Intégralité de la contribution intitulée "Restaurer la confiance et un vivre-ensemble conforme à notre identité"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 10 mars 2019 à Gassin .

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
La cour des comptes ! Parmi les élus, à vrai dire, aucun. Les institutions sont malades et les politiques démagogues et populistes.

En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Non

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Simplifier considérablement les institutions. Exiger que pour toute nouvelle page de code, on en supprime 2. Les citoyens ont besoin de comprendre les lois, mais à force de méandres, d'exceptions, de complications, les députés successifs ont rendu les lois incompréhensibles et en ont fait un mur dressé entre les citoyens et les élus.

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une mauvaise chose

Pourquoi ?
Je pense qu'être élu aujourd'hui, est insignifiant tant il y en a par échelon et tant il y a d'échelons. Donc on peut cumuler. Si on réduit les échelons et le nombre d'élus par échelon (2 choses vitales pour la démocratie), ce ne sera plus vrai, et il faudra interdire à nouveau le cumul.

Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Mettre de la proportionnelle à tous les étages.

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui

Si oui, lesquels ?
1. nombre d'échelons et nombre de conseils par échelon : Etat, 30 régions, 900 communautés de communes max de 50.000 électeurs minimum. Et c'est tout ! On gagne 2 échelons. 2. nombre d'élus : - 9 députés par région, élus à la proportionnelle en suffrage direct dans chaque région. - 3 sénateurs par région, élus à la proportionnelle par les conseillers communautaires. - 30 élus par conseil régional élus par groupe de 3 à la proportionnelle, en suffrage direct, par des circonscriptions régionales faisant environ 200.000 électeurs. - 30 élus par conseil de communauté de commune (élus 3 par 3 à la proportionnelle, en suffrage direct, par des circonscriptions faisant environ 5.000 électeurs). - chaque élu de la communauté de commune peut nommer 3 relais bénévoles pour servir de relais avec le terrain.

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Encore une fois, en exigeant des élus qu'ils réduisent drastiquement, année après année, le corpus réglementaire qui est illisible. Elire des gens pour faire des choses qu'on ne peut plus comprendre tant elles ont été complexifiées est totalement démotivant !

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Non

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
1. Toujours en exigeant des élus qu'ils réduisent drastiquement, année après année, le corpus réglementaire qui est illisible. Si le corpus devient lisible, les citoyens pourront participer en écrivant à leurs élus. 2. Il faut aussi faire plus de pédagogie et moins de communication partisane. Depuis 30 ans, les gouvernements successifs sont de plus en plus des communicants ""commerciaux"" qui vantent les intérêts de leurs réformes, mais passent sous silence les inconvénients. Cela crée une défiance légitime. C'est insupportable. Le paroxysme a été atteint sur les dossiers Mariage pour tout, Notre-Dame des Landes, Prélèvement à la source. Sur ces 3 sujets, aucun membre des gouvernements en place n'a jamais eu malhonnêteté la plus élémentaire de citer un seul inconvénient. Comment les croire, comment adhérer quand on le sait. Le pire étant ND des Landes où des mensonges grossiers et manifestes ont été proférés par le gouvernement et le parti majoritaire, endoctriné pour cela.

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Non

Si oui, comment ?
Sur les décisions lourdes, les citoyens n'ont pas le temps de consacrer assez de temps pour prendre une position éclairée et bien construite. Le RIP est une béquille pour une démocratie dont les élus ne fonctionnent plus. Il faut soigner la démocratie et les représentants du peuple plutôt que de recourir à cette béquille.

Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Il faut interroger les élus, pas les citoyens, mais pour cela, il faut guérir leur défaut de représentativité (voir plus haut). Tout ce que j'écris là, j'aurais voulu le dire à ma députée, mais, d'une part, cela ne l'intéresse pas, d'autre pas, je ne lui fait pas confiance car elle est piégée dans un système verrouillé qui n'arrivera jamais à prendre en compte mon avis. Je lance donc cette bouteille à la mer, bien que je sache qu'elle n'aura pas plus de chance d'arriver à bon port qu'une bouteille à la mer... Au moins, j'aurai essayé !

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Le CESE est à supprimer d'urgence. Il est redondant avec l'AN et ses commissions. Le Sénat est utile en contre-pouvoir, mais il est trop étouffé par l'AN. Il faut lui redonner du poids et faire en sorte que sur certains sujets, ou pour un certains nombre d'occurrences annuelles, il puisse bloquer l'AN.

Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui

Si oui, comment ?
Le CESE est à supprimer d'urgence. Il est redondant avec l'AN et ses commissions. Le Sénat est utile en contre-pouvoir, mais il est trop étouffé par l'AN. Il faut lui redonner du poids et faire en sorte que sur certains sujets, ou pour un certains nombre d'occurrences annuelles, il puisse bloquer l'AN. Réduire à 90 sénateurs, élus à la proportionnelle (par groupe de 3) par les conseillers communautaires.

Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
1. Le règles du vivre-ensemble sont culturelles, historiques. Elles sont un élément essentiel de notre identité. 2. En France, elles sont issues de la domination catholique des siècles passés, qu'on le veuille, ou non. Elle se sont largement émancipées mais en restent très imprégnées. On y trouve aujourd'hui, par exemple, la monogamie et la fidélité conjugale, la liberté de religion, la discrétion dans les signes religieux, l'importance de la famille, le refus de l'inceste, de la zoophilie, de la torture, le respect des lieux de culte (et pas seulement des lieux de culte catholiques), etc. 3. Nos règles incluent aussi, aujourd'hui des points qui sont en écart par rapport à l'héritage catholique (union homosexuelle, avortement pour convenance, prostitution tolérée, etc.). Ils sont dans nos lois, donc font désormais partie de notre vivre-ensemble et toutes les religions doivent donc les respecter. 4. Il faut respecter ces règles et cette identité et exiger de nos visiteurs (touristes, hommes d'affaire, résidents étrangers, etc.) et surtout de nos naturalisés qu'ils respectent ces règles.

Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Il faut l'enseigner à l'école, chaque année, de 3 à 18 ans, voire plus, sans jamais en avoir honte. Pour la compréhension, c'est déjà le cas. Mais pour le respect des valeurs intangibles, ce n'est plus le cas du tout. On a l'impression que l'école à honte de nos valeurs. Qu'elle n'ose pas les imposer à ceux qui ne les respectent pas. Le sens du devoir, en échange des droits, a disparu. La limite de la liberté, imposée par la liberté d'autrui, n'existe plus. Il n'y a plus de limite à la liberté.

Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
- La fraude fiscale - les commerces illicites (petits dealers) et tout ce qui va autour (intimidation, racket, etc.) - Le bruit (motocyclettes, voitures, camions, bus, musique) - Passer devant les autres sans la moindre espèce de scrupule, sur la route, dans les files d'attente, etc. - le harcèlement ou le dénigrement numérique, bien pire que les misères que se faisaient les enfants d'il y a 50 ans.

Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Tolérance 0 des forces de l'ordre, et de la justice. Simplification des lois et procédures pour faciliter ce principe de ""tolérance 0"".

Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
C'est avant tout le rôle des parents, puis de l'éducation nationale, puis des forces de l'ordre, puis de la justice, puis éventuellement des établissements de redressement qu'il faudrait restaurer. Je ne crois pas aux délations ou signalements qui ont trop d'effets pervers.

Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Les discriminations anti-blancs, anti-hommes, anti-catholiques et anti-riches. Ces 4 catégories sont de plus en plus victimes de quotas et de dénigrement qui font qu'à compétences égales, leur accès à certaines fonctions est entravé. Ou qu'ils n'osent plus exprimer leurs opinions de peur d'être rabroués en raison d'une de ces caractéristiques.

Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
1. Supprimer toute discrimination officielle, fut-elle affublée du qualificatif ""positive"". Aucune discrimination n'est acceptable. 2. Sanctionner durement toute discrimination pour motif de genre, de race, de religion, ou autre.

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Il faut commencer par supprimer tout cumul d'allocation/subvention/réduction lié au revenu et n'en avoir plus qu'une (aujourd'hui, des dizaines se cumulent : tarif de cantine, des transports, du cinéma, allocation parent isolé, allocation de rentrée scolaire, allocations familiales, etc.). Ensuite, il faut que les collectivités territoriales ou autres fonctions publiques offrent des ""petit emplois"" à tous les bénéficiaires.

Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
1. L'asile : pour ceux qui sont persécutés dans leur pays en raison de leur religion, de leur race ou faisant objectivement l'objet d'une infraction aux droits de l'homme et du citoyen. 2. L'immigration choisie : pour les diplômés pouvant améliorer la compétitivité de la France en raison de compétences rares et de haut niveau.

En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui, comme de nombreux autres pays.

Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
1. Il faut définir en moins d'un mois si un clandestin relève du droit d'asile ou non 2. Il faut définir avec les états limitrophes de l'Europe, des règles de surveillance des frontières et le principe que tout franchissement clandestin non éligible à l'asile revient dans le pays précédant son franchissement de frontière, en détention le temps de déterminer sa nationalité et de le renvoyer dans son pays de nationalité. 3. Si on ne sait pas par où le clandestin non éligible à l'asile est arrivé, il sera placé en détention en France, jusqu'à révéler sa nationalité.

Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Tolérance zéro pour ceux qui ne respectent pas nos valeurs, notamment : la monogamie et la fidélité conjugale, la liberté de religion, la discrétion dans les signes religieux, l'importance de la famille, le refus de l'inceste, de la zoophilie, de la torture, le respect des lieux de culte, etc.

Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
La justice doit être infiniment plus rapide. Pour les non coupables qui passent trop de temps en prison ou sous suspicion, et pour les coupables, notamment les politiques, qui usent de tous les stratagèmes pour échapper à la justice et prolonger leurs mandats indéfiniment.


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