En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Personne, notamment parce qu'une élection n'est pas un mandat donné à un élu, et que je ne peux l'attaquer en justice pour le révoquer, ou pour le préjudice subit, lorsque l'élu en question ne fait pas ce qu'il avait écrit dans sa profession de foi et/ou sa propagande électorale et/ou son programme. Il faudrait que le programme oblige... c'est à dire crée une obligation au sens juridique. Personne, car celui l'élu est juge et parti : pour un député c'est lui qui vote sa rémunération... et plus largement, c'est lui qui fixe ses conditions de travail.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Pas au syndicat, ni à des associations, qui seraient alors noyautées par le ""politique"" mais à des gens tirés au sort pour 1 mandat (mais avec une vraie durée : pas pour 1 an, mais 5 ou 6 ans).
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Nous offrir la possibilité de voter contre eux, lorsqu'ils ne nous conviennent pas, sans pour autant être obliger de voter pour leurs adversaires. Aujourd'hui on a SUR LE PAPIER la possibilité de ne pas voter pour quelqu'un, mais en pratique il se passe quoi : une primaire, ou un bureau, désigne un candidat de droite. Il est porté au mieux par 50% des siens, soient 5 à 10% des français selon l'audience de son parti. Au premier tour il passe avec 25% de 50% des gens qui se sont déplacé pour voter. Au 2e tour, je me retrouve à devoir voter pour lui pour éviter le populiste qui est arriver dans les 2 premiers. Résultat : 1) j'ai eu un non-choix, qui m'a été imposé au mieux par la (très) faible minorité qui a porté cette candidature, au pire par des appareils et des combines d'appareils. Du coup aujourd'hui, le jeu c'est d'arriver 2e derrière l'extrême droite, pour passer même si on ne représente pas grand monde. Une idée serait de reconnaître le vote blanc : pas seulement le compter et le compter à part, mais le reconnaître. S'il arrive en tête, alors on réorganise une élection, mais tout ceux qui n'ont pas été élus de ce fait ne peuvent plus se présenter à une élection du même niveau (local/nationale/européenne) pendant 10 ans. Cela permettait de balayer certaine personne sans pour autant devoir voter pour des extrêmes. Cela permettrait de passer outre des combines d'appareil.
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pourquoi ?
Aller encore plus loin. Non cumul dans l'espace des fonctions (parlementaires, exécutives...), mais aussi dans le temps : empêcher que la politique offre des possibilité de carrière sur 40 ans. Limiter à 15 ans eg. toutes mandatures confondues : locales comme nationales.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Tirer au sort des représentants (pas tous mais une partie).
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Oui, voire les obliger à aller voter... mais si on les oblige à se déplacer, il faut leur reconnaître la possibilité de voter blanc et que ce vote compte : Cf. ci-dessus.
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
> Cf. ci-dessus : ""Une idée serait de reconnaître le vote blanc : pas seulement le compter et le compter à part, mais le reconnaître. S'il arrive en tête, alors on réorganise une élection, mais tout ceux qui n'ont pas été élus de ce fait ne peuvent plus se présenter à une élection du même niveau (local/nationale/européenne) pendant 10 ans. Cela permettait de balayer certaine personne sans pour autant devoir voter pour des extrêmes. Cela permettrait de passer outre des combines d'appareil."" > Une autre idée pourrait être que si quelqu'un est élu en représentant moins de 50% des voix non pas exprimées, mais inscrites sur les listes, ses pouvoirs sont limités à la gestion des affaires courantes. Un peu comme en copropriété : une majorité relative pour des choix ""d'entretien"", une majorité absolue pour des choix ""d'amélioration"" et une majorité confirmée pour des choix ""modifiant significativement la copropriété"" (aliénation, changement de destination...)
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Peut-être qu'il y ait d'avantage de référendum... mais alors il faut qu'une question tranchée par référendum ne puisse pas être remise au vote d'une assemblée. Si un référendum a répondu ""non"" à une question, seul un autre référendum doit pouvoir répondre ""oui"". NE PAS NOUS REFAIRE LE COUP DE LA CONSTITUTION EUROPEENNE !!! (Et pourtant j'étais pour... ce n'est pas la question.) Une autre idée : permettre à d'autres ""types"" de personnes de se présenter et d'être élues. Aujourd'hui, si j'enlève les hauts fonctionnaires, le corps enseignant et hospitalier, les avocats et les médecins, j'ai l'impression qu'il ne reste pas grand monde EN POSITION ELIGIBLE sur les listes et/ou lors de scrutins nominaux. Il me semble que cela vient de ce que, en cas de non réélection, le salarié du privé ne retrouvera ni son poste, ni sa carrière là où il l'a laissé. Une solution pourrait être de dire qu'une élection vaut une réception à un concours de la fonction publique territoriale. Vous êtes élus en fin de liste au municipale -> cadre B ou C de la territoriale selon la taille de la municipalité, vous êtes maire -> cadre A ou B, etc... En plus, ça éviterait toutes les histoires de recyclage de copain au CESE ou autre, ça éviterait que les gens soient condamnés à toujours briguer l'élection suivante.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
Oui en diminuant les seuils permettant de déclencher un vote. Après, si on doit donné notre avis sur tout, il faut trouver une façon de le faire plus simple : vote par internet, consultation en mairie sur une semaine... Et bien sûr, avec le bémol ci-dessus : ... il faut qu'une question tranchée par référendum ne puisse pas être remise au vote d'une assemblée. Si un référendum a répondu ""non"" à une question, seul un autre référendum doit pouvoir répondre ""oui""...
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
pas d'avis
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
pas d'avis
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
pas d'avis
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
pas d'avis
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
prévoir la possibilité de déchoir quelqu'un de sa nationalité
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