En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Aux maires, parce qu'ils partagent la même réalité territoriale et qu'à s'occuper d'un petit nombre on s'en occupe mieux. Que de fait leurs préoccupations sont (dans l’écrasante majorité des plus de 36 000 cas) ancrées dans le concret, dans l'immédiat.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Non
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Il faut redonner du poids à la représentation, pas la noyer dans la multiplication des entités.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Que les représentants représentent les citoyens de leurs circonscriptions et ne soit pas uniquement la voix de leur partis. Il faut que les propositions de lois soient plus nombreuses et que le parlement ne soit pas un simple tampon validant les projets de l’exécutif.
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Je ne sais pas
Pourquoi ?
Il s'agit d'une réponse à une mauvaise question. Si les parlementaires représentaient les citoyens la question ne se poserait pas. Le problème est un problème de représentation, modifier le cadre de ceux qui ne représentent plus qu'eux même ne change pas le problème.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Un scrutin proportionnel à un tour au législative.
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non
Si oui, lesquels ?
Encore une fois c'est un faux problème. Il est possible d'arrondir le nombres de parlementaire mais c'est le fond qu'il faut changer, pas la forme.
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Contrairement aux idées reçus les citoyens s’intéressent aux élections. La question de la participation ne concerne en vérité que les élections législatives (française et européenne) L'orientation de la question veut faire tendre les réponse vers l’éternelle problématique du vote obligatoire et de la prise en compte du vote blanc. En premier lieu il faut prendre en compte le résultat de l'élection et ne pas réitérer le trahison démocratique du référendum de 2005. Ensuite il faut qu'un minimum d'inscrits ait participé à l'élection pour que celle ci soit valide (qu'importe que le suffrage soit exprimé ou non), y compris au 2eme tour. Enfin il faut d'avantage de consultation direct afin que les citoyens puissent jugé de la réalité de leur droit sur un sujet déterminé et pas seulement sur un point de vue général comme c'est le cas actuellement des législatives. Bref pour que les citoyens participent davantage il faut tout simplement les faire participer davantage.
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
Le vote blanc doit compter comme un suffrage exprimé. Dans le cadre d'un suffrage à deux tours comme c'est le cas aujourd'hui, tous les candidats ayant reçut moins de voix que lui sont disqualifié de l'élection. Si le vote blanc arrive en tête à l'issue du 1er tour, une élection de 1er tour est de nouveau organisé et les candidats déboutés ne peuvent pas s'y représenter. Au 3ème premier tour organisé d'affiler, si le vote blanc l'emporte toujours le 2ème tour a lieu de la même manière que s'il n'y avait pas eu de vote blanc. Une assemblée citoyenne de 15 membres est alors tiré au sort par le conseil constitutionnel parmi les inscrits sur la liste électorale en question. L'élu est responsable devant cette assemblée citoyenne. Cette dernière peut le démettre de ses fonctions sans préavis et déclenché par le fait des élections partiel dans cette circonscription dans le cas d'un mandat de députation. L'assemblée citoyenne est la meilleurs option pour débloqué la situation d'un scrutin bloqué. Elle oblige a intensifier les campagnes des participants qui devront développer plus d'argument pour l'emporter, ce qui est un bienfait pour la démocratie. Si la situation bloqué persiste, ne pouvant pas resté ad eternam en l'état il vaut très largement mieux le choix d'un candidat non majoritaire sous surveillance citoyenne plutôt qu'un candidat désigné par le préfet c'est à dire par le gouvernement, ce qui est actuellement le cas pour les vacances de mairies.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
La démocratie participative est un non sens. Au même titre que la démocratie populaire. Apposer un adjectif à la démocratie c'est la réduire. La démocratie n'a pas besoin de la redite d'un de ses éléments fondateurs, sauf a penser qu'on ajoute en mot ce qu'on lui a ôté en fait. Il faut davantage d'élections afin que les citoyens puissent arbitrer des questions en dehors de la logique des partis qui fait qu'une seule élection scelle le sort de toutes les lois à venir pour une période de 5ans. Ensuite il faut simplement prendre en compte ce qui ressort des urnes. Et enfin il faut adapter le monde économique à la volonté souveraine du peuple quelle qu'elle soit. Au contraire il faut arrêter d'adapter la volonté citoyenne au monde économique. La seule réponse possible a un problème de démocratie c'est plus de démocratie, donc plus d’élections. In fine la votonté du peuple l'emportera quoi qu'il arrive, ce n'est qu'une question de temps et de radicalisation. L'économie quant à elle, fonctionnera toujours, au sein d'une démocratie, au sein d'une dictature, sur des murs fondateurs ou dans les ruines.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
Pour une référendum d'Initiative Citoyenne Parrainée L’idée du Référendum d'Initiative Citoyenne, R.I.C, est une des revendications principales au sein du grand débat. Il s'agirait que le peuple, c'est à dire les électeurs, c'est à dire les citoyens, puissent s'auto-saisir d'un sujet précis pour en débattre et le trancher directement. En fonctionnement normal, les lois sont débattues et votées par le Parlement. Celui ci est composé de représentants du peuple à qui ce dernier à délégué ses voix. Le principe fondamental, la base de la constitution, la base de la démocratie et plus encore de la République est simple (Constitution, art2) : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Les députés et les sénateurs, élus, sont donc détenteurs d'un pouvoir confié par leurs administrés, prêté par le peuple. En vertu de la séparation des pouvoirs, c'est avec ce mandat qu'ils constituent le corps législatif, c'est avec ce mandat qu'ils font les lois. Le référendum est, pour l'instant, la prérogative du président de la République, c'est à dire du chef de l'exécutif. Pour un sujet déterminé, précis, celui ci peut enjamber le corps législatif, les représentants élus, et s'adresser directement au peuple afin que celui ci tranche directement. Cela permet de donner une légitimité au texte, une assise solide construite sur la base même du principe fondamentale de la démocratie. Sans remettre en cause le fonctionnement nécessaire de la représentation il s'agit alors d'une action démocratique plus pure, moins dilué. Il s'agit d'un plus de démocratie. Le référendum en tant que tel n'est donc pas remis en question par les détracteurs du R.I.C, plus de démocratie ne peut pas être une menace pour un état libre. Seulement certains y voit la possibilité d'ouvrir une porte à tous les débordements. Certains y voit le risque que les pulsions prennent le pas sur l'agenda des questions, que les mécontentements s'accumulent sans plus faire grand cas de ce qui les génèrent. Certains croient que les problèmes qui seraient tranchés par des R.I.C seraient infinis, qu'une fois les causes soldées les conséquences ne disparaîtraient pas, que les insatisfactions seraient des forces autonomes qui s'auto-nourriraient. Voilà pourquoi, devant cet argument de la peur du chaos, la majorité, et d'autres, ont remis en avant le Référendum d'Initiative Partagé, R.I.P. C'est à dire un référendum à l'initiative conjointe du peuple, via la signature de 10% du corps électoral, et du parlement, via la signature de 20% des parlementaires. Ce sont les parlementaires qui doivent en faire la demande auprès du Conseil Constitutionnel. Il s'agit donc finalement d'un Référendum d'Initiative Parlementaire. Cela signifie par là même que les représentants du peuple en charge de l'édification des lois se déclarent eux même incompétent pour édifier une loi. Voilà un exercice de contorsionniste qui peut faire de grands gestes visibles pour attirer la lumière des médias mais, en aucun cas, ce n'est là un chemin démocratique plausible. Si le peuple a le pouvoir réellement, qu'il délègue la construction des lois à des représentants, qu'il élit le président de la République pour qu'il les applique, s'il est la base de tout, le socle de l’État, si nous sommes une démocratie entière, le peuple ne peut pas se contenter d'attendre qu'une question lui soit poser pour s'exprimer. Il doit pouvoir le faire quand il le juge nécessaire. Il doit pouvoir choisir selon ses critères propres ce qu'il juge important. Le peuple doit pouvoir s'auto-saisir d'une question et se la soumettre de lui même. Tel qu'il est proposé le R.I.C est effrayant pour certains. Peut être qu'en l'expliquant bien les inquiétudes se lèverait. Peut être. Mais lever les appréhensions ne suffit pas, il a surtout besoin d'être rassembleur, de faire consensus. S'obstiner à le garder en l'état c'est le condamner à l'échec. Ce serait radicalisé ses défenseurs les plus véhéments et par là même accréditer les arguments du désordre de ses détracteurs. Il faut l'amender à la base pour ne pas le voir se vider de sa substance par l'étiolement des navettes, par le dé-tricotage d'orfèvres des professionnels de la politique. Le R.I.P est obsolète, nous l'avons vu, cependant il pose la question des garants de initiative d'une telle démarche. Une solution intermédiaire et viable existerait entre le R.I.C et le R.I.P, Un Référendum d'Initiative Citoyenne Parrainé. Il s'agirait pour le peuple d'avoir la possibilité de déclencher un référendum sur un sujet précis par le recueil de 2 000 000 de signatures de citoyens (5% du corps électoral) et le recueil conjoint des signatures de 500 maires. 5% du corps électoral c'est moitié moins que le R.I.P, c'est vrai, mais c'est tout de même 2 000 000 de personnes, ce n'est pas un détail. D'autant qu'il ne s'agit pas là d'une participation à un résultat de référendum mais d'un prérequis à son organisation. En quelques sortes c'est un vote qui permet la tenu d'une élection, un premier pas. Des manifestations ont déjà obtenus gain de cause avec un nombre moins grand de premiers pas. Puisqu'il s'agit de faire stopper la réflexion dans la rue pour la porter dans les urnes, ce chiffres semble être tout à fait pondéré. Par ailleurs, s'il on considère les résultats des élections législatives partielles ou les résultats des élections européennes, le chiffre de 5% du corps électoral n'a rien a envié au score des élus des ces mandatures. Élus qui, contrairement à un référendum, n'appliqueront pas leur pouvoir législatif lors d'un processus unique mais pendant plusieurs années. Quant aux 500 maires, ou plutôt 500 élus, c'est parce que ces derniers sont à la croisés des chemins de la République. Ils sont à la fois les représentants de l’État, les premiers officiers d’État civil, les organisateurs, et par là même les témoins, de la vie local, les premiers réceptionnaires des doléances des citoyens leurs administrés et enfin ils sont encore et toujours des citoyens eux mêmes qui délèguent leur pouvoir législatif à d'autres. Leurs compétences et leurs actions, leur volonté de traiter autant que faire ce peu les problèmes à leur échelle en fait des garants de stabilité sachant décider, sachant prioriser. Leur discernement est le meilleur garant contre des dérives potentielles que pourrait susciter une initiative référendaire citoyenne sans cadre. Par ailleurs 500 parrainages d'élus constitue la condition pour se présenter à l'élection suprême, celle de la présidence de la République. Les maires sont l'ossature de la démocratie. Qui de mieux qu'eux peut exercer le rôle de gardien, de sauvegarde d'un référendum d'initiative citoyenne ? Qui de mieux qu'eux peut asseoir la considération d'un sujet dans la sagesse d'un déroulement démocratique ? Qui de mieux qu'eux peut dépassionner un sujet tout en portant les idées inhérentes à celui ci sur la voix de la réflexion pratique ? Qui de mieux qu'eux peut être la caution de la prise en compte d'un sujet à la fois par la base, par le peuple et par ses représentants, par les gouvernants ? Le droit des citoyens de choisir un sujet précis qu'ils veulent voir débattu et tranché par le peuple lui mêmes, sans tenir compte d'agendas électoraux, de logiques partisanes ou de quelques freins que ce soit, doit être un droit fondamental dans une démocratie. Le recueil de signatures de 2 000 000 d'électeurs et de 500 élus doit constituer un cadre légal qui permettra de reconnaître les sujets que les citoyens veulent voir être pris en compte. Ainsi le peuple pourra faire entendre sa voix distinctement, par le débat, par les urnes et sortir d'un brouhaha qui ne sert ni les non-entendus ni les non-écoutants.
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Il s'agit là encore d'un faux problème. Si les représentants des citoyens les représentent réellement ils doivent avoir mandature pour s'occuper des questions financières. La publication des comptes et des élections régulières assurent le contrôle des représentants. Il s'agit là d'une question uniquement politique qui vise a implanter la graine d'une mesurette à venir. La multiplication des instances n'est bonne ni pour les dépenses publiques ni pour le contrôle citoyen des instances existantes.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Cette question est un non sens. Le Sénat, qui participe à la construction des lois, n'a rien à voir avec le CESE, qui n'a qu'une vocation consultative. Pourquoi pas un grand débat sous forme de questionnaire. A condition que les questions ne cherchent pas a induire en erreurs les participants. Il s'agit là de la tentative de canalisation d'un mécontentement en suggérant des cibles faciles et des idées simplistes.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Non
Si oui, comment ?
Il ne faut pas supprimer le Sénat. La démocratie a besoin de deux chambres pour fonctionner. Une seule chambre, renouvelé en même temps que le locataire de l'Elysée ne serait qu'une succursale d'enregistrement (ce qu'elle est déjà trop) qui ne ressemblerait plus guère à un exercice démocratique.
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Rien. L'application des textes existant déjà.
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
""Le respect par tous de la compréhension réciproque"" doit commencer par la compréhension tout court. Il faut qu'une chose soit compréhensible pour être comprise, ce n'est pas le cas ici. Le respect par tous des valeurs intangibles de la République doit être enseigné à l'écoles, entretenu par les associations sportives ou culturelles et inculqué par les parents. Tous contrevenant doit être sanctionnable.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Davantage d'élections sur des sujets plus fermé et la prise en compte des résultats exprimés.
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Il faut valoriser le vote. La présentation d'une carte d'électeur tamponné (ayant servit lors des derniers scrutins) pourrait donner droit à des réductions dans le domaine culturelle ou pourrait servir d'accélérateur pour l'obtention d'une prestation (sociale ou autre).
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Il faut valoriser le vote. La présentation d'une carte d'électeur tamponné (ayant servit lors des derniers scrutins) pourrait donner droit à des réductions dans le domaine culturelle ou pourrait servir d'accélérateur pour l'obtention d'une prestation (sociale ou autre).
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Il faut valoriser le vote. La présentation d'une carte d'électeur tamponné (ayant servit lors des derniers scrutins) pourrait donner droit à des réductions dans le domaine culturelle ou pourrait servir d'accélérateur pour l'obtention d'une prestation (sociale ou autre).
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Cette question appartient au cadre institutionnel, pas a celui d'un grand débat sur la refonte du système. Les sensibilités de droite vont répondre qu'il faut une augmentation de la répression, les sensibilités de gauche qu'il faut une augmentation de l'accompagnement. Le fonctionnement des institutions n'a rien a voir avec cette question.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Cette question appartient au cadre institutionnel, pas a celui d'un grand débat sur la refonte du système. Les sensibilités de droite vont répondre qu'il faut une augmentation de la répression, les sensibilités de gauche qu'il faut une augmentation de l'accompagnement. Le fonctionnement des institutions n'a rien a voir avec cette question.
Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Cette question appartient au cadre institutionnel, pas a celui d'un grand débat sur la refonte du système. Les sensibilités de droite vont répondre qu'il faut une augmentation de la répression, les sensibilités de gauche qu'il faut une augmentation de l'accompagnement. Le fonctionnement des institutions n'a rien a voir avec cette question.
Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Cette question appartient au cadre institutionnel, pas a celui d'un grand débat sur la refonte du système. Les sensibilités de droite vont répondre qu'il faut une augmentation de la répression, les sensibilités de gauche qu'il faut une augmentation de l'accompagnement. Le fonctionnement des institutions n'a rien a voir avec cette question.
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Cette question appartient au cadre institutionnel, pas a celui d'un grand débat sur la refonte du système. Les sensibilités de droite vont répondre qu'il faut une augmentation de la répression, les sensibilités de gauche qu'il faut une augmentation de l'accompagnement. Le fonctionnement des institutions n'a rien a voir avec cette question.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Des travaux d'aides au seins des communes ou des communautés de communes. Il ne s'agirait pas d'un travail avec un salaire d’indemnité équivalent aux heures travaillés mais un travail d’intérêt général d'une durée fixe, pour tous, quelques soit le montant des allocations ou les qualifications. Ainsi un cadre, un ouvrier ou un salarié au chômage effectuerons les même taches côte à côte.
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
La situation est préoccupante. Le sujet est épineux mais nécessaire à traiter. Il faut limiter le flux d'immigration. Il faut investir dans les pays de départ pour garantir un avenir au candidat à l'exil. Ici, il faut asseoir le principe qu'un peuple peut prendre en main son destin par l'exemple, en rendant au citoyen de rôle qu'ils réclament. Si tous les citoyens du monde subissent leurs avenirs sans que leurs voix ne portent alors autant subir en Europe. Si les citoyens ont un réel pouvoirs sur leur destinée commune et, par là même, sur leur propre destinée alors ils s'engageront là ou cela compte, là ou cela a du sens. Il vaut mieux un petit chez soit qu'un grand chez les autres mais si on ne peut rien avoir du tout, ni chez soit ni ailleurs, autant tenté sa chance là ou c'est grand.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui cela pourrait être une solution.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Je reste attentif aux propositions qui pourront m'être soumise.
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Une réelle mixité, l'obligation pour chaque citoyen de faire des stages régulièrement (tous les 5 ou 10 ans) qui serait l'occasion de rappeler le fonctionnement des institutions, de faire une mise à jours sur les grandes réformes institutionnelles (mais pas la mise à jours des réformes législatives qui reviendrait à faire de la pub à un parti). Cela permettrait un brassage pendant quelques jours de personnes d'horizons diverses. Ce pourrait être un ciment solide de citoyenneté et d'intégration. Pourquoi pas dans un cadre militaire, à la façon des ""périodes"" effectuées jadis.
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