En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
mon député
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Les organisations syndicales. D'abord, les travailleurs français sont peu représentés par les syndicats (en %) et très mal représentés (qualité de représentation). Certains ( Ex. CGT) confondent leur objectif politique marxiste-archaïque (révolution) à leur tâche quotidienne qui devrait être l'amélioration des conditions de travail et de rémunération de leur membres. Je considère que le mouvement des GILETS JAUNES est né en partie de la faillite des organisations syndicales et des structures juridiques et administratives dont ils dépendent. Le Gouvernement a joué un grand rôle dans la formation de ce mouvement ainsi qu'à sa continuation. Ce que nous voyons chaque semaine est, en réalité, une négociation collective dans la rue pour une augmentation de ""salaire"" et le niveau des pensions avec, pour seul interlocuteur, le Gouvernement. Les demandes pour une amélioration immédiate et durable du pouvoir d'achat auraient du ramener les GILETS JAUNES à leurs employeurs et ce, à l'exclusion de tout autre interlocuteur. En souhaitant calmer le jeu, le Gouvernement a cassé tout lien employé-travailleur et a brisé les restes de la structure syndicale en place. Il faut remplacer cette structure par une autre, via une nouvelle loi plus simple qui incite les travailleurs à former de nouveaux syndicats et d'engager les négociations avec leur employeurs. Il faut que les syndicats cessent de faire systématiquement appel au Gouvernement pour résoudre les conflits avec leur employeurs et que le Gouvernement cesse d' intervenir et, d'une façon plus générale, dans les relations du secteur privé. Peut être aussi , il faut revoir le fonctionnement des négociations par branche/industrie.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Il faut que les élus soient plus visibles et présents dans leur circonscription. Où est le bureau de notre représentant? Est ce qu'il y en a un? Deuxièmement, l'élu doit avoir conscience que les citoyens et le Gouvernement sont deux entités différentes avec des objectifs parfois en accord, parfois en collision. Les citoyens doivent avoir confiance que les élus se battent uniquement pour eux. Aujourd'hui, selon la vue dominante, les élus ne sont que le porte-parole de la politique du Gouvernement.
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pourquoi ?
Pour bien remplir sa fonction, l'élu n'a pas le temps de partager son temps et son énergie entre deux postes. Les obligations des deux mandats pourraient entrer en conflit sur certains dossiers. Il y a un risque de conflit d'intérêts.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Assurer un meilleur financement des partis politiques
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui
Si oui, lesquels ?
Il y a trop de niveaux de ""gouverneurs"". (européen, national, régional, départemental, intercommunal, communal). Il faut réduire au moins une de ces strates, surtout pour réduire le coût de gouvernement. .
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Très insuffisante. Les incitations sont inutiles car leur déception envers le gouvernement et le Parlement est trop grande.
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
La demande pour la démocratie participative varie en fonction du degré de la dégringolade d'un système de démocratie représentative. Pour la démocratie participative, le citoyen aurait un pouvoir de décision direct sur la conduite de la politique de la nation, région, etc., tandis que dans une démocratie représentative, ce pouvoir est délégué à un autre. Le partage du pouvoir de décision entre le citoyen et ses délégués pourrait miner et affaiblir le système de démocratie représentative. De ce point de vue Le GRAND DEBAT serait une tentative d'imposer un pouvoir de décision citoyen aux délégués, élus de la nation. Ce débat est le reflet et la conséquence du système démocratique français actuel (représentative) en crise. D'autres solutions ""participatives"" ne peuvent qu'ajouter à sa faiblesse et conduise, à la longue, à sa liquidation.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Non
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Pour ceux qui souhaitent ou envisagent la mise en place de la démocratie participative, la pratique d'un débat ciblé pourrait être utile et productive. Pour ceux qui n y croient pas et veulent garder un système représentatif, il faut donner aux parlementaires le pouvoir de décision finale sur le budget de l'Etat.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Elles doivent, comme pour tous les représentants, aller trouver les citoyens là où ils se trouvent. Ils apportent, en amont, la transparence aux projets en cours et à venir et à l'économie politique générale de l'Etat et des collectivités.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Les pouvoirs législatifs de l'Assemblée doivent être élargis et renforcés. L'Assemblée est le vecteur des pulsations et des aspirations des citoyens et le forum pour les prises de décision. Les pouvoirs du Président doivent être réduits. L'Assemblée doit contrôler les dépenses de l'Etat. Une nouvelle Constitution est nécessaire.
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Les adhérents à une religion doivent se conformer aux lois et aux coutumes du pays. Toute résistance individuelle doit être sanctionnée par les amendes et toute résistance organisée doit être sanctionnée par des procès appropriés.
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Le NON-respect des autres fait partie de la culture française et se manifeste par un vocabulaire riche en insultes et une pratique de vols et de la délinquance à tous les niveaux. L'éducation aux très jeunes du respect de la personne physique et des biens des autres pourrait servir comme point de départ dans les écoles et à la maison. Peut- être aussi, le port des uniformes à l'école.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Beaucoup de gens sont déjà solidement engagés dans les associations et projets bénévoles et civiques au bénéfice de ""la société"". Par contre ils sont de moins en moins impliqués dans leur engagement avec les pouvoirs publics. C'est un message. On peut le lire, ou pas. Pour renforcer le lien société/gouvernement, il faut d'abord faire en sorte que le/les gouvernements soient crédibles, stables, prévisibles, productifs, efficaces, économes, responsables, justes et incorruptibles. La barre est, peut-être, trop haute. Plus généralement, il faut rendre la vie privée aux français. Contrairement à la politique habituelle du gouvernement de vouloir tout faire dans tous les domaines pour tout le monde tout le temps, il serait préférable pour lui de se retirer stratégiquement du champ privé pour laisser prendre forme et vivre les ambitions et les initiatives des autres dans le domaine privé. La vie ne se limite pas à une vie publique et collective.
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Suite à la proposition précédente, il faut rien ""promouvoir"". Il faut cesser de s'immiscer dans la vie privée des gens.
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Renforcer cet enseignement dans les établissements scolaires.
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Voir ci-dessous.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
DELINQUANCE. Au lieu de, stupidement, comptabiliser les voitures incendiées chaque année, comme s'il s'agissait d'un jeu, ils devraient les considérer comme un délit passible de sanctions: Idem pour les graffiti et pour les dégradations des installations publiques et privées.
Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Ce n'est pas le problème d'un gouvernement de définir ""le rôle de chacun"". Les gouvernements doivent définir des incivilités d'une façon réaliste et raisonnable dans la loi et s'en occuper par la suite uniquement à partir du moment où il y a infraction ou risque prévisible d'une infraction à la loi. Sinon c'est la société totalitaire (dans le sens que la vie de chacun est totalement gérée/administrée par les pouvoirs publics). Ce n'est pas pour rien que, souvent, on appelle les citoyens ""les administrés"". Pas de police de moeurs s.v.p. ou, pire, une milice citoyen ""d'incivilités"". Le concept même est intolérable et dangereux.
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Les tribunaux qui traitent les plaintes sont faits pour ça. Il faut les renforcer.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
L'assurance chômage en priorité. Mais les aides de toute sorte devraient être fondées sur une prise de conscience par celui qui reçoit de l'aide, que tout montant reçu vient de la poche de quelqu'un d'autre, une personne réelle dans la société, et que le gouvernement est simplement l'intermédiaire qui gère la distribution de l'argent donné, sans en être la source. La réception d'une aide doit être, donc, assimilée à une sorte de DETTE SOCIALE qui crée une obligation envers la communauté de citoyens qui finance les allocations et aides. Toute aide doit être de courte durée. En ce qui concerne les contreparties, la réponse est oui dans la mesure du raisonnable et du possible.
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
La situation (l'immigration massive hors tout contrôle fiable administratif) a été créée largement par Madame Merkel motivée par ses convictions personnelles chrétiennes, et ce sans discussion ni accord préalable avec les autres pays européens, C'était probablement contraire aux dispositions des traités entre les pays. Cet acte unilatéral et arbitraire a sapé plusieurs décennies de travail diplomatique pour construire l'UE et risque même de la faire tomber. C'était une grave et, peut-être, irréversible erreur. La France aujourd'hui paie en termes politiques et les citoyens français paient par la baisse de leur pouvoir d'achat. La France aurait du résister et se plaindre. Elle a fait le contraire. Elle a adopté et suit actuellement, la même politique migratoire. C'est renforcer l'erreur d'origine. Cette politique sera toujours une erreur. La politique d'immigration ne doit pas accepter les migrations massives. Pour une société, comme la France, dotée d'une culture forte et dans les conditions actuelles de son économie, une telle migration est un choc qui ne pourrait pas être absorbé. Les critères pour une politique d'immigration : Exclusion totale d'immigration massive. Immigration uniquement d'individus sur dossier. Politique générale d'immigration restrictive basée sur des critères nationaux. Rejet des critères d'immigration/asile de l'UE et des Nations Unis.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui, mais pas d'obligations prioritaires d'asile.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Programme humanitaire de retour au pays d'origine après restauration de conditions normales de vie dans le pays d'origine. Expulsion pour immigration illégale. Dans le cas d'immigration légale et pendant une période de trois ans: expulsion pour infraction à la loi française, pour conduite incompatible aux moeurs de la France y compris le principe de la läicité ou échec du processus d'intégration selon les modalités ci-dessous.
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Compétence linguistique couplée aux critères financiers qui établissent, après une période d'un an, que l'immigré pourrait fonctionner dans le pays de manière indépendante sans aides ou allocations.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
PAUVRETE. Il faudrait sensibiliser, dans les établissements scolaires, les jeunes filles sur le risque de tomber dans le seuil de pauvreté lorsqu'elles choisissent d'avoir un ou plusieurs enfants et de les élever seules (par désir d'indépendance, de liberté, etc.) Sont-elles vraiment conscientes des difficultés financières que leur choix peut entrainer? MEDIA-PRESSE. Il faudrait regarder de plus près la formation des journalistes dispensée par l'Ecole de Journalisme en France, étant donné leur futur pouvoir de favoriser ou non certaines opinions, de manipuler la Réalité, de présenter les faits selon l'angle de leur choix, et donc d'influencer quotidiennement et directement le peuple français. Lors de la formation des journalistes, mettre davantage l'accent sur des cours d'Economie Politique, car ils donnent souvent l'impression d'en méconnaitre les notions, d'en avoir une vision infantile, bourrée de préjugés et de clichés (ex. sur la richesse, le Capital, les investisseurs, les grands patrons) et trop influencée par leur propre appartenance politique. Suggérer aux journalistes de présenter davantage au public français des images positives: par ex. au lieu de constamment parler des 9% de personnes non-actives et de tous les problèmes afférents, il serait intéressant de s'occuper davantage des 90% (actifs) qui peuvent, pour beaucoup d'entre eux, offrir des exemples motivants et stimulants aux français.
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