Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
lui donner la possibilité de faire annuler un scrutin
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Instaurer du bénévolat en politique et retrouver confiance en nos élus Diagnostic : La politique doit rester l’affaire de tous et de chacun et ne devrait donc pas être confisquée par quelques-uns. Elle ne devrait pas davantage devenir un « métier » ! Mais c’est pourtant ce qui s’est passé depuis plusieurs dizaines d’années en France. Un fossé s’est creusé entre les professionnels de la politique, y compris les élus locaux et les électeurs. Il se caractérise au minimum par un manque de confiance voire par une défiance à l’égard des élus, remettant en cause la sincérité de leurs engagements. Ces derniers mois, le mouvement dit des « Gilets Jaunes » est même allé jusqu’à remettre en cause le principe de la représentativité, une des bases de notre démocratie. Face aux nombreux engagements ou mandats cumulés par beaucoup d’élus locaux, on pourrait croire que nos concitoyens se félicitent de leur dévouement. Mais est-ce vraiment le cas ? En réalité, nos concitoyens savent pour la plupart, qu’à chaque nouvelle responsabilité acceptée par un élu est liée une indemnité financière, aussi la question de la motivation réelle de l’élu se pose-t-elle souvent en ces termes : est-ce le désir sincère de s’engager toujours plus au service de ses concitoyens ou l’attrait d’une indemnité financière supplémentaire qui amène l’élu local à multiplier les « casquettes » ? Quelle solution peut-on envisager pour rassurer nos concitoyens sur la sincérité des engagements multiples pris par certains de nos élus locaux ? Proposition : C’est là qu’un certain désintéressement ou bénévolat pourrait intervenir en politique sans pour autant abandonner totalement l’idée d’une reconnaissance pécuniaire pour celles et ceux qui acceptent d’y consacrer plus de temps que leurs concitoyens. En clair, il s’agirait de limiter le nombre de mandats locaux et de réduire drastiquement les indemnités qui leur sont liées. Principe de mise en œuvre : Limiter les sources de revenus (ou indemnités) à deux pour chaque élu local. Pourquoi deux ? L’élu local peut encore être actif et exercer parallèlement une profession ou être retraité. Si le mandat électif qu’il détient est assorti d’une indemnité, celle-ci constitue un deuxième revenu. Mais il arrive plus souvent qu’on ne le croie, qu’un élu local ait d’autres mandats électifs et perçoive à ce titre plusieurs indemnités. Il ne faut pas oublier non plus les indemnités liées aux fonctions de présidence de tel ou tel syndicat départemental ou territorial. Et c’est bien ce qui pose problème aux yeux de beaucoup de concitoyens. Au delà de deux, l’élu pourrait accepter un mandat ou une présidence supplémentaire sans indemnité. Nous serions alors bien dans du bénévolat qu’il ne faudrait pas non plus étendre indéfiniment. En effet, comment imaginer qu’une personne normalement constituée puisse correctement assumer plus de deux (ou trois mandats distincts) ? Remarque : dans le cas d’un élu local n’ayant pas d’activité professionnelle et n’étant pas à la retraite, les deux indemnités maintenues pourraient être la plus élevée et la plus faible.
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