En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Aujourd’hui et demain, je pense que le niveau local, les maires actuels et « les nouveaux maires », est le plus à même d’être à l’écoute du terrain pour régler les problèmes. Pour vérifier la bonne application de la loi et pour la faire évoluer, « les nouveaux députés », basés au niveau régional sont bien placés pour assurer l’interface entre le terrain et le pouvoir exécutif ( voir ma proposition sur l’organisation à trois niveaux pour les services publics). L’assemblée nationale élabore de nouvelles lois, en veillant à rechercher les simplifications qui s’imposent. Il est profondément anormal qu’on voit souvent si peu de députés siéger dans l’hémicycle. Au niveau national, le Sénat ne sert pas à grand-chose ; il faut le remplacer par une assemblée citoyenne (personnes représentant la société de façon proportionnelle et par tirage au sort). Des assemblées citoyennes devraient exister aux trois niveaux de l’organisation que je propose.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Il faut stimuler la création d’Associations et d’ONG sectorielles aux différents niveaux (local, régional et national) ; c’est une condition nécessaire à l’épanouissement social de nos organisations ; les organisations syndicales et professionnels seulement lorsqu’elles sont représentatives et constructives, sont utiles à la qualité du dialogue dans l’Entreprise.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Bâtir des démarches de contrats passés entre les élus et leurs électeurs (en cas de réussite sanction financière positive pour l’élu, en cas d’échec sanction négative) et cela aux trois niveaux de l’organisation (locale, régionale, nationale) ; les élus doivent passer du temps à écouter leur administrés et à communiquer sur leurs actions. Annuler un vote si le taux de vote Blanc est trop élevé. Le patrimoine des candidats à élire devrait être publié avant l’élection ; un examen de probité devrait être assuré par une Haute Autorité ad hoc. Dans toute assemblée, des élus de bords différents doivent œuvrer pour l’intérêt général, dans une démarche non partisane et non mercantile. Dans les gouvernements aux différents niveaux, une volonté de s’accorder et d’obtenir le consensus devrait primer (sorte de gouvernements de salut public).
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pourquoi ?
A tous les niveaux (local, régional, national) le cumul de mandats dans le temps doit être de deux au maximum ; les « nouveaux députés » ont bien deux missions : une Régionale et une Nationale ; toute autre forme de cumul de fonction doit être interdite, en particulier maire et député ou élus de terrain et ministre.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Il n’est pas normal que des tendances représentent un % important au plan national et qu’elles ne soient pas représentées à l’assemblée nationale ; il faut une « dose » de proportionnelle dans les scrutins aux trois niveaux (local, régional, national).
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui
Si oui, lesquels ?
Il ya une folle redondance de responsabilités, avec le mille feuille français ; voir ma proposition dans le thème sur l’organisation des services publics qui réduit d’entrée de jeu les élus. Les « nouveaux maires » devraient être salariés à plein temps.
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
C’est devenu une catastrophe de la République ; les français se désintéressent de la Politique ; il y a une fracture entre le monde politique et le peuple ; le taux d’abstention est désespérément très haut ! Les candidats doivent avoir plus d’enthousiasme et de pêche pour communiquer vers l’opinion et la mobiliser ; ils doivent tenir leurs promesses de campagne, et être totalement intègres…Le vote devrait être OBLIGATOIRE ; des formations obligatoires à la compréhension des enjeux politiques devraient être instituées (avec une démarche de formation continue). Les modalités du vote devraient être simplifiées (recours à internet, ou vote physique en semaine, à des horaires convenables).
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
Si le taux de vote blanc dépasse un seuil (disons 20% des inscrits) le vote est annulé et une nouvelle série de candidats doit être proposée aux électeurs.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Il faut contractualiser les relations élus-électeurs, et assurer une communication simple, efficace et sincère vers les électeurs. Il faut surtout instituer des assemblées de citoyens représentatifs (en%) et tirés aux sort, et ce aux trois niveaux de l’organisation ; au niveau du national, le collectif prendrait la place du Sénat, organisation trop « poussiéreuse » et inutile qu’il faut arrêter rapidement.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
L’initiative devrait être lancée à partir d’opinion des élus, mais aussi et surtout des assemblées de citoyens représentatifs ; l’état pourrait utilement donner la parole au peuple en organisant des « grands débats nationaux récurrents » (tous les 6 mois ) sur des thèmes importants pour les français (comme par exemple, l’enseignement, la recherche, la santé, l’alimentation, les transports, l’énergie, la défense, la bioéthique, le terrorisme, la sécurité, etc…) ; il faut que les pouvoirs publics accordent de l’importance et écoutent les pétitions qui remontent par internet.
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
les « pré budgets à venir » et les exécutions de budget en cours devrait systématiquement être validés par les assemblées citoyennes aux différents niveaux. Une information synthétique devrait être assurée par les élus vers les citoyens.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
L’assemblée nationale des nouveaux députés, et l’assemblée citoyenne nationale représentent parfaitement le territoire ; le Sénat doit être supprimé. Je ne connais pas le rôle et l’utilité du conseil économique, social et environnemental ? Il faudrait qu’il assure une communication sur son rôle vers l’opinion.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Sujet déjà vu plus haut; les nouveaux maires auraient un rôle clé dans le contact avec le terrain ; ils assureraient une liaison permanente avec les nouveaux députés, qui siégeraient à la fois à la région, et à l’assemblée nationale.
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
La pratique de la laïcités par les élus aujourd’hui, a tendance à s’opposer aux religions ; il faudrait au contraire que les pouvoir publics facilitent le fait religieux et organisent aussi des rencontres inter-religieuses, et œcuméniques (rôle des maires). Les interventions financières des pouvoirs publics devraient être proportionnées à l’ampleur de chaque religion sur le terrain. L’état doit traiter de la même façon deux citoyens de religions différentes (des mosquées sont financées par l’Arabie Saoudite !!). Surveiller les discours publics faits par les religieux pour s’assurer qu’ils ne portent pas atteinte à l’intégrité de la République.
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
La devise de la France « Liberté-Égalité-Fraternité » devrait être mise en pratique par tous les acteurs économiques ; là encore, cela passe par de la sensibilisation et de la formation des gens ; la valeur respect de l’autre en est un pilier, tout comme l’esprit de solidarité.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Il faudrait instituer une véritable Instruction Civique (comportant notamment la sensibilisation au Développement Durable) qui serait enseignée de 1mois à 99 ans, pour traiter des DROITS mais aussi des DEVOIRS » du Citoyen ; ce serait une sorte de service civique obligatoire donnant une éducation citoyenne. Éduquer les jeunes à la différence, à la tolérance et à l’ouverture d’esprit. Les français attendent tout du collectif, mais ne font rien pour le collectif. Il faudrait développer par ce biais, l’engagement et le bénévolat pour permettre l’essor d’associations d’utilité publique.
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Le respect de l’Autre, de l’Environnement, de la Démocratie Citoyenne et des règles de la République (la 6em bien sûr !!!).
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Former, inciter, sanctionner en cas de manquement. L’engagement de chacun est essentiel et visible pour le Développement Durable.
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Rendre obligatoire, au moins deux mandats de chaque citoyen dans l’Associatif tourné vers le Service à la Personne ou l’Humanitaire.
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Les insultes faites aux femmes, le manque de politesse (par exemple au volant avec les excès de vitesse), les jets de détritus (mégots, papiers, cannettes vides, etc…), le non-tri des déchets, le non achat local, les crottes des chiens posées n’importe où, le fait que les médias et les réseaux sociaux se nourrissent en permanence de « Fake News » , des appels téléphoniques incessants et inappropriés (il faudrait créer des Hautes Autorité pour réguler tout cela) , la publicité intempestive dans les boites aux lettres, les vols, les « casses » (par des gilets jaunes ou autres casseurs professionnels). Voter une loi, pour limiter le rapport des revenus du plus haut au plus petit dans les entreprises. Les salaires des dirigeants d’entreprise ne doivent pas dépasser N fois le salaire des salariés les moins payés sinon c’est une incivilité.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Sanctionner financièrement les contrevenants
Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
C’est surtout un problème d’éducation par les parents
Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
La discrimination par rapport aux femmes, aux personnes âgées, et aux personnes handicapées.
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Déjà dit plus haut (former, inciter, sanctionner) ; mettre en place des systèmes de surveillance locaux (mettre cela dans les rôles des polices municipales)
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Pour le chômage notamment, s’assurer que les bénéficiaires, mettent tout en œuvre pour retrouver un emploi (formation, recours à l’intérim, non refus de propositions, etc…)
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
La situation ne doit pas s’apprécier seulement par les chiffres ; la France, à l’image de ce que fait l’Allemagne, est capable d’intégrer beaucoup plus de migrants ; des critères objectifs devraient être définis par le parlement pour juger objectivement d’une bonne intégration dans la République ; en cas de non –intégration, il faudrait opérer les reconduites nécessaires à la frontière ; l’intégration c’est d’abord apprendre le français, avoir un emploi et respecter les règles de la République. La problématique de l’immigration doit être traitée sur un plan Européen ; il est anormal que l’Italie soit seule face à ce problème et que la France serve de frontière à la Grande-Bretagne.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui, il faut définir des quotas minimum par pays Européen, et des quotas par territoire ; il faut surtout veiller à la bonne répartition des efforts d’intégration des territoires ; en particulier, l’EUROPE se doit de bâtir une vraie politique d’intégration des migrants ; le droit d’asile fait partie des valeurs de la République; une forte priorité devrait être donnée aux migrants pour des raisons politiques ou environnementales. La France terre traditionnelle d’asile est capable d’accueillir beaucoup plus de migrants qu’aujourd’hui.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Faire ce qui a été dit plus haut, et avoir au niveau de l’Europe une réelle capacité de négociation avec les États générateurs de migrations. Si nécessaire et si la diplomatie échoue, mener des actions militaires vers ces pays.
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Les pouvoirs publics devraient faire appel au volontariat pour assurer la formation au Français pour les migrants. Passé ce cap, les migrants doivent trouver un emploi stable.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Etre Citoyen Français cela se mérite ; il ne suffirait plus de naître en France ; tout au long de la vie (en commençant dès l’école, le collège et le lycée) faire passer des tests d’aptitudes pour sacraliser le statut de citoyen, qui peut bénéficier des services de la Nation. Avoir recours (comme en Suisse) beaucoup plus fréquemment à la méthode du Référendum (des RIP notamment), par exemple à la suite d’un grand débat national, ou avec des systèmes d’initiatives populaires (dont les critères doivent être définis par le Parlement).
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