Intégralité de la contribution intitulée "pecideme109"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 14 mars 2019 à Vannes .

En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
109. Q33-En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Ma proposition : NOS OBLIGATIONS D’ASILE REMPLIES • Nos obligations d’asiles sont doubles : 1-humanistes à l’extérieur 2-humanistes à l’intérieur. Où est l’humanisme intérieur quand + de 60% de la population devient contre et que cette « opposition » met en jeu la stabilité de la république ? Où est l’humanisme intérieur quand nos procédures d’accueil donnent lieu à des décisions qui peuvent être soumises à appel + contre-appel + validation sans qu’aucune investigation supplémentaire ne soit faite en réalité (bref, on refait trois fois le match avec les mêmes données => pb de coût, de crédibilité) ? Où est l’humanisme intérieur quand nos procédures d’accueil, leur complexité, le manque de participation des pays d’origine et le sous-effectif des personnels affectés, amènent à la création d’OBLIGATIONS de régularisations (donc non consenties démocratiquement => déstabilisation sociale, décrédibilisation des politiques) ? Où est l’humanisme extérieur quand nos procédures d’accueil, leur complexité, le manque de participation des pays d’origine et le sous-effectif des personnels affectés, amènent à des comportements délinquants « de survivance » le temps d’obtenir des réponses ? Où est l’humanisme extérieur quand on accueille des personnes dont on sait par avance qu’elles ne voudront pas se plier aux règles françaises et donc dont on sait qu’elles seront « malheureuses » (donc nuisibles) en France ? Et ce n’est quand même pas au pays hôte de développer les compatibilités nécessaires à l’asile ! Où est l’humanisme extérieur quand les demandeurs remplissant les conditions se retrouvent dans la même situation que les demandeurs « refusés », puisque les décisions d’éloignement ne sont pas appliquées ou ne vont pas jusqu’au retour dans le pays d’origine ? • Nos obligations d’asiles doivent être conditionnées à L’ABSENCE DE MENSONGE ET d’obstruction de la part du demandeur d’asile lors de l’accueil (mensonge, refus de se faire « enregistrer », destruction ou « perte » de ses papiers d’origine, incompatibilité légale [excision, polygamie, …], etc.) • Nos obligations d’asiles doivent être conditionnées à la réalité du terrain extérieur. Elles ne devraient pas être permanentes. Par exemple, un réfugié politique devrait voir son droit d’asile révoqué dès que la situation politique change dans son pays… • Nos obligations d’asiles doivent être conditionnées à la CAPACITE DE NOTRE ECONOMIE d’accueillir les demandeurs en mettant un emploi stable en face de chaque demande (quitte à ce que ce soit après un délai de formation et d’intégration linguistique…) • Nos obligations d’asiles doivent être conditionnées au PASSAGE D’UN CONTRAT bilatéral entre le demandeur et la République, une « CHARTE D’ACCUEIL ». Cette charte devrait être écrite et lue par le demandeur, rédigée en français & dans la langue d’origine (ambassades bienvenues dans la rédaction !), et devrait servir de preuve judiciaire prioritaire lors de son non-respect par le demandeur. Pour la phase AVANT le droit d’asile, elle devrait contenir : acceptation de relevé d’identité (incluant l’ADN), acceptation d’une localisation selon les possibilités d’accueil de la France, interdiction de changer de localisation avant la décision finale, obligation de commencer l’apprentissage du français, obligation de respecter les lois françaises… Les obligations de l’Etat français sont clairement décrites par la loi ; en faire une synthèse accessible aux demandeurs. Pour la phase APRES le droit d’asile, elle devrait contenir : obligation de respecter les lois françaises, obligation de finir l’apprentissage du français, obligation de donner accès à l’apprentissage du français pour tout membres de sa famille actuelle et future, limitation du droit de refuser l’attribution d’un logement social, interdiction d’exporter des biens et capitaux (et de le faire faire) à l’étranger tant qu’il est bénéficiaire d’aides publiques, etc. • Nos obligations d’asiles doivent être EMPREINTES DE SCIENTISME. =>Rétablissement des radiographies osseuses et des examens dentaires pour établir la « minorité » des demandeurs d’asile ! Halte au bobo-gaucho-intellectualisme ! Depuis quand être examiné par un médecin est-il humiliant ? Depuis quand des « entretiens » très succincts seraient plus sûrs que des examens physiologiques ? • Nos obligations d’asiles doivent être EMPREINTES DE RATIONALISME. Les seules questions que nous devons nous poser sont des questions factuelles. <U+F0A7> La France et l’Europe sont-elles responsables des émigrations ? (non) <U+F0A7> Le droit d’asile, tel que défini et reconnu internationalement, inclut-il les problèmes climatiques ? (à ma connaissance, non ; et si des pays refusant d’appliquer les programmes ralentissant le dérèglement ont des problèmes, c’est de leur ressort) <U+F0A7> Quelles parts des problèmes reviennent 1-à l’Europe et son ancien colonialisme de ressources, 2-aux Etats Unis et leurs néocolonialismes de ressources et de produits agricoles et de technologies et juridique, 3-à la Chine et leurs néocolonialismes de ressources, de terres agricoles et de main d’œuvre, bientôt de technologies 4-au Djihad de l’Islam en Afrique et en Asie ? (et selon la réponse, que les effets soient répartis en fonction des causes) <U+F0A7> N’a-t-on pas assez de preuves aujourd’hui que ces 4 forces ont toutes un intérêt à ne pas prendre leur part de ces immigrations ? Affaiblissement de l’Europe, infiltration pour déstabilisation des démocraties au profit des théocraties, cleptocraties, démocratures, « technocratures », etc… =>Il est peut-être temps de répondre à ces questions (même si je sais que ce sera impossible car cela représente le combat de 30% de la puissance mondiale contre 60% de la puissance mondiale, sachant que les 10% restants seront acquis à ceux qui paieront le plus) et d’en tirer les conséquences. <U+F0A7> Ne faut-il pas faire intervenir le PRINCIPE DE REALITE EXTERIEUR ? Les nécessités d’émigration au départ des pays d’origine naissent moins du climat que de déséquilibre dans le triptyque « climat-démographie-gouvernance ». La notion de gouvernance inclut ici les gouvernances politiques, territoriales, militaires, et les gestion de l’eau, des ressources agricoles et alimentaires, de la natalité et de la santé, de l’évolution des traditions et pratiques culturelles, des inégalités et de la répartition des richesses, de l’éduction et sa cohérence avec le progrès technique, etc. Or, l’Europe, et la France en particulier, ne sont plus concernées par ces équilibres depuis la fin de la colonisation. Nos « obligations » d’asile doivent aussi être tempérées par l’ensemble des sommes, services et conseils que nous avons prodigués à ces pays tout au long de ces 60 dernières années, <U+F0A7> Ne faut-il pas faire intervenir le PRINCIPE DE REALITE INTERIEUR ? Que l’Angleterre puisse avoir besoin de main d’œuvre avec 3.5% de chômage, soit : elle a besoin d’immigration. Que l’Allemagne ait besoin de main d’œuvre jeune avec moins de 5% de chômage et ses difficultés démographiques, soit : elle a besoin d’immigration. Mais que la France se force par un principe « intellectuel » d’obligation d’asile, avec plus de 9% de chômage, des problèmes de logement, une croissance parmi les plus faibles de l’Europe, un endettement digne de pays dits en « voie de développement » dans les années 80, etc., c’est irresponsable de la part de nos dirigeants. <U+F0A7> Ne faut-il pas faire intervenir le PRINCIPE DE RESPONSABILITE ? - Est-il responsable d’accueillir des immigrants originaires de pays où la France est déconsidérée, critiquée, voire déclarée comme « ennemie » ? - Est-il responsable de continuer à nourrir la rétro-culpabilité colonialiste quand on voit le développement de néo-colonialismes qui seront beaucoup plus destructeurs que celui que nous avons pratiqués (cf. islam, Chine et US) ? - Est-il responsable de continuer à ne demander aucune contrepartie à la prise en charge de ces immigrations au sein des pays de départ ? - Est-il responsable de continuer à avoir des obligations d’asile supérieures à nos capacités d’asile ? - Etc… • Nos obligations d’asiles doivent être STRICTEMENT LIMITEES à certaines situations (et qu’on ne se réfugie pas derrière le « c’est difficile de les établir ») <U+F0A7> NON, il n’y a aucune obligation d’offrir l’asile à des gens soumis à « discrimination » dans leur pays. Soit nous respectons les cultures et traditions des pays tiers, soit nous continuons à vouloir copier/coller nos propres valeurs sur tout ou partie de leurs population ; et dans ce cas, nous continuons à être des coloniaux ! <U+F0A7> NON, il n’y a aucune obligation d’offrir l’asile à des gens fuyant leur pays pour échapper à la justice (quand elle n’est pas « politique ») ! <U+F0A7> NON, il n’y a aucune obligation d’offrir l’asile à des gens dans des situations contraires à la loi française (polygamie, …) ou alors il faut « résoudre ce conflit » de droit. <U+F0A7> NON, il n’y a aucune obligation d’offrir l’asile à des gens refusant de fournir les informations nécessaires à la vérification de leurs déclarations (exemple : prélèvement d’ADN pour eux-mêmes et/ou leurs femmes/maris, et/ou leurs enfants ou grands-parents) • Nos obligations d’asiles doivent être conditionnées à notre capacité à établir une identité indiscutable de chaque individu, ainsi qu’à nos capacités de vérifier sa filiation. (faux papiers, ADN, etc…)


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