Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non
Si oui, lesquels ?
Ne souhaite pas répondre
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Comité de déontologie de l’information La profession de journaliste revendique l’indépendance comme constitutive de son essence même. Il existe un consensus fort au sein de la population sur ce thème, et les exemples abondent où des enquêtes de journalistes ont été à la base de découvertes, d’informations ou simplement de réflexions qui ont apporté un éclairage différent, complémentaire ou opposé, aux évidences jusque-là proclamées, bousculant les modes de pensées et amenant parfois à faire progresser de manière significative la vérité des analyses. Ce pouvoir (ou contrepouvoir) impose une rigueur dans l’analyse et des précautions dans la présentation des conclusions qui ne sont pas toujours appliquées par les professionnels, qu’ils soient journalistes ou diffuseurs d’information. L’opinion publique a le sentiment qu’elle est parfois abusée par telle ou telle information erronée, telle ou telle présentation fallacieuse, et que les moyens pour parvenir à corriger une distorsion d’information sont inégaux, les organes de presse pouvant avoir des réticences à accepter de corriger. D’autres membres de la profession peuvent aussi se sentir grisés par ce pouvoir d’influence et perdre leur self contrôle. Pour ces raisons, Il convient donc que la profession de l’information accepte de s’auto-contrôler pour que les comportements contraires à la déontologie de la profession, que cela soit supposé ou réel, puissent être signalés, analysés, et corrigés ou sanctionnés. Pour que la diversité d’opinion et de situation soit respectée, il est nécessaire que cet auto-contrôle soit exercé au sein de la profession. Il faudrait donc créer un comité de déontologie de l’information, dont les membres (moins d’une dizaine), représentant les différentes catégories de médias et de types d’exercice de la profession, seraient élus par les titulaires de cartes de presse, exerceraient leur mandat de manière bénévole pour une période obligatoirement limitée. Les organes de presse, les journalistes comme les récepteurs de l’information pourraient s’adresser à ce comité pour demander à ce comité un avis sur le comportement de tel ou tel membre de la profession (organe de presse ou journaliste). Muni de cet avis les requérants pourraient alors décider quelle suite donner à leur questionnement.
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