Intégralité de la contribution intitulée "Les vraies raisons de la crise."
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 11 mars 2019 à Nantes .

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Les élus

En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Non

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Tenir compte de différentes opinions

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Je ne sais pas

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Je ne suis pas favorable

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui

Si oui, de quelle manière ?
En les comptant au même titre que les autres choix

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Je ne suis pas favorable à une démocratie participative, sauf si ça reste local

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Non

Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Non

Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Ne pas céder aux exigences communautaristes

Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Avoir une attitude plus ferme

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Non

Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Trop laxiste. sécurité des frontières, plus de contrôles.

Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Sortir de cette logique sans frontièriste

Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Qu'il y est effort de la part de la personne étrangère de s'integrer

Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Contrairement à de nombreux commentateurs que j’entends dans différents médias, je ne pense pas que les principales préoccupations misent en avant par cette France dite périphérique : la justice fiscale, je pouvoir d’achat et une demande pour davantage de démocratie (cette dernière exigence vient plutôt d’une France aux aspirations révolutionnaires qui a investit le mouvement des gilets jaunes) soient les vraies causes de son mal-être. Ces revendications sont en fait la partie immergée de l’iceberg. Les raisons profondes du malaise qui touche cette partie de la population française, il faut les chercher dans les politiques, menées ces dernières décennies, concernant la question de l’immigration, l’identité nationale, la présence de l’Islam et les questions liées aux sujets de société. Comme dans d’autres pays occidentaux, ces décisions prises au nom d’une prétendue évolution de la société ont été réalisées en faveur de certaines catégories (souvent minoritaires) et au dépend d’une population que l’on a traité avec mépris et que l’on a marginalisé (alors qu’elle représente une part non négligeable du pays). Aussi, je considère que c’est une erreur d’avoir écarté ces sujets dans le grand débat national, car ils sont pour beaucoup dans la crise actuelle. Aussi, je ferais remarquer à l’intelligentsia « progressiste » qui incite à cette orientation de la société que, au lieu de dénoncer la montée du populisme (terme dans lequel on inclut des gents qui n’en sont pas), de, tout d’abord, balayer devant sa porte, car, si il a « montée du populisme » elle a sa part de responsabilité ; ensuite, de s’ouvrir à un véritable débat sur ces questions. Des débats où il n’est pas fait une présentation binaire, dans laquelle il y aurait, d’un côté, ceux qui seraient dans l’ouverture (c’est à dire les « progressistes »), et de l’autre, ceux qui seraient dans la fermeture (c’est à dire les « non progressistes »). Des débats détachés d’une pression médiatique orientée, comme c’est souvent le cas lorsque l’on aborde ces sujets. Je sais que mes suggestions ont peu de chance d’aboutir, car elles ne sont pas dans la ligne actuelle préconisée par ceux qui dirigent le pays. Pour autant, je tenais à ce que ces questions soient abordées avec une autre approche que celle qui domine dans les cercles intellectuels et médiatiques. Christian LAMY


Lire une autre au hasard
Retour aux Thèmes