sommets, les gens n'auronstplus d'argent pour se payer autre chose que de la nourriture et toute l'économie se cassera la gueule : chômage de masse (compris cadres et entrepreneurs) et plus de recettes fiscales afférentes pour indemniser des chômeurs affamés et sans autres ressources que le pillage (y compris des cultures).
Le pire n'est pas sûr (quoi que les scientifiques s'inquiètent fortement), mais il vaut mieux le prévoir pour y palier. Je rajoute que je prévois plusieurs crises successives : ceux qui ont le plus de chance de survivre seront les plus retords et égocentrique. Or c'est bien l'égocentrisme occidental et désormais asiatique qui précipité le cataclysme. Si les survivants étaient les plus perversement égocentriques (ce qui est le plus probable), ils reproduiront le modèle du chacun pour soi en dépit de toute leçon à tirer de l'épisode. et répliqueront donc les mêmes effets dévastateurs. le cataclysme n'est donc pas à prévoir comme un mauvais moment à passer, mais comme une série de mauvais rebonds à répétition.
Peut-on compter sur de sages élites ? (qui ne sont pas tellement à l'heure actuelle). Non ! les épisodes climatiques antérieurs nous prouvent que la populace commence toujours par massacrer leurs élites jugées responsables (atord alors que là ce sera à raison en plus) monarques et religieux (charniers chez les mayas et les mochicas). Durant la révolution française les masses réclamaient du pain, pas la liberté ; et elles ont massacré leurs élites, et les élites de remplacement se sont massacrées entre elles. (une fracture volcanique Islandaise avait plombé les récoltes durant plusieurs années en déversant de l'acide sur les terres : et une surmortalité de 30% avait décimé les agriculteurs de plusieurs régions : acidité toujours)
En fait les crises économiques sont généralement purement mythologiques. C'est juste de la panique financière : la main d'oeuvre est là (et même prête à travailler pour une misère), les matières premières aussi, les moyens de production aussi (et même à prix cassé des usines fermées), ne manque que la confiance des financiers et consommateurs. Bref on joue à se faire peur. C'est une sorte de rituel d'expiation mythologique, artificiel
Une crise environnementale c'est autre chose : il n'y a plus de nourriture. Pire : les matières premières sont en voie de disparition (pétrole, gaz, charbon et minerais même à terme : n'oublions pas qu'une extinction massive peut prendre des milliers d'années voir plus, Ici c'est très très rapide : on parle en terme de centaine(s) d'années... et si les scientifiques s'inquiètent tant, c'est qu'on pense qu'il vont sortir leur baguette magique au dernier moment (après tout on est allé sur la Lune en dix ans, sauf que les américains se sont dit qu'ils pouvait faire un programme similaire pour le cancer à la suite, mais ils se sont cassé les dents parce que la science n'est pas magique, toute puissante. Il savent qu'il sont impuissants à endiguer "magiquement" le cataclysme environnemental. On nous annonce régulièrement des solutions miracles, qui jusqu'à présent se sont toutes révélées illusoires (tout les gens attendent un miracle et sont prêts à croire tous les urluberlus (parfois sincères) prêts à nous vendre des avions renifleurs illusoires).
Rappelons qu'au dessus de 3° on sera hors contrôle : le demafrost fondra et exhumera du méthane en quantités phénoménales : Or le méthane est un gaz à effet de serre dix fois plus impactant que le CO². Et le CO², on pourrait encore maîtriser, la diffusion de méthane ce sera naturel et totalement hors contrôle.
Bref la crise des Gilets Jaunes est juste une mini crise afférente au libéralisme ordinaire, artificielle. Ce n'est qu'un pâle avant goût d'une vraie crise réelle et majeure, et absolument pas mythologique (pour se faire peur).
La Terre s'en remettra -t-elle : sans doute ! L'humanité aussi... mais à quel prix ? Serons nous résumé à quelques tribus de petits pigmés (très petits car plus adaptés au manque de nourriture) ? Rappelons que des dinosaures ont survécus : les oiseaux (les plus petits et mobiles). Oui, nous survivrons sans doute, mais nous seront une nouvelle espèce, et nous retourneront peut-être sur la Lune dans une centaine de milliers d'années en nous interrogeant sur les vestiges de curieux vaisseaux spatiaux (surement d'extra terrestres supposés (!?!?) )
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