En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Notre République est plutôt bien faite, j'ai plutôt confiance aux élus, sauf aux maires des petites communes, qui peuvent être parfois des citoyens éclairés, mais souvent des roitelets imbéciles.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Non
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Exemple de scandale antidémocratique et mafieux : les SAFER. Les SAFER ont un fonctionnement mafieux La justification de l'existence des SAFER n'est pas forcément à remettre en cause. Par contre, il faut impérativement réformer leur mode de fonctionnement, car actuellement on assiste à des dérives MAFIEUSES. Pourquoi mafieuses ? Parce qu'un certain nombre d'acteurs profitent du pouvoir décisionnel qui leur est laissé pour prendre des décisions qui les avantagent (et les enrichissent) PERSONNELLEMENT (eux ou leurs famille, leurs proches). Les SAFER sont départementales, elles ont un représentant AGRICULTEUR par commune. A l'époque où il y avait plusieurs dizaines d'agriculteurs par commune, il pouvait y avoir un éventail assez large dans le choix de ce représentant. Et quand on est nombreux, il ne peut pas y avoir de petits arrangements. Désormais, il y a moins d'une dizaine d'agriculteurs par commune. Parmi cette poignée, il y a toujours un représentant SAFER. Et quand on est pas nombreux, il est facile de monter ses petits arrangements. Aussi, lorsqu'un terrain agricole est en vente, ou une ferme, ou même un simple bâtiment situé en zone agricole, le pouvoir décisionnel du représentant SAFER local est énorme : il suffit qu'il soit intéressé à titre personnel (ou un de ses proches) pour faire basculer la décision de la SAFER en faveur de son choix... sous la bénédiction des fonctionnaires territoriaux, naïfs ou complices. Tout acquéreur potentiel, même crédible, peut être débouté, au profit du poulain de la SAFER et de ses représentants pas désintéressés du tout.. On est dans l'entre-soi, et les représentants SAFER des autres communes se gardent bien d'aller à l'encontre de l'avis du représentant local : ils sont dans le même cas sur leur commune, et n'ont pas envie que l'on vienne perturber leurs propres combines. Propositions : - ne plus avoir un représentant agriculteur par commune, mais par communauté de commune (ou d'agglo) - les assemblée doivent comporter d'autres professionnels que les agriculteurs : urbanistes, aménageurs, professionnels de l'environnement, industriels... - les compte-rendus d'assemblée doivent être rendus publics - permettre aux acquéreurs reboutés de faire appel dans de meilleurs conditions qu'actuellement
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
La nécessité de renouer le lien entre les citoyens et leurs élus est en soi un point de vue. C'est la psychologie des Français, éternels insatisfaits, qui en est la cause. Quoi que l'on fasse, il y aura toujours des mécontents, et ce sont toujours les mécontent qui font le plus de bruit. Les Français seraient moins sots s'ils étaient mieux éduqués. La priorité des priorités de toutes les politiques à venir est l'éducation.
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une mauvaise chose
Pourquoi ?
Pour combler les places laissées vides par les élus qui ont dû renoncer à leurs mandats pour ne pas cumuler, on a dû faire appel à toujours plus d'élus : on augmente la quantité, au détriment de la qualité. Des incompétents notoires siègent désormais aux intercommunalités, aux régions, aux Départements. C'était déjà le cas avant, mais en zone rurale, où tout le monde se connaît, on enrage d'être représentés par des ânes. Auparavant, ces même ânes cumulaient des mandats, ce qui leur donnait une certaine hauteur, et rendait moins patente, aux yeux du citoyen, leur incompétence.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Il est évident que le scrutin proportionnel permet une meilleure représentation de l'éventail des opinions des citoyens.
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui
Si oui, lesquels ?
il faut supprimer les régions, les communes, et accoler les Départements deux par deux. Supprimer les régions : elles sont l'unité territoriale la plus inutile et la plus facilement supprimable, tant fonctionnellement (leurs compétences sont simples à transférer soit vers l'Etat, soit vers les Départements) que politiquement (les citoyens se fichent bien des régions...) Supprimer les Communes : si l'entité territoriale que constitue la Commune peut être conservé en l'état, le plus important est de supprimer le budget communal. Les compétences des communes doivent toutes être transférées aux communautés de communes / d'agglo, de façon à ce que ce ne soient plus les maires qui aient les cordons de la bourse. Trop de maires frustes ou peu éduqués dépensent inconsidérément les deniers publics, il faut leur ôter ce pouvoir. Les conseils municipaux peuvent perdurer, à titre « associatif » ou « force de proposition », mais ils ne doivent pas être en mesure de décider la dépense financière. Toute dépense doit être évaluée et validée par un fonctionnaire compétent, travaillant à l'échelle de la Communauté de Communes / d'agglo. Diminuer le nombre de Départements : par exemple ne les regroupant deux par deux. Cela permettrait une consolidation des moyens humains et matériels des différents services, sans tomber dans le gigantisme des régions, qui ont été obligées de créer des antennes départementales de certains de leurs services : un comble !
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
En comptabilisant les votes blancs. Aujourd'hui, le premier pourcentage que l'on donne au journal télévisé est celui de l'abstention. En s'abstenant on s'exprime donc, et on est entendu. Les bulletins blancs sont comptabilisés avec les bulletins nuls ! Et il faut suivre le dépouillement de chaque bureau de vote pour connaître le nombre de ""bulletins blancs ou nuls"". Aucun résultat publié au niveau national ! Celui qui a voté blanc est donc méprisé, considéré comme nul.
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
Le différencier du bulletin nul. Le prendre en compte comme un pourcentage exprimé, au même titre que chacun des candidats.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Grosse erreur. Plus on est nombreux, moins on décide. Associer les citoyens aux prises de décisions conduira à toujours moins décider. Travailler avec moins d'élus de meilleure qualité, aidés par des fonctionnaires compétents, sera bien plus efficace.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
Mais il doit être très très encadré, limité à certains secteurs seulement : - sujets de société (exemples : mariage homo, euthanasie...) - moeurs (prostitution, évolution morale de la société..) - culture (religion, financement de la culture) Il ne doit pas permettre de révoquer un élu, mais possiblement d'un projet : - aménagements (voiries, empiètement de l'espace naturel ou agricole, logements sociaux en rase campagne...) - financement des clubs sportifs par les collectivités - achats d'oeuvres d'art, financement des artistes locaux Le sujets engageant l'avenir du pays doivent être soumis à référendum à l'initiative des politiques dirigeants : - immigration, regroupement familial - intégration européenne, traités internationaux.
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Quoi que l'on fasse, il y aura toujours des mécontents, et ce sont toujours les mécontent qui font le plus de bruit. Les Français seraient moins sots s'ils étaient mieux éduqués. La priorité des priorités de toutes les politiques à venir est l'éducation.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Erreur dans la question : le conseil économique et social / environnemental n'ont pas pour rôle de représenter les territoires ! Le Sénat, oui.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Non
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Cette question n'a aucun intérêt, et il faudrait cesser d'ériger la laïcité comme la valeur ultime et indépassable. La devise de la République Française, c'est liberté, égalité, fraternité. Il n'y a pas laïcité. La laïcité est un outil, pas une valeur.
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Il faut sous-titrer la devise républicaine, car manifestement elle n'est pas comprise par tous. Ce ne sera plus liberté, égalité, fraternité, mais : - liberté dans le respect des lois - égalité devant la loi - fraternité organisée par la loi
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Cette question est un piège. Il est inutile de renforcer l'engagement citoyen dans la société. Plus on est nombreux, moins on décide. Associer les citoyens aux prises de décisions conduira à toujours moins décider. Travailler avec moins d'élus de meilleure qualité, aidés par des fonctionnaires compétents, serait bien plus efficace.
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Le mutisme, l'abnégation. Cesser d'apprendre aux élèves que l'étymologie du mot TRAVAIL c'est TORTURE en latin. Cesser de faire croire que tout est possible, et sous-titrer la devise républicaine.
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Occuper les gens par un travail pour leur faire passer l'envie de s'occuper des affaire des autres.
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Les questions étant toutes posées à l'envers, je ne trouve plus les mots pour les retourner...
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
La liste est tellement longue qu'il faudrait en écrire un livre ! L'évolution de la société des démocraties occidentales est curieuse. Un tas de petites règles non écrites régissait auparavant les rapports entre les citoyens : la politesse, la courtoisie et même, chez les Français, la galanterie. Toutes ces petites formes de bienséance qui faisaient passer ceux qui ne les respectaient pas pour des goujats. La plupart des citoyens, ne voulant pas passer pour malotrus, se tenaient au respect de ces règles. Puis il y a eu les années 60-70, et on a fait croire que tout était possible, qu'aucune règle n'était nécessaire. On s'est mis à penser que déconstruire, c'est bien , qu'être rebelle c'est enviable. Désormais les médias portent aux nues ceux qui ne respectent rien (par exemple les rappeurs). Nos enfants ont pour modèles les individus qui ne respectent rien : les valeurs positives sont passées du mauvais côté, désormais c'est un combat quasi perdu d'avance que de vouloir les retourner.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Les solutions classiques sont : prévenir, punir. La prévention se fait à l'école, où les valeurs traditionnelles de respect de l'autre sont à inculquer ; Punir est plus compliqué, car les comportements ""en-dessous"" de l'insulte n'ont jamais été réglementés en France. Le respect de l'autre était une valeur morale ancrée culturellement : on n'a jamais imaginé punir l'absence de culture. Il reste donc l'école où, plus que jamais, tout se passe. Et à l'école, on peut punir les faute comportementales. On peut faire tous les cours académiques d'apprentissage du respect de l'autre, de valeur citoyennes que l'on voudra, cela ne servir à rien si l'apprentissage n'est pas mis en application dans les classes, dans les couloirs, dans les cours de récréation. Cela s'appelle la discipline. Pour cela, il faut décharger les professeurs et les chefs d'établissement du maintien de la discipline. Obéir à une loi, c'est de la discipline, obéir à un homme, c'est de la tyrannie. On doit donc écrire des lois comportementales à faire respecter dans les établissements scolaires. On doit les faire respecter, et pour cela : - les expliquer - punir les manquements Les lois doivent être nationales, ce n'est pas localement qu'on doit décider de tel ou tel comportement, de la hauteur des sanctions. Les lois doivent être harmonisées, sinon pas de légitimité.
Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Mission impossible : on ne peut pas agir positivement sur le comportement de l'autre, surtout si celui-ci s'est déclaré comme étant malveillant. Comme dit plus haut, tout passe par la prévention à l'école.
Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
La discrimination la plus patente est celle qui consiste à affirmer très haut : ""les français de souche, ça n'existe pas"". A entendre ceux-là, on n'a le droit d'être que métis ou étranger, être français sans origine tierce connue est une aberration. Cela est clamé haut et fort sur les plateaux télé, et pourtant c'est discriminant. Un bon deux-tiers de français d'aujourd'hui ne se connaissent pas d'origine autre que française chez leurs deux parents. Et un français d'origine française , je ne vois pas le crime à appeler cela un français de souche. Dit-on qu'un français d'origine polonaise, ça n'existe pas ? Dit-on qu'une française d'origine ivoirienne ça n'existe pas ? Non. Donc un français d'origine uniquement française, cela existe, et il faut cesser de clamer que ça n'existe pas.
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Les français sont les gens les moins racistes du monde. Il n'y a qu'à voyager un peu à l'étranger pour s'en convaincre. La société est déjà très tolérante, et même trop : c'est sans doute ce qui conduit aux incivilités qui font l'objet des questions précédentes. En république, la solution est dans la Loi. Et il y en a déjà beaucoup qui régissent la solidarité et la tolérance. PAs besoin d'en faire plus.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
On a parlé plus haut des sanctions à l'école : après les sanctions appliquées aux élèves, il serait sans nul doute efficace de conditionner les aides sociales au comportement scolaire des élèves. On a du mal à comprendre pourquoi cela n'a pas encore été instauré. Couardise des politiques ?
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Le nombre d'étrangers arrivant chaque année en France est trop élevé. Cela est dû à la politique de regroupement familial, qui est trop généreuse. De plus, il y a souvent de la triche : mariages blancs, faux papiers d'identité... Le seul critère qui devrait être en place pour l'installation d'individus étrangers, c'est le contrat de travail.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Pourquoi pas, mais j'ai du mal à comprendre comment on justifie moralement un seuil numéraire. Un quota en nombre ressemble trop à une loterie et c'est injuste. Des critères objectifs concernant les individus serait beaucoup mieux : - accès à un travail par la possession d'une compétence avérée ou d'un contrat - maîtrise de la langue française - adaptabilité à la culture française (favoriser les monogames par rapport aux polygames, ou les chrétiens par rapport aux non-chrétiens, par exemple)
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Quel défi ? Si c'est un défi, cela veut dire que les choses pourraient changer, si c'est ""un défi qui va durer"", alors là je ne sais plus. Dès qu'on parle d'immigration, on ne peut pas s'empêcher les non-dits. Même dans ce questionnaire. La question sous-entend quelque chose, et j'ai du mal à être sûr que c'est bien ce à quoi je pense... Le défi de l'immigration massive à venir ? La raison d'être de l'Etat, c'est la protection des citoyens. L'Etat devra donc protéger les Français, par : - des lois - les lois s'appliquant sur un périmètre , il faut des frontières - des forces armées pour faire respecter les lois - des prisons et des billets retour pour ceux qui ne respectent pas les lois
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
On se casse la tête à trouver des solutions pour intégrer, alors que s'il y avait moins de monde à intégrer, la question ne se poserait pas. Donc avant tout, réduire le nombre d'arrivants. Ceci posé, il reste l'école pour les plus jeunes, avec les critères de discipline comportementale à instaurer. Pour les moins jeunes : - des cours de langue française avec obligation de résultat. Ceux qui n'y arrivent pas repartent.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
oui, sur l'éducation nationale. Pour l'éducation des jeunes citoyens, plusieurs voies sont à suivre : 1. La fin du collège unique Le niveau d'une classe ne dépend pas de celui de ses professeurs, ou de ses élèves les plus doués , mais de celui des élèves les plus faibles. Tous ne seront pas capables de suivre des études universitaires. Le pays a besoin de travailleurs de faible qualification, toutes les entreprises peinent à trouver ces recrues, elles ont souvent recours à l'immigration car on manque de nationaux pour assurer les postes peu qualifiés. L'Education Nationale n'a pas pour but d'amener tout le monde à des études universitaires, mais à amener chacun à sa place dans la société. Et il en faut, à ces postes peu qualifiés. En mettant fin au Collège unique, on permettra aux plus faibles (scolairement) de trouver une voie qui leur est adaptée qui leur permettra de suivre une scolarité à leur niveau, qui conduit à un emploi dont les entreprises ont besoin. La suppression de ces effectifs d'élèves faibles dans les collèges conduira à l'amélioration des niveaux. Il va sans dire qu'un gain collatéral significatif réside dans l'amélioration des conditions de sécurité dans les établissements, et à une discipline retrouvée. Bien sûr, il existera toujours des passerelles permettant à ceux qui auront suivi la voie faible de revenir, au vu de leurs bons résultats, dans la voie générale. 2. Apprendre par cœur Les élèves de l'école primaire sont déboussolés par le fait que les méthodes d'apprentissage sont orientées de façon à toujours « expliquer » pour « faire réfléchir » les enfants. Exemple : je me rappelle que mes enfants ont appris trois méthodes différentes de division, avec la consigne « d'utiliser celle qu'ils ont le mieux comprise » ! Si cette méthode convient aux plus forts, elle met les plus faibles dans toujours plus d'embarras, et conduit à toujours plus d'inégalités de résultats. Les méthodes efficaces sont celles qui ôtent le doute. Pour ôter le doute, la meilleure solution est de faire apprendre par cœur aux élèves les fondamentaux de l'éducation, à savoir les méthodes de calcul, l'orthographe. Pas la peine de faire réfléchir les élèves : plus on réfléchit, moins on sait. Les fondamentaux sont à savoir, pas à interpréter. La voie suivie par l'Education Nationale doit être changée car c'est la mauvaise voie. Les résultats en sont la preuve : il n'est qu'à voir le niveau d'orthographe des jeunes ingénieurs aujourd'hui (lamentable, pourtant ce ne sont pas des idiots) pour s'en convaincre.
Lire une autre au hasard