En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Je fais globalement confiance en des personnes qui ont fait le choix de s'investir dans la vie publique et qui s'engagent pour le bien commun. Je vais cependant être vigilant quant à leurs engagements politiques et partisans.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Il me parait important d'associer les syndicats professionnels aux décisions politiques relevant de leurs compétences. Il faudrait alors, afin que ces syndicats aient une vraie valeur représentative, rendre obligatoire l'adhésion à un de ces dits syndicats. Cela permettrait vraisemblablement la création de nouveaux organes syndicaux sans doute plus en phase avec notre société que ne le sont les actuels.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Il me semble nécessaire que chaque citoyen s'investisse davantage dans la ""res publica"" et qu'il n'attende pas simplement de la part de ses élus des réponses toutes faites. La vie politique et sociale ne me semble pas compliquée mais complexe. Trouver des solutions ou des accords demande bien souvent du temps pour explorer tous les plis d'une situation. Le manichéisme, aussi séduisant soit-il par sa simplicité et sa fausse évidence dénuée de subtilités, n'apporte jamais de recours viables et opérationnels. Il est certes important que les élus soient peut-être encore davantage à l'écoute de leurs administrés, mais il me semble important que chacun fasse l'effort de l'analyse et s'informe des rouages et des fonctionnements des diverses institutions publiques entre autres. De plus fréquentes réunions d'informations publiques réunissant élus et citoyens seraient opportunes permettant ainsi de suivre, pourquoi pas mensuellement, les dossiers en cours. Lors de ces rencontres, les citoyens n'auraient pas systématiquement la possibilité de s'exprimer. En effet, il appartient aux élus de mener à bien une mission avec les convictions, les valeurs et les engagements qu'ils ont mis en évidence lors de leurs élections et qu'ils leur ont permis de recueillir la majorité des suffrages. Ces rendez-vous permettraient simplement de mettre en évidence le travail des élus et expliquer les différentes étapes menant à des décisions politiques. Lors de ces rencontres des experts du sujet traité pourraient également intervenir afin d'apporter aux citoyens un éclairage plus précis et plus avisé.
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Je ne sais pas
Pourquoi ?
Le non-cumul des mandats avait pour objectif d'éviter la ""professionnalisation"" des élus dans leurs charges électives. Il peut paraitre en effet judicieux de permettre à un nombre plus important de citoyens d'accéder à des postes de représentants et de casser ce qui pouvaient apparaitre comme des rentes à vie pour quelques caciques locaux. Cependant, il peut paraitre pertinent d'occuper un poste de représentant local (maire, conseiller municipal, conseiller régional ou général) et concomitamment un poste de député ou de sénateur postes plus proches du pouvoir central. Cette double vision de notre société peut apporter une expertise plus compléte des divers enjeux de notre société. La limitation de la durée des mandats ou de leur renouvellement pourrait être une alternative intéressante, mais pourquoi devoir se passer d'une personne ayant acquis durant des années une vraie expérience et une connaissance approfondie des dossiers ? Je ferais donc confiance dans la perspicacité des électeurs à discerner les représentants remplissant au mieux leurs fonctions.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Qu'elles trouvent leur électorat en menant des campagnes électorales convaincantes ! Mais de grâce pas de proportionnelle dans nos élections. L'expérience des diverses coalitions chez nos amis étrangers montrent la quasi impossibilité de mener à bien une politique cohérente et suivie.
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Rendre le vote obligatoire me semblerait une bonne chose, mais il faudrait impérativement mener conjointement une vraie éducation à la citoyenneté notamment auprès des jeunes. Faire prendre conscience à chacun qu'être citoyen actif d'une nation implique bien entendu d'avoir des droits mais également d'avoir des devoirs vis à vis de la collectivité.
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Non
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Pérenniser cet outil en ligne sur lequel nous répondons aujourd'hui pour le grand débat. Il pourrait alors servir de plateforme d'informations et de concertations pour toutes les grandes décisions politiques, sociales; environnementales etc ...
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Non
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Pérenniser cet outil en ligne sur lequel nous répondons aujourd'hui pour le grand débat. Il pourrait alors servir de plateforme d'informations et de concertations pour toutes les grandes décisions politiques, sociales; environnementales etc ...
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Il me semble qu'aujourd'hui cette laïcité s'applique très bien : entre respect de chacun et liberté de tous.
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Il semble bien difficile de ""garantir"" le respect des valeurs intangibles de la République, toutefois l'éducation et l'information portant sur ces dites valeurs me semblent indispensable. Affirmer et ré-affirmer qu'une société se construit et se vit sur la confiance en l'autre, sur la synergie de tous les individus entre eux, dans le respect et l'acceptation de la différence dans un cadre général de liberté individuelle.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Un service civil national où chacun tout au long de sa vie pourrait s'engager pour des périodes d'un mois à un an par exemple, au sein des services publiques. Cela nous permettrait de vivre au quotidien la réalité de l'utilité de l'investissement par l'impôt auquel chacun contribue.
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Le respect de l'autre dans l'acceptation de sa différence. Avoir présent à l'esprit que seul on ne peut pas grand chose mais qu'unis nous pouvons tant, et que cela est une réalité tangible de notre quotidien : seul je ne peux me soigner, m'instruire, me déplacer, me cultiver, me nourrir etc...
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Un service civil national où chacun tout au long de sa vie pourrait s'engager pour des périodes d'un mois à un an par exemple, au sein des services publiques. Cela nous permettrait de vivre au quotidien la réalité de l'utilité de l'investissement par l'impôt auquel chacun contribue.
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Un service civil national où chacun tout au long de sa vie pourrait s'engager pour des périodes d'un mois à un an par exemple, au sein des services publiques. Cela nous permettrait de vivre au quotidien la réalité de l'utilité de l'investissement par l'impôt auquel chacun contribue.
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
La politique migratoire ne devrait, à mon sens, ne s'élaborer que sur l'impérieuse nécessité des migrants à chercher une vie meilleure, quête légitime. Nous avons un devoir d'accueillir les plus fragiles, les plus démunis, les plus opprimés. L'exemple d'une république généreuse et authentiquement démocratique ne pourra que susciter aux nations et à leur peuple dont les valeurs sont encore éloignées de la liberté et de la démocratie, le désir de lui ressembler.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Les objectifs seraient d'assurer un avenir stable à ces migrants en leur assurant une formation, un habitat, une couverture santé quitte à leur demander, en une sorte de contre-partie, un service national civil aux seins de nos services publics.
Lire une autre au hasard