En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Pas grand monde
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Je ne comprends pas qu'une adhésion à un syndicat soit payante. Les salariés qui s'investissent dans la vie de leur entreprise et dans la vie de la société devraient être gratifiés. Dans mon expérience cela représente beaucoup d'énergie avec peu de formation, pas de reconnaissance, au contraire des jeux d'opposition et de défiance réciproque entre les pouvoirs et les syndicats. Les missions des élus du personnel sont difficiles ; mission pour lesquelles ils ne sont pas spécialisés. Il existe un vrai déficit formation de connaissances, de moyens et de reconnaissance alors que les syndicalistes sont confrontés à des systèmes très complexes pilotés par des professionnels alors que eux sont dans le meilleur des cas que des amateurs.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Traduire dans la méthodologie de fonctionnement des élus le fait que tout système biologique sans régulation se plante. Il y a des biais de sélection : narcissisme, gout du pouvoir..... ; des biais de fonctionnement hors sol.... Du coup une piste de réflexion : limiter la durée ds mandats, d'une part, et d'autre part introduire des jurés politiques tirés au sort qui seraient - pour la prise de décision ou pour juger du bon fonctionnement d'une institution -au fonctionnement politique ce que sont les jurés au fonctionnement juridique de la cour d'assises. De plus en médiateur d'un tel fonctionnement, il faudrait définir des méthodologies ; il y a bien des recommandations de procédure en aviation ou en médecine pour la prise des décisions (que ce soit en amont de la décision ou en débriefing), pourquoi pas en politique? Une piste : il y a les décisions simples pragmatiques ou le contraire d'une vérité première est une absurdité, les choses sont simples. Il y a les situations complexes ou le contraire d'une vérité profonde dans une discipline mettons est une autre vérité profonde, souvent dans une autre discipline ; il convient alors de développer une forme de logiciel transdisciplinaire qui permette de mettre en œuvre et d'expérimenter des solutions sans entrer dans une lutte sans fin d'une vérité contre l'autre jusqu'à érosion des 2. Que l'on appelle ça définir les 10 commandements de la gouvernance ou ingénierie de la prise et du suivi de décision, il y a quelque chose à modéliser dans ce domaine. Le passage du ""en même temps"", avec les promesses qu'il pouvait contenir dans ce domaine, à un fonctionnement jupitérien est un bel exemple de gâchis politique. Pour le dire autrement et sans parti pris, voir le président Hollande faire une politique qui n'était pas à son programme ou voir le président Macron promettre un Nouveau Monde et fonctionner en archétype antédiluvien d'un monde jupitérien, sont 2 excellents moyens de décrédibiliser les fonctionnements politiques. Il faudrait parvenir à coter tous les décideurs, bien sûr hommes politiques inclus, à partir de leurs réalisations et non à partir de leurs promesses. Ne pourrait-on construire des décodeurs!!!
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pourquoi ?
Confère supra, limite les dérapages hors régulation du système.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Une part de proportionnelle sans rendre les choses ingouvernables, mais ce n'est pas suffisant de garantir une représentation des différentes tendances ; il y a vraiment un besoin absolu de régulation dynamique des décideurs. On ne confie pas les clés du camion sans effectuer des contrôles.
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
En tenant plus les promesses et en tenant la comptabilité et les renseignements des changements de cap et des échecs ce qui n'est pas nécessairement la même chose
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
Cela permet déjà de relativiser les pourcentages puis il y a probablement des taquets à définir qui déclenchent des mécanismes particuliers qui restent pour moi, qui ne connait pas le sujet, à réfléchir (limiter la durée voire refaire une élection) quand les taux atteignent des sommets de certains , mais je ne connais pas le sujet.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Déjà respecté les corps constitués et même les aider à se développer je reprends l'exemple des syndicats, il faut non seulement payer de sa personne pour être actif dans un syndicat, mais aussi payer de son porte-monnaie, sans grande considération, sans beaucoup de formation, sans gratification. Pour moi c'est plus du bénévolat c'est du mécénat de la part du syndiqué, pour un système qui, pour être poli, ne vous reconnaît même pas. Accorder des responsabilités aux mutuelles. Réfléchir sur des entreprises éthiques. Par exemple, se servir de l'économie sociale et solidaire comme un champ d'expérimentation de nouvelles pratiques de participation et de gouvernance. Une manière d'expérimenter des fonctionnements différents des clivages habituels entre employés et décideurs. Aller plus loin dans une piste qui a déjà été évoquée en définissant l'entreprise non pas simplement par sa rentabilité mais aussi par sa plus-value ou ses services rendus à la collectivité.. Créer un statut intermédiaire dans la vie associative. En effet, celle-là même structure de loi de 1901, qu'il s'agisse d'une association de quartiers ou, au contraire, d'une association qui emploie des centaines de salariés. Exemple, dans le secteur médico-social, association qui prend de grosses responsabilités dans l'éducation, l'accompagnement, les soins... Bien sûr avec l'argent public pour l'essentiel, mais avec des modes gouvernance qui donnent les clés du dispositifs à quelques dirigeants qui échappent aux membres du conseil d'administrations qui sont complètement dépassées, mais qui pourtant porte toute la responsabilité, et donc confie toutes les responsabilités à des dirigeants que personne ne régule, dans un secteur qui mériterait d'être particulièrement protégé.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Non
Si oui, comment ?
Le caractère démocratique et la qualité de la décision apportée par le référendum dépende beaucoup : de la complexité de la question, du contexte (conjoncture particulière, instrumentalisation des décideurs, réaction épidermique des opposants…).
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
rendre des comptes accessibles syndicats, aux associations, aux ONG, peut-être à des tiers d'une gouvernance sociale et solidaire, aux mutuelles… c'est-à-dire les corps constitués qui ont la capacité d'analyser de telles données.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Je ne sais pas, pour parenthèse on est un peu noyé, submergé par le flot des questions, il faut s'accrocher pour aller au bout de questionnaires mêmes s'ils sont très intéressants. Une personne donnée ne peut pas avoir des avis sur tout, ou alors c'est un peu inquiétant. Mais quand on a des avis n'a pas quelque chose qui permette de les pondérer au regard peut-être négatif de biais d'observation mais aussi, plus positif d'un vécu correspondant à des expériences concrètes.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Comme il manque l'item : je ne sais pas ; je dis oui et je n'ai aucune idée de ce serait à conserver et ce qui serait à éventuellement transformer, mais par principe rare sont les domaines qui n'ont pas besoin d'évoluer, sans pour être dans l'évolution à tout prix, souvent casse-cou ou apprenti sorcier au regard de modèles qui comportent même en eux-mêmes une certaine robustesse.
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Appliquer ce qui existe déjà de façon décrispée, la laïcité est une valeur relativement bien conçue et maintenir cet acquis avec sagesse sans répondre à tous les chiffons rouges. Il y a beaucoup de domaines que l'on aborde pas et qui sont beaucoup moins bien conceptualisés dans fonctionnement de sociétés et de règles de vie. On tourne un peu en rond quelque chose qui est relativement bien codifié.
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Liberté égalité fraternité, où est la liberté, où est la fraternité dans un monde où il y a tant d'inégalités. L'amplification des inégalités et le pressurage des plus démunis n’étant pas pas tant organisé de manière nationale que mondiale.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Davantage de morale concrète, plus de fiabilité, plus de turn over de la part des politiques et certainement cette idée de tirage au sort d'une partie du personnel, un peu sur le mode du fonctionnement de la justice, confère supra. Davantage reconnaître les syndicats (dans cette reconnaissance il y a vraiment beaucoup de pistes à explorer confère supra), les mutuelles et les associations. Pour la place à donner à ses partenaires on peut aussi les s'évaluer sur leur capacité à mettre en place des réalisations concrètes.
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Écologie, entraide..... on peut redorer le blason un peu désuet de la dimension civique. Cela pourrait aller de la dimension spirituelle laïque, religieuse ou méditative.... jusqu'aux neurosciences. Sortir des connotations isolées, ingrate, ballot, voire pigeon que les fonctionnements cyniques finissent par attribuer au positionnement civique. Un peu moins de solitude du coureur de fond est un peu plus d'élan collectif du jeu d'équipe et de ses supporters.
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Davantage d'actes concrets que de sermons. Pour mémoire, quand un enseignant fait des sermons à ses élèves, il apprend à ces derniers a faire des sermons et non pas entrer dans des réalisations concrètes. Lié le concept civique à des réalisations concrètes. Par ailleurs une forme de coordination, de chef d'orchestre, que les choses, les propositions nouvelles se réalisent dans un élan collectif et non pas dans des successions de résolutions désynchronisées. Déplacer les équilibres entre la solidarité et le cynisme. L'être humain est solidaire, il est empathique, c'est un animal de groupe… non pas totalement mais pour partie. Cet aspect a très probablement dû toujours lui être salvateur. Il y a certainement un dosage un équilibre entre l'individu et le groupe. Le risque est fort par trop de cynisme, trop d'addiction à l'accumulation des possessions de déplacer cet équilibre dans des zones d'individualisme, de conflits pour la survie totalement délétères pour la dimension vitale de la valeur de l'entraide.
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Définir des compétences issues du milieu associatif, des syndicats, des O.N.G. ; pouvoir les reconnaître lorsqu'elles sont acquises et accorder des écoutes et des reconnaissances particulières aux citoyens possédant ces compétences ; prévoir des mécanismes type validation des acquis. Il s'agit pas simplement de la reconnaissance d'une institution associative ou syndicale mutuelle, mais la reconnaissance des savoir-faire acquis par des acteurs individuels de ses institutions.
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Les incivilités qui font certainement le plus de mal sont aussi bien : celles liées à l'immoralité des décideurs les plus élevés type Cahuzac, ou encore des tout petits pourcentages d'êtres humains possèdant des fortunes faramineuses ; mais aussi des discriminations d'embauche..... les discriminations d'accès au logement, à la qualité de vie, aux soins ..... pour ces dernières l'État pourrait mutualiser les risques. Par ailleurs, pour les autres incivilités auxquels on pense parfois plus spontanément, je dois dire que je ne crois pas à des solutions angéliques pour les zones de non-droit. Une piste, de par mon expérience professionnelle, j'observe les effets dévastateurs de l'immoralité induite par l'argent du trafic auprès des plus jeunes dans les cités et ailleurs. C'est terrible d'être éducateur ou soignant et d'être spectateur passif pouvoir d'attraction puis d'aliénation des trafiquants. Malheureusement, il est difficile de ne pas croire que les événements concrets dans les cités ne valident pas les valeurs du milieu des trafiquants.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
La réponse est multidimensionnelle. Impossible à traiter en quelques lignes. Un exemple, on a un problème en France : comment se débrouille-t-on pour avoir un certain côté autant d'argent dépensé et d'un autre côté générer autant de frustrations? La réponse n'est pas simplement dans l'ingratitude des récipiendaires. Exemple les hôtels sociaux, une famille dans un hôtel social c'est beaucoup d'argent, mais la vie dans un hôtel social d'un enfant pendant plusieurs années c'est l'enfer… le même argent dépensé dans une autre dynamique pourrait produire un tout autre résultat. Ce qui compte ce n'est pas uniquement l'argent dépensé, c'est le résultat obtenu. Peut-être encore plus le résultat obtenu au regard de l'argent dépensé. Comment respecter un pays qui s'y prend aussi mal. Ce qui content ce ne sont pas simplement les paroles de solidarité, mais les résultats, non pas absolus, mais au regard des moyens dont on dispose. Autrement c'est doublement maso.
Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Réduire ses propres incivilités. Sur la civilité c'est quand même beaucoup plus porteur de s'engager pour davantage de civilité quand, si ce n'est la preuve, au moins l'exemple que cela marche, sert à des effets concrets ressentis et/ou mesurables.
Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
La discrimination par le pouvoir d'achat, le quartier de résidence, la qualité de la scolarisation, un environnement plutôt sain ou au contraire pollué…
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Il y a 2 échelles nationales et mondiales. L'échelle nationale est la plus facile à contester. L'échelle mondiale la plus scandaleuse. Il faudrait que les humains s'organisent de façon différente sur les plans nationaux et internationaux. Le plus accessible paraît le niveau national mais cela ne tient pas qu'aux politiques nationales. On peut même craindre que le premier pays qui s'élève, ou s'élèvera, contre les plus grands fortunes spoliactrice et les plus grands groupes de pression tournés uniquement vers leur propres intérêts, s'il le fait de façon nationale, soit ou sera cassé et mis à l'index par ces mêmes groupes spoliateurs.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Au sens où il y a pas systématiquement des contreparties à demander, mais quand même être capable d'effectuer des régulations face à des dysfonctionnements graves. Car le principe me paraît pas très évident à appliquer de façon efficace, robuste et non contreproductive en routine (l'un des écueils, qui ne serait pas des moindres, serait d'arriver à produire une politique ou un esprit répression à partir d'un outil de solidarité). Exemple de critères de gravité non respect de lois fondamentales (non scolarisation des enfants, maltraitances…).
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Exercice très difficile entre devoir d'humanité et capacité d'intégration, sans générer un appel, un flux qui dépassent les capacités d'une société d'accueil à un moment donné. Ça ne se passe pas si bien en France et le pire est que nous sommes un pays qui finit par accueillir beaucoup d'immigrés à partir de principes assez vertueux ; mais, pays, qui crée de tels parcours du combattant que je ne vois pas comment ces parcours ne généreraient pas un énorme ressenti contre le système français. L'immigration devrait être aussi une chance en plus d'un défi. Mais j'ai l'impression que l'on a beaucoup des difficultés d'une immigration mal vécue, mais qu'on ne recueille pas la chance qu'elle contient, alors que l'on ne peut pas dire qu'on soit un pays qui soit simplement dans l'exclusion de l'autre. Comme si on avait une sorte d'humanisme qui s'auto contredit, s'auto discrédite, s'autodétruit. S'agit pas d'une question simple bien sûr, comment corriger la trajectoire ? En assumant ce que l'on fait déjà, mesurant que c'est honorable sans être vraiment massif, mais en le faisant mieux, avant d'en faire plus, ce qui serait mon vœu. La France a par secteur un petit caractère cosmopolite qui me vint dans cette planète qui est si petite au regard de nos caisses passivité moderne de déplacements. On pourrait l'assumer, le vivre comme une réalité qui recèle des richesses des opportunités, mais qui ne résume pas non plus tous les domaines de notre pays. Mais ne réussira pas dans ce domaine par clivage, par anathème, par opposition d'idées contre idées ; mais par fertilisation de la pensée et du cœur à travers la réussite ou non d'exemples concrets.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Je suis très mal à l'aise de ce débat en quelques lignes. Je ne connais pas assez la question pour répondre, mais je ne suis pas contre que les choses soient posées par le parlement. Mais il faudrait que cela repose sur une méthodologie qui tienne compte des réalités des états des lieux à peu près objectifs, produisant une information à peu près fiable. Il ne faudrait pas que réfugiés concepts de d'humanisme payent pour les difficultés d'organisation de la France, certes face à un problème complexe que personne ne résout du premier coup ni du second.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Pour ma part une société cosmopolite me paraît normale, anciens pays colonisateurs, pays qui a souhaité rayonner vers le monde..., comment ne peut-il pas accepter que le monde rayonne vers lui. Faudrait parvenir à accepter la France d'aujourd'hui telle qu'elle est, et ceci comme une chance.
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
La langue, l'éducation, le logement en évitant les ghettos, l'intégration professionnelle et peut-être avant tout un véritable statut de citoyen pour tous, je veux dire en amont de l'immigration. Il n'y ait pas déjà en amont de l'immigration un tiers-monde ou 1/4 monde que l'on laisse pour compte en France.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Les référendums sont souvent la somme, faussée si ce n'est quasi déloyale selon moi, de tous les non contre un oui, idem pour les mouvements protéiformes réunissant toutes les souffrances contre un système. Du coup dans les consultations il faudrait se compter sur des projets précis et non pas sur des refus. Il faudrait aussi que les grands principes fondateurs d'humanité, de solidarité et de fraternité soient respectés. Par ailleurs, reprendre l'idée de juger les hommes politiques sur leurs réalisations . Ceci au regard, et c'est très important, de la durée de leur implication politique, et non pas uniquement sur leurs paroles souvent conjoncturelles et réactionnelles. Pour parenthèse idem pour les dirigeants d'entreprise ou des cadres, où les références morales ; cet ensemble n'étant pas pour rien dans non plus dans les vécus positifs ou au contraire de souffrance des citoyens.
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