En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Le maire reste le personnage le plus proche et accessible en particulier dans les zones moyennes urbaines et rurales où le relationnel humain prime. Dans les grandes villes les maires sont trop politiques donc font du parti pris et peuvent écarter certains citoyens qui n’adhèrent pas à leurs idées. L’impartialité dans la politique de la ville doit être de rigueur. Il devrait en est de même pour les élus qu’ils soient Président de la République, députés, sénateurs ou des collectivités.
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Les syndicats ne font plus leur rôle et ont oublié le fondamental de leur vocation. Coluche disait: ""le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, le syndicalisme c'est le contraire"". Les syndicats doivent savoir se remettre en cause et suivre notre société qui est constante évolution. Ils sont encore en 1936 à l'époque du front populaire et font exactement ce que font les politiques en donnant des avantages aux gens de leur cour et veulent donc garder les privilèges acquits sans vouloir les revoir en profondeur. Ces observations ou remarques ne remettent pas en cause leur existence et leur vocation mais leur évolution sociétale. Derrière les Associations se cache pour beaucoup de la politique. Beaucoup trop d'Associations à but non lucratif ne sont pas assez contrôlées et les règles de l'utilisation des fonds publics et des dons reçus ne sont pas assez vérifiés. Certaines associations qu'elles soient caritatives, culturelles, humanitaires, pour les animaux... font un travail extraordinaire seulement il y a une démultiplication d'associations qui ont la même vocation ce qui a pour conséquence de démultiplier les frais de gestion. Ne faut-il pas revoir la véracité et le bien fondé de certaines fondations qui font un travail déjà réalisé par d'autres associations ou fondations voire un regroupement. Une meilleure gestion et réglementation en profondeur des associations et fondations seraient d'abord à réaliser avant de redonner des actions qui sont à l'origine une obligation, en particulier celle relative à l’humanitaire (pauvreté, sans abri, banque alimentaire...), relevant de l'Etat et des collectivités. Pourquoi autant d'associations assument-elles ce qui n'aurait pas dû arriver si les fonds publics n'avaient été pendant 40 ans dilapidés. Il faut mettre en place un vrai contrôle en toute clarté de l'utilisation des fonds publics.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Obliger les élus à reprendre contact avec la réalité que vivent les citoyens au quotidien. En cela, supprimer tous les avantages qu’ils se sont octroyés et votés pendant plusieurs décennies sans que l’électorat ait été consulté. L’exemplarité de nos élus doit être l’éthique, l'impartialité, la probité dans leur parcours politique. Y-a-t-il un seul homme ou femme politique qui peut prouver qu’il n’a jamais privilégié quelqu’un, qui soit de son entourage ou pas, au détriment d’une personne plus méritante ? L’assainissement des personnes qui constituent les parties politiques en France devient une obligation pour prouver la bonne foi dans le projet du grand débat. Il faut réellement faire un changement radical. Pour que l’on ait autant de politiques c’est que ce qui aurait dû être une profession de foi est devenu un métier très lucratif. Quand on voit des politiques qui retournent leur veste ou font des compromis avec des soit-disant adversaires pour rester et profiter en fait des avantages octroyés sème le doute sur leur bonne foi. L’attitude et les privilèges de nos politiques sont tellement déplorables qu’elles ont finies par déteindre sur la société française et certains se permettent de ne pas respecter la Loi française et la république et croient avoir un non droit légitime. Avant tout que nos élus fassent preuve de probité, exemplarité d’intégrité. Une transparence et clarté sur l’usage de leurs indemnités et qu'elles soient méritées par leurs actions (trop absentéisme dans les assemblées). Arrêter les avantages en nature (coiffeur, tarifs spéciaux dans les transports quand ils paient, leurs repas à des tarifs préférentiels) logement et véhicule de fonction... Que leurs frais soient déclarés au réel avec l’usage d’une carte bancaire spécifique pour leur mission afin de distinguer les dépenses personnelles et celles liées à leur fonction d’élu. En cas d’abus, voire détournement, être très strict envers les élus escrocs. Ne pas voir traîner la justice sur l’instruction de ce genre de dossier qui reste des fonds publics volés. Saisir à titre conservatoire dès le début de l’instruction les biens de l’élus et des personnes impliquées dans le cadre d’une garantie et du remboursement des fonds détournés. Trop d’affaires de ce genre sont dévoilées par les médias et pas assez par un contrôle régulier et sévère de l’État. Et quand la Cour des comptes écrit et constate dans ses rapports ces détournements une procédure de poursuite devrait être engagée systématiquement.
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pourquoi ?
Un élu ne peut pas être à plusieurs endroits à la fois. Certains mandats sont incompatibles pour garder son impartialité lorsqu'il y a des choix à faire.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
La proportionnelle Mais la politique de laxisme et de copinage depuis 40 ans risque de mettre au pouvoir des parties extrémistes qui prônent le nationalisme, le racisme et la xénophobie.
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui
Si oui, lesquels ?
Les conseillers autour des élus dans les collectivités. En effet, la démultiplication du personnel autour de ces conseillers a engendré une forte augmentation des dépenses en personnel. L’endettement de certaines collectivités est la conséquence de la titularisation d’agents attachés aux ex-élus. Comme pour tout changement de présidence (République, Région, département…) une nouvelle équipe est constituée et vient gonfler les effectifs déjà existants. De plus, on peut constater avec le recul, par l’avancement de carrière, une augmentation du personnel (catégorie A) dirigeant (combat des chefs) au détriment du personnel exécutant. C’est une pyramide inversée se dirigeant vers un paroxysme ne pouvant tenir éternellement et n’aboutir qu’à une faillite. La mobilité dans la fonction publique devrait permettre de réguler la gestion du personnel dans les collectivités. L’Etat ne devrait-il pas être un conseiller dans la régulation et l’équilibre auprès des collectivités voire être un frein au recrutement injustifié. Cette proposition porte à dire que l’État devrait d’abord balayer devant sa porte avant de s’immiscer dans la gestion des collectivités territoriales. Et pourtant, les Préfets sont tenus de contrôler les actes des collectivités, ont-ils les moyens pour garantir ce contrôle et dénoncer les abus ? La Cour des comptes a déjà constaté et écrit sur ce point. Y-a-t-il eu des actions menées et concrètes pour y remédier ? Non, puisqu'un élu ne craint que le suffrage des électeurs. La responsabilité pécuniaire d’un élu ne devrait-elle pas être engagée pour couvrir l’utilisation abusive des fonds publics pour ne pas dire détournement. Arrêtons de fermer les yeux devant l’impunité des élus dans le gâchis des fonds publics. On les montre, on dénonce mais on n’agit pas.
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Les personnes qui manifestent contre la politique actuelle ont-ils été votés aux dernières élections ? J’en doute car le pourcentage d’abstention augmente régulièrement et représente plus de 50 % au dernière présidentielle. En rendant obligatoire le vote organisé en semaine, les français pourront en toute légitimité contester la politique de l’Etat. Pour le travailleur, l’employeur ne pourra s’y opposer et devra permettre à son employé d’exercer son acte électoral. Pour les personnes ayant des difficultés à se déplacer prévoir un vote par correspondance comme cela se fait pour les élections professionnelles ou mettre en place un moyen de transport gratuit permettant de se rendre au bureau électoral. Élargir dans les zones rurales les heures d’ouvertures des bureaux de vote. L’inscription sur les listes électorales doit être automatique sans démarche particulière. La constitution d’un fichier unique des électeurs serait une façon de gérer et de contrôler le respect de la procédure des élections.
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
Si les votes blancs sont majoritaires, on ne doit pas promulguer la victoire au candidat qui, par rapport au nombre de votant, n’a obtenu cette majorité. Il ne peut pas être légitime au regard de l’expression de l’électorat et ne respecterait pas le résultat des votes exprimés.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Créer des commissions dans lesquelles des citoyens, venant des différentes couches sociales et bien représentatifs de la société, seraient associés pour participer et apporter leurs contributions aux grandes orientations. Une consultation des français par l’intermédiaire des maires qui feraient remonter la synthèse des propositions récoltées. Faire une plateforme, comme celle du grand débat, ouverte pour collecter les propositions sur un thème précis.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
Les grands sujets qui vont influer dans la vie de l’État et des citoyens doivent être soumis à un RIP. Avant, consulter un comité de personnes constitué d’un panel de concitoyens représentatif de la diversité française. Surtout ne pas se limiter à l'avis d'une élite qui ne connaît même le prix des produits de première nécessité comme la baguette de pain.
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Présenter des projets fiables et aboutis tout en respectant les règles d'attribution et de réalisation en démontrant clairement l'utilité publique et l'utilisation de l'argent public. Les indemnités et avantages des élus doivent faire l'objet d'une consultation voire d'un référendum.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Je crains que par le nombre important de membres à ces 2 assemblées (233 au CESE et 348 sénateurs) qu'ils leur soient difficile de représenter correctement nos territoires. Comment les débats peuvent être ouvert avec autant de membres. ?
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Réduire le nombre de membres qui les constituent. Avoir des membres intègres et qui voteront dans l’intérêt de la France pas des leurs. Le lobbying des grosses entreprises (pharmaceutiques, Total, les grandes banques…) ne doit pas privilégier au détriment de l’intérêt des français. Écarter tout membres de ces assemblées ayant un quelconque rapport avec une grosses entreprises (même par un lien familial éloigné et privilégier un ami..) Vérifier même après vote qu’il n’y a pas eu confusion d’intérêts personnels et délit d’initié.
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
La loi sur la séparation de l’église et de l’État datant de 1905 doit être appliquée et respectée sans compromis. Au fur et à mesure des années, la tolérance accordée a inversé et fragilisé la Loi de 1905. Revenons à ce qui est l’identité de la France la laïcité, même pour la religion catholique bien qu'elle fasse partie de notre histoire. Nous sommes au 21 ème siècle, il ne faut pas oublier mais il faut aussi aller de l’avant. La république et la démocratie françaises sont en danger. L’Education nationale doit prôner et protéger la valeur de la laïcité et l’appliquer aux personnes qui l’enfreignent. L’instruction civique doit être revalorisée dans l’enseignement. La leçon de morale en primaire pour commencer la journée d’école serait un retour au respect des valeurs pour les générations à venir.
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Toutes infractions ou non-respect des valeurs de la République doivent être sanctionnées. Le laxisme instauré mène à de l’anarchie. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Où doit-on mettre la limite pour respecter sa liberté et celle des autres ? Les crimes, délits, les méfaits... envers autrui doivent être sanctionnés par des vraies peines et pas par simplement par du sursis. L’absence de sanction forte mène vers le non droit et l’abandon par la république de se faire respecter. La république concerne tous les citoyens (français et étrangers) vivant en France. Cela ne veut pas dire que les étrangers peuvent ce qu’ils veulent.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Le vote obligatoire pour être l’acteur de notre société et ainsi exprimer son choix. Une grande transparence de nos élus pour prouver leur engagement et leur intégrité , c’est à dire une irréprochable. Rappeler à nos enfants par l’enseignement de l’instruction civique ce qu’est la république, apprendre l’hymne national la Marseillaise. Prôner la tolérance et le respect des différences que constituent notre société. Retrouver la confiance de nos élus. Je déplore l ‘attitude des partis politiques qui au lieu de soutenir l’État l’ont enfoncé et même pour certains ont profité de la dégringolade par l’action des gilets jaunes. Ils n’ont pas admis d’être évincés et humiliés aux élections présidentielles. Si pendant 40 ans ces partis, qui se sont succédés au pouvoir, avaient travaillé et agi correctement dans l’intérêt de la France et pas privilégié les copains et un électorat on n’en sera pas là. Ne faut-il pas revoir la constitution et se diriger vers une 6ème république ?
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Le respect envers autrui dans les lieux publics comme dans les transports Encourager les bons conducteurs. Récompenser le travailleur et celui qui montre de l’assiduité. L’acte de bravoure comme celui du Colonel Beltram. Respect de notre république et notre histoire qui a façonné notre société et nos fondamentaux. Rappeler ceux qui se sont battus pour que la France soit un pays libre. Cela ne veut pas dire être tourné vers le passé mais continuer à l’inculquer à l’école, au collège et au lycée... Encourager la vie participative et associative. Le rendu de la justice renvoie l’image qu'elle n’est pas la même pour tout le monde et qu’on encourage plutôt les délinquant ou criminels dans la récidive. L’emprisonnement n’est peut-être pas toujours la solution mais ne pas faire payer aux criminels (l’emploi du mot « criminel » est seulement pour distinguer la personne ayant fait un délit envers quelqu’un ou la société) les préjudices qu’ils ont commis leur donne l’impunité et reste intolérable face au regard de leurs victimes et de la société.
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Rétablir les droits aux personnes qui vivent depuis longtemps en France et qui contribuent à son économie à la bonne marche de la société républicaine. Obliger les élus à reprendre contact avec la réalité que vivent les citoyens au quotidien. J’ai honte, pour ne pas dire mal, de voir notre société se désagrégeait par manque de sévérité à commencer envers nos politiques qui ont trop abusé du système. Comment peuvent-ils se croire légitimes quand ils votent un texte, en l’absence de notion de la réalité et du vrai besoin des français? Je n’approuve en rien l’action des gilets jaunes mais il faut se poser la question. Quels étaient les moyens et les actions disponibles pour se faire comprendre et monter le désarroi et la misère d’une France oubliée ? Si notre justice était à la hauteur, les casseurs qui sévissent et profitent du mouvement des gilets jaunes pour déstabiliser et dérégler notre république, devraient être punis très sévèrement. Les Français vont-ils encore payer les dégâts faits par cette minorité qui n’a ni loi ni foi et n’est gouvernée que par la violence et le crime. L’argent injecté pour réparer sera autant qui ne sera versé aux concitoyens qui en n'ont réellement besoin. La 5ème république nous fait hériter de trop de présidents qui sont maintenant à charge des français. Modifions clairement et rapidement les acquits de ces présidents qui n’ont exercé la plus haute fonction de l’État qu’une très courte période . Certains exercent des fonctions pour lesquelles ils sont rémunérés. Rendons dégressif ces avantages comme pour les chômeurs. De même pour les politiques non ré-élus avec pour eux un plafonnement des indemnités à 3 000 € et suppression en cas de travail rémunéré. Revoir aussi leur droit à la retraite sachant qu’ils se sont arrangés à doubler leur cotisation pendant leur mandat pour bénéficier d’une pleine retraite qu’ils n’auraient pas si on applique la règle de la fonction publique. Encore un privilège octroyé en toute discrétion. Tout cela additionné ferait une réduction des dépenses de l’État et donc de la dette publique. La vie ne m’a pas toujours souri comme j’aurais voulu, je l’accepte c’est comme et ce que j’ai j’estime que je le dois à personne seulement à mon travail à mon respect des règles de notre société et notre République. Je me suis donnée un point d’honneur à participer à ce grand débat car expérience de la vie me montre que c’est une chance qui ne se représentera peut-être pas.
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Sanctionner les citoyens qui sont dans l’illégalité et favoriser ceux qui contribuent au fonctionnement de la république en payant leur impôt et en respectant les Lois et les obligations instaurées. Redonner confiance à notre pouvoir politique et nos élus. Pour cela, commençons par réformer et dégager tous les politiques qui profitent du système et des avantages qu’ils se sont octroyés. Montrer aux Français l’image d’élus, qui se croient une « élite », qu’ils sont des français ordinaires. A quoi a servi 1789 si ce n’est à l'abolition des privilèges. Tout le sang qui a coulé a-t-il servi à d’autres pour mieux s’approprier des droits et une forme aussi de privilèges.
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
De quelles incivilités veut-on parler ? Celle de la fraude fiscale qui reste facile à détecter pour les travailleurs mais plus difficile pour les professions libérales, les entreprises…Contrôler les économies parallèles qui sont un manque à gagner à l’État. La fraude dans les transports en commun, les délits routiers comme le stationnement quand ils ne mettent pas en danger autrui. La fraude aux fausses déclarations pour bénéficier d’aides sociales. Les incivilités que l’on peut considérer comme mineures mais qui ont une conséquences économiques et qui ne mettent pas directement en danger la vie d’une ou plusieurs personnes. Les incivilités graves avec des conséquences qui doivent être punies sévèrement. Le viol, la violence, le harcèlement (au travail, scolaire..) la discrimination et le racisme surtout s’ils provoquent de la violence et contribuent à monter les gens les uns contre les autres. Il y a tous les crimes qui doivent être punis sévèrement surtout en cas de récidive aucune intransigeance, tolérance zéro. Montrer que la justice est forte et juste. Les avocats devraient avoir plus d’éthique et même parfois des états d’âme car pour de l’argent certains sont capables de se damner et défendre des criminels qui sont la gangrène de notre société. Se battre pour de justes causes.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Renforcer les forces de l’ordre voire être aidé par les miliaires le cas échéant. Réprimer les incivilités avec exemplarité et justesse, réduire le temps entre l’infraction ou le méfait et le jugement. Faire appliquer les peines de justice et ne pas faire usage du sursis en cas de récidive, toute condamnation doit être punie sévèrement par une peine de prison ou un travail d’utilité publique. Le condamné doit être astreint à rester chez lui en dehors du temps alloué à ses obligations de réparation.
Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
- Faciliter les plaintes et ne pas les décourager. Renforcer les services de police et de gendarmes pour l’enregistrement des plaintes. Que des suites soient données à ces plaintes et ne viennent pas qu’augmenter des statistiques. Les moyens humains peuvent être trouvé auprès des Ministères qui doivent diminuer leur effectif. Ainsi la mobilité dans la fonction publique serait mise en application aidée d’une bonne formation à la reconversion. - Plus délicat, la dénonciation mais je crains les abus qui peuvent tomber dans le n’importe quoi. A-t-on les moyens pour contrôler leur véracité ? Après ces dénonciations doivent-elles être anonymes avec l’excès de travail et le débordement que cela peut entraîner. Les dénonciations personnalisées demandent, si les informations sont avérées exactes, de protéger l’auteur qui a fait son devoir et peut donc subir des pressions, voire des répressions, allant jusqu’à de la violence. Est-ce bien déontologique dans notre république ?
Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Les énumérer serait trop long, mais on peut nommer le racisme, la discrimination sexuelle, la discrimination des pauvres et des riches, l’antisémitisme mais aussi anti-islam, l’intégrisme quel qui soit et la religion qui trop souvent y pourvoit et mène à l’intolérance. Toute forme de retour au Ku Klux Klan dans notre 21 ème siècle.
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Notre société est devenue égoïste, chacun ne pense qu’à lui. Avant tout, le respect des Lois de la république par tous personnes vivants sur le sol français, c’est à dire appliquer la Loi sans privilège ni dérogation, et la même une justice pour tous. Un changement rapide et en profondeur des inégalités, serait le retour naturel à une égalité, une tolérance et une solidarité.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Les aides sociales sont perçues trop souvent pour les bénéficiaires comme un acquit. Les conditions d'attribution doivent être contrôlées régulièrement par un fichier unique de gestion croisant les bénéficiaires des aides qu'elles soient allouées et versées par une collectivité ou l'Etat. En contrepartie les bénéficiaires de ces aides doivent effectuer des heures de travail d’utilité publique dans une collectivité ou une association d'intérêt public. On peut envisager la même chose pour les chômeurs surtout s'ils perçoivent en plus de leurs indemnités ARE une aides de solidarité. Notre système sociale n'aide pas et n'incite pas à travailler. Il est un assistanat organisé financé par les impôts dont les bénéficiaires ont bien compris la mécanique et ses failles. Le rendu par des heures de travail à la société est normal et démontre une égalité envers les autres..
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Peut-on se permettre d'accueillir les immigrés à qui on ne peut offrir un toit, un travail, une sécurité et à manger correctement? La situation actuelle de la France, avec son taux élevé de chômeurs, le nombre important de sans abri et de bénéficiaires aux aides sociales et aux banques alimentaires et la crise des gilets jaunes, doit nous amener à être lucide et pragmatique. Sommes-nous capables de leur apporter ce dont ils ont besoin? La France providence n'existe pas il faut arrêter d'envoyer cette fausse image de la France. Les aider à retourner dans leurs pays d'origine, qui sont essentiellement africains, serait un moindre mal. Pour cela ne pas leur verser de l'argent, mais les assister et contribuer matériellement (via des associations) à l’aménagement des besoins de premières nécessite comme l'eau, la santé...
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Tant que la France n'améliore pas et ne redonne pas à ceux (déjà en France) qui en ont besoins, on va vers une montée du racisme. On finira pas avoir au pouvoir des partis d’extrême droite ou de gauche.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Soignons la France qui est bien malade. Je n'ai pas de proposition ni de solution à faire car la misère est devant notre porte.
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Je ne sais pas. Mais j'estime comme déjà écrit qu'il faut d'abord privilégier les français et avant tout régler la situation actuelle de la France.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Réduire la distance entre le monde parisien et le monde de la province. Que les ministères reviennent dans la réalité s'ils ont encore la moindre la notion de ce que c'est. Qu'ils arrêtent d'être condescendent et de prendre les services déconcentrés pour des sous-services qui doivent répondre bêtement à leurs demandes même aberrantes. Si les fonctionnaires des ministères avaient la moindre expérience et connaissance de la façon dont cela se passe sur le terrain au contact de la réalité de tous les jours, ils seraient plus humbles et moins exigeants. Commencer par la base apporte les connaissances et les notions de ce qu'est la réalité. C'est bien la problématique de nos élus qui ne savent plus ce que représente le quotidien des citoyens. On émarge sur deux planètes différents chacun dans son monde.
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