Intégralité de la contribution intitulée "Des droits mais aussi des devoirs..."
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 6 mars 2019 à France .

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
C'est en mon maire que j'ai le plus confiance, car c'est la personne la plus proche de la réalité du terrain et de mes préoccupations.

En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui

Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Uniquement des associations laïques et d'intérêt public avec un rôle consultatif (et dont on tiendrait compte).

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Un maximum de consultations. Avec les moyens technologiques actuels, il serait possible pour chaque élu de mettre à la disposition de sa population des questionnaires, des sondages, afin de savoir ce que soit souhaite réellement la majorité des gens (et non ce que chaque élu pense être bien en fonction de ses filtres ou de son histoire personnelle). Il faudrait aussi que les élus aient un comportement irréprochable et que l'on sente que leur souhait d'avoir un mandat est né d'une réelle vocation et non d'une appétence pour le pouvoir, l'argent je ne sais quel autre intérêt personnel. À ce titre, je souhaiterais un fonctionnement proche de celui des pays du Nord où les élus auraient une rémunération confortable liée à l'étendue de leurs responsabilités mais pas assez d'avantages en nature ou cachés pour qu'on ait des doutes sur leur probité. Je souhaiterais aussi la mise en place d'une commission qui vérifie des suivis de carrière des élus et systématiquement les collusions entre pouvoir, média, et monde financier et économique. Ainsi, les politiques pourraient se consacrer pleinement à l'intérêt commun et ne perdrait plus de temps à se recaser autre part ensuite. Par ailleurs je souhaiterais une limitation du nombre de mandats.

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose

Pourquoi ?
Car on ne peut assurer correctement plusieurs mandats à la fois. Un être humain ne peut fonctionner que dans les limites physiques du corps humain et les journées ne faisant que 24 heures, j'estime que le cumul des mandats est une hérésie.

Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Mettre en place la proportionnelle.

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui

Si oui, lesquels ?
Les sénateurs quand même. Supprimer les régions ou les départements et réduire le mille-feuille administratif.

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Je pense que les citoyens ne participent plus aux élections car ils ne croient plus à la politique. Que les rares fois où on leur a demandé leur avis, et qu'il allait à l'encontre des souhaits des politiques, on est passé outre (=alors il serait bon de respecter les demandes et le vote du peuple, y compris lorsqu'il ne plaît pas). Et qu'ils ont, comme moi, l'impression que la plupart des politiques font passer leur intérêt personnel, leur besoin de pouvoir, de reconnaissance ou d'argent avant l'intérêt commun. Et peut-être aussi ressent-ils un certain mépris de classe de la part d'une élite parisienne mondialisée face à des Frances de plus en plus oubliées et marginalisées.

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui

Si oui, de quelle manière ?
En l'intégrant dans le calcul général des votes exprimés.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
En mettant des consultations ou des votations comme dans la Suisse voisine. Évidemment, il faudrait les limiter au sujets portés par le maximum de personnes, afin de ne pas multiplier ces actions et de ne pas lasser les gens. Il faudrait aussi que les dirigeants acceptent de prendre en compte les résultats, y compris s'ils ne vont pas dans le sens de leurs souhaits. Car je crois que l'obstacle principal est là et les citoyens ne s'y trompent pas : si le RIP n'est pas mis en place, ce n'est pas complexité (nous faisons des choses bien plus complexes) mais par crainte de voir s'exprimer des opinions qu'on ne veut pas entendre. Suite aux résultats de ces référendums, il serait utile qu'un dialogue se mette en place entre les différents points de vue afin de trouver la meilleure solution possible. Par ailleurs, je pense qu'il serait bon d'éduquer la population à une intelligence émotionnelle et de communication. Apprendre très jeune à accepter le point de vue de l'autre, à comprendre qu'il est différent, à exprimer ses opinions sans agressivité dans une vraie volonté de dialogue une réelle envie de trouver des solutions. Il y a des techniques très simples et très efficaces comme la communication non violente qui, si elles étaient apprises à tous, nous permettraient non seulement d' améliorer le vivre ensemble, mais aussi de faciliter les débats citoyens.

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui

Si oui, comment ?
Je pense que le référendum devrait pouvoir être proposé par n'importe quel groupement de citoyens atteignant une certaine taille, y compris sur des questions qui dérangent ou ne sont pas politiquement correctes, à partir du moment où elles représentent des préoccupations réelles et majeures des citoyens.

Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Utiliser Internet et les nouvelles technologies, qui permettent de mettre facilement en place des questionnaires et de les dépouiller.

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Je me pose la question de l'intérêt de l'existence de certaines assemblées. Est-il nécessaire d'en avoir autant ? Leur utilité et leur intérêt pour le citoyen est-il correctement évalué ?Trop de gens ne sont-ils pas payés pour des assemblées et des commissions qui ne servent à rien ? (Voir rapport de la Cour des Comptes).

Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui

Si oui, comment ?
En limitant drastiquement le nombre de sénateurs (voir en faisant carrément disparaître le Sénat qui ressemble beaucoup à une maison de retraite pour anciens élus à placer). Supprimer les commissions inutiles et réduire de façon très conséquente les rémunérations. Délocaliser toutes ces commissions hors de Paris et les installer en province. Par ailleurs, les personnes faisant parti de ces assemblées ne bénéficient pas de trop d'avantages ?Il est normal qu'elle soit rémunérées en fonction de leurs responsabilités, il est cependant important que nos dirigeants comprennent qu'on ne peut rémunérer à la même hauteur des personnes représentant le peuple, et celles honteusement surpayées issues des très grandes entreprises et de la finance. C'est une question de décence.

Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Un respect strict de la laïcité : –avec à l'école aucun signe religieux, aucune adaptation du régime alimentaire (les mêmes repas pour tous), des sanctions sévères en cas d'intimidation ou de polémique (par exemple sur les questions sensibles traitées en histoire). –La mise en place d'une juridiction pour aider les entreprises confrontées à des difficultés liées à la pratique une religion. –Une lutte réelle et efficace contre les mariages forcés ou arrangés. –Et le respect de la laïcité partout dans les lieux publics (piscine, stades etc.) Cela fait trop longtemps que nous tergiversons et reculons par crainte d'émeutes ou de réactions vives d'une partie de la population. C'est de cette manière que les gouvernements successifs ont mis en danger la laïcité. Nous sommes dans un pays laïque, et ceux qui choisissent de vivre dans un pays laïque doivent se soumettre à ses règles.

Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Par la pédagogie et si nécessaire par la force. Les anciens parlaient de ""la carotte et du bâton"", cela fait trop longtemps que nous n'utilisons que la carotte et je crains aussi que si nous rechignons encore trop à utiliser le bâton notre démocratie soit soumise à des vague d'attentats jamais égalés. Lorsqu'on applique une politique (sous l'égide du politiquement correct et de la bien-pensance) et qu'on constate qu'elle ne fonctionne pas, c'est qu'il faut changer. Comme disait Einstein : « la folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent. » Je pense qu'il en va des peuples comme des enfants : lorsqu'ils sentent que leurs parents ne sont pas d'accord et ne sont pas sûrs des règles qu'ils veulent appliquer, il cherchent les limites, en profitent, et transgressent la loi et l'autorité. En France, si les limites étaient claires et les punitions immédiatement appliquées (je pense à des punitions assez désagréables pour ne pas avoir envie de recommencer), tout irait beaucoup mieux et la question ne se poserait même pas. Par ailleurs, je pense que la bienveillance consiste non à laisser faire aux gens tout ce qu'ils veulent quitte à les laisser se perdre dans une jungle de valeurs parfois incohérentes, mais à les pousser au meilleur d'eux-mêmes en leur apprenant à respecter les règles de la vie commune et du respect de l'autre.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Obliger tout ceux qui touchent une rémunération ou une aide de l'État a participer au bien-être collectif dans la mesure de leurs possibilités. Il est évident qu'on ne peut demander la même chose à une mère de famille isolée élevant seule ses trois enfants et ayant des problèmes de garde qu'à une personne plus jeune, un homme sans charges de famille, ou une personne plus âgée mais encore en bonne santé. Il y a énormément de choses à faire dans les domaines de l'environnement, de l'entretien des paysages et des espaces naturels, de l'aide aux personnes âgées ou handicapées, etc. de plus, cela permettrait à ces personnes de retrouver un rôle social nécessaire à une bonne estime de soi.

Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Les comportements civiques à promouvoir sont ceux qui découlent du bon sens et qui coulait de source pour chacun il n'y a pas si longtemps : être poli, respecter les autres, ne pas faire à autrui ce que l'on aimerait pas que l'on nous fasse et prendre conscience que si chacun fait un peu tout ira un peu mieux pour tous. Je pense qu'il faut aussi redonner aux gens le sens du collectif : nous sommes dans une société où ne cessons de communiquer à travers les réseaux sociaux, mais les liens humains réels s'appauvrissent et disparaissent. Ceci, j'en suis sûre lui au bien-être général et aux sentiments de bonheur et d'intégration de la plupart des citoyens.

Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Chacun devrait comprendre qu'il est responsable de sa vie, de ses actes, et de ses progrès. En France, il me semble que les gens attendent beaucoup de l'État et de ses fonctionnaires, mais assez peu d'eux-mêmes. Et que les gens sont souvent assez jaloux ou envieux mais se donnent rarement les moyens d'arriver améliorer eux-mêmes leur vie. Je pense sincèrement qu'il faut beaucoup aider les personnes qui se donnent les moyens et qui font de leur mieux et beaucoup moins ceux qui ne font aucun effort (tant au point du personnel que collectif). Faire de la pédagogie et expliquer très clairement que, comme le disaient nos grands-parents ""aide-toi, le ciel t'aidera"".

Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Toutes les incivilités sont pénibles je pense qu'une grande partie de la population vit constamment dans la peur de l'agression. Que ce soient des insultes, des agressions physiques plus ou moins marquées, des actes sexistes ou homophobes, aucunes ne devraient se produire. De plus, les auteurs de ce genre de comportement sont souvent repérés dès leur plus jeune âge à l'école où ils commencent leur carrière d'incivilités. Et au lieu de les sanctionner lourdement et de mettre les parents en face de leurs responsabilités éducatives, on est « bienveillant ». En gardant ces élèves dans les classes (les directives sont claires : il faut éviter de renvoyer les élèves), en n'ayant pas la possibilité de les sanctionner réellement, et en accédant aux doléances des parents qui soutiennent souvent leur progéniture incivile, nous envoyons dès le plus jeune âge à ses élèves le message suivant : quoi que vous fassiez, vous ne risquez rien. Vous pouvez donc continuer à chercher les limites dont vous avez tant besoin, nous ne vous les donnerons pas avant que vous soyez en âge d'aller en prison. Et à ce moment-là, il sera trop tard : l'éducation sera ratée et il sera quasi impossible de remettre ces enfants sur le bon chemin. Par ailleurs, le message envoyé aux victimes est le suivant : ni école, ni la justice, ni la société ne vous défendra ce qui génère dans une grande partie de la population un très lourd sentiment d'injustice. Le message envoyé est le suivant : peut-être vaut-il mieux faire partie des « forts » puisqu'il semblerait que ce soit la loi de la jungle qui prévale.

Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Sanctionner les incivilités dès le plus jeune âge en responsabilisant les parents. C'est à eux d'assurer l'éducation de leurs enfants et de faire en sorte qu'il soit capable de s'intégrer dans une société. Ils doivent avoir des possibilités d'être soutenus en cas de besoin mais doivent absolument assurer leur rôle. S'ils ne le font pas, et ne font pas preuve d'une bonne volonté, je suis pour les sanctions financières (réduction d'allocation et de toutes les aides allouées pour l'éducation des enfants). Quant aux pouvoirs publics, il faudrait qu'ils aient le courage d'assumer une politique ferme : les citoyens ont des droits mais aussi des devoirs. Le non-respect des devoirs devrait entraîner automatiquement une suppression des droits. C'est juste du bon sens, mais il semblerait que nous l'ayons perdu depuis longtemps. Ainsi, un enfant qui ne supporte pas l'école, et systématiquement en opposition, perturbe ou terrorise les autres élèves devrait pouvoir être ""privé"" d'école jusqu'à ce qu'il soit en mesure d'y revenir (ce qui supposerait une possibilité de reprendre ses études à n'importe quel moment dans la vie, mesure qui permettrait de gagner énormément de temps et d'argent). Un délinquant multirécidiviste devrait pouvoir être sanctionné réellement : une amie algérienne m'exprimait récemment son étonnement face au fonctionnement français en me disant : « Je ne comprends pas les Français, chez vous, les prisonniers ont droit à tout, un abri, les repas, la télévision, ils ne purgent qu'une petite partie de leur peine et font en somme un petit tour en prison pour se faire des relations. Chez nous, ils sont envoyés plusieurs mois dans le désert dans des conditions terribles, et cela leur coupe toute envie de recommencer. Si vous voulez qu'ils arrêtent pourquoi ne faites-vous pas pareil ?""cqfd.

Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Que voulez-vous que le simple citoyen, pacifique, fasse lorsque c'est la loi du plus fort qui prévaut ? Lorsque les rues sont remplies de personnes ayant des problèmes psy ? Que fait le mouton contre le(s) loup(s) ? Et quelles sont ses chances s'il intervient en cas de problème ? Que peut faire une femme seule contre un homme beaucoup plus fort qu'elle voir même contre un groupe d'hommes ? Une personne âgée ou malade contre un individu en pleine santé ? Si l'État, la police, et la justice ne jouent plus leur rôle, que doivent faire les faibles ? S'armer ? Faire justice eux-mêmes ? Je pense que la justice a une responsabilité importante dans la dégradation de la situation en ne punissant et ne condamnons pas assez les actes délictueux et les multirécidivistes. Cela fait des années que ça dure et voilà où ça nous a menés...

Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Les discriminations envers les femmes, les ruraux et envers les ""gaulois"", considérés avec le plus grand mépris par une partie de la population.

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Obliger tout ceux qui touchent une rémunération ou une aide de l'État a participer au bien-être collectif dans la mesure de leurs possibilités. Il est évident qu'on ne peut demander la même chose à une mère de famille isolée élevant seule ses trois enfants et ayant des problèmes de garde qu'à une personne plus jeune, un homme sans charges de famille, ou une personne plus âgée mais encore en bonne santé. Il y a énormément de choses à faire dans les domaines de l'environnement, de l'entretien des paysages et des espaces naturels, de l'aide aux personnes âgées ou handicapées, etc. De plus, cela permettrait à ces personnes de retrouver un rôle social nécessaire à une bonne estime de soi.

Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Nous allons être confrontés dans les années à venir à une marée migratoire que nous ne pourrons gérer si nous continuons de la sorte. Je pense qu'il faut poursuivre une politique d'accueil des réfugiés politiques mais être très strict sur tous les autres types d'immigration.

En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui, un objectif à zéro réfugié économique. Et limiter l'immigration politique à des gens qui souhaitent réellement intégrer notre société ( en en maitrisant la langue et en en respectant les lois et les valeurs).

Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Il me semble que la communication doit être de mise. Je comprends tous les gens qui souhaitent avoir une vie meilleure ou plus facile en France, peut-être ferais-je la même chose à leur place, mais nous ne pouvons accueillir tout le monde car cela fragiliserait trop dangereusement notre société. Et nous devons nous protéger de ce type de déstabilisation. Je pense qu'il faut renvoyer systématiquement toutes les personnes qui n'ont rien à faire sur notre sol, et communiquer très clairement à tous les candidats à l'immigration (hors pays en guerre avec des réfugiés politiques ou réfugiés climatiques) qu'il ne sert à rien de venir en France : ils n'auront droit à rien (ni aide, ni allocation ni tout autre avantage dont l'attribution pourrait augmenter l'appel d'air), et que leur avenir n'est pas ici mais dans la construction de leur propre pays. Nous n'avons malheureusement pas les moyens d'accueillir toute la misère du monde...

Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Il me semble qu'il faut : - cesser d'appliquer le droit du sol, – limiter le regroupement familial (en communiquant au préalable sur la question : que les personnes qui souhaitent venir vivre en France sachent qu'elles ne pourront pas forcément y faire venir toute leur famille). –Demander aux personnes qui ont une double nationalité d'en choisir une. –Pour les nouveaux arrivants, soumettre l'acquisition de la nationalité française un certain nombre de contraintes : maîtriser la langue, accepter le principe de laïcité, respecter la loi et le mode de vie du pays qui accueille, éduquer correctement ses enfants, etc.… En Suisse, et dans un certain nombre d'autres pays, les gens passent des examens pour contrôler leur niveau de langue et vérifier leurs connaissances et leur motivation à appartenir au pays d'accueil. Par ailleurs, je serais favorable à n'accorder la nationalité française qu'au bout d'un temps long (plusieurs dizaines d'années) permettant de vérifier la probité et la volonté de s'intégrer des personnes demandant la nationalité française. Je serai aussi favorable à des expulsions strictes : les règles et conditions seraient données de façon claire et nette à l'arrivée, si les gens ne les appliquent pas ou ne les acceptent pas, ils retournent dans leur pays d'origine. C'est un contrat, lorsque je signe un contrat avec ma banque ou mon assurance, je suis tenue de le respecter. Je trouve qu'il doit en être de même pour ce type de contrat là. Par ailleurs, pour les personnes ayant la nationalité française, je conditionnerais l'attribution d'aides, d'allocations familiales au respect des règles de la république : que les enfants soient bien élevés, qu'ils respectent l'école et les enseignants, les lois de la société, la laïcité, et qu'il parlent correctement le français. Si les gens choisissent de faire beaucoup d'enfants, qu'ils soient bien conscient que ce n'est pas un moyen de gagner de l'argent, ni de ""coloniser"" un pays et que si cela se passe mal, ils n'auront ni argent ni nationalité française (partant du principe qu'elle n'est pas donnée immédiatement de droit mais au bout de 20 à 30 ans une fois la personne ayant prouvé sa bonne volonté).


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