Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Une discrimination dont on parle peu et qui est pourtant très répandue et source de souffrance concerne la résidence ou la garde des enfants en cas de séparation des parents. La justice tend à attribuer la résidence des enfants majoritairement à la mère, soit de manière exclusive soit quasi-exclusive (le père ne voit ses enfants qu'un week-end sur deux). Dans une immense majorité des cas, lorsque la mère s'oppose à une résidence alternée équitable en temps (par exemple une semaine chez l'un, une semaine chez l'autre), la justice n'accorde pas celle-ci au père qui la demande. Il en résulte de nombreuses situations de grande souffrance psychologique. Par ailleurs, cette discrimination jurisprudentielle est mise à profit par les mères (et surtout leurs conseils juridiques) pour négocier des contreparties en termes de partage du patrimoine du couple ou en termes de pensions alimentaires ou prestations compensatoires. Pour mettre fin à cette situation discriminatoire, une résidence alternée à temps égal devrait être présumée dans la loi relative aux affaires familiales. Bien évidemment, cette présomption n'empêcherait pas d'y faire exception lorsque l'un des deux parents est violent ou n'est pas en situation d'assurer la garde ou l'autorité parentale.
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Pour mettre fin à cette situation discriminatoire, une garde alternée à temps égal devrait être présumée dans la loi relative aux affaires familiales. Bien évidemment, cette présomption n'empêcherait pas d'y faire exception lorsque l'un des deux parents est violent ou n'est pas en situation d'assurer la garde ou l'autorité parentale.
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