Intégralité de la contribution intitulée "Liens ETAT/CITOYENS"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 28 février 2019 à Apt .

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Tâche ardue, car il faut remplacer la défiance par la confiance. Or, les dernières affaires sous le quinquennat de M. HOLLANDE n'ont rien arrangé à au ressenti négatif des citoyens : Jérôme Cahuzac, Aquilino Morelle et Thomas Thévenoud ont tous les trois été contraints de démissionner. Alors le ""ne faites pas ce que je fais"" ne résiste pas à la force de ""l'exemple vient d'en haut"". La solution : pas d'idée précise à ce sujet !!!

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Je ne sais pas

Pourquoi ?
Je ne sais pas car : Peut être une bonne chose, pour éviter et limiter la dispersion dans la tâche impartie aux parlementaires. Peut être une mauvaise chose, car le parlementaire ayant un mandat local connaît mieux les problèmes du terrain et pourra mieux argumenter au sein de l'Assemblée Nationale ou du Sénat.

Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Insertion d'une part de proportionnelle aux élections législatives.

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
En respectant leurs votes : Point de fracture entre les ""élites"" et le peuple : Le 29 mai 2005, les Français rejetaient largement par référendum le projet de traité constitutionnel européen. Avec 54.67 % des votes, le « non » entraînait l’Union européenne dans une crise majeure. En 2007, Nicolas Sarkozy faisait ratifier le traité de Lisbonne, peu ou prou identique, par voie parlementaire.

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui

Si oui, de quelle manière ?
Le vote blanc : pour les élections locales. Le vote blanc, assorti du vote obligatoire, pour les les élections nationales.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
cf. Mise en oeuvre du R I P ci-dessous

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui

Si oui, comment ?
Observations liminaires : 1) Réforme de 2008, applicable au 1.01.2015 : cela prouve d'ores et déjà l’intérêt apporté par nos parlementaires pour l'application de ce moyen institutionnel particulier. 2) Certains ont relevé que ce R.I.P n'avait pas été utilisé. Et pour cause, les conditions drastiques établies qui rendent pratiquement impossible sa mise en oeuvre. C'est vraiment ""la montagne qui a accouché d'une souris"" et in fine, un faux moyen démocratique . Faciliter son déclenchement en réduisant fortement le nombre de parlementaires exigés : Une vingtaine- et le nombre d'électeurs : 1 million (au lieu de 4,5 millions).

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Les rapports faits par le Conseil économique social et environnemental portent sur tout et rien. Il y a de très bons rapports, mais ils prennent la poussière dans le Palais d'Iéna. (interview sur RTL).

Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui

Si oui, comment ?
Conseil Economique social et environnement : La Cour des Comptes lui reproche l'emploi des fonds publics, fait sans contrôleur. Mais aussi le temps de travail des fonctionnaires, qui est l'un des plus bas de France, avec onze semaines de congés payés et quatorze jours fériés, le tout avec un salaire moyen de 55.000 euros par an. Autre cible : le régime de retraite des conseillers, qui sert plus de 1.000 euros de retraite par tête pour des mandats de cinq à dix ans, alors que la plupart des bénéficiaires ont déjà une retraite correspondant à leurs activités antérieures, et qu'ils touchent 3.700 euros par mois pour rémunérer leur travail au Conseil. Continuer les réformes déjà entreprises par l'ancien président J.P Delevoye : Organisme à réformer en profondeur : contrôle de l'utilisation des fonds publics, temps de travail des fonctionnaires, résultats concrets.....

Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Les religions, quelles qu'elles soient, doivent respecter les principes républicains et rester dans la sphère privée. On ne doit pas changer l'esprit de la loi de 1905 qui stipule que la France est une République laïque, que (article 1) la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes... (article 2) que la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. La loi doit s'élargir car l'ennemi n'est plus le cléricalisme, c'est le communautarisme et la haine religieuse. Les mouvements migratoires depuis le début du 20 siècle n'avaient pas mis en exergue ""la question religieuse"" s'agissant pour la majorité de populations de culture judéo-chrétienne (polonais, italiens, espagnols, portugais..). La problématique vient semble t'il de la religion musulmane édictée par le CORAN, lequel comporte des principes d'ordre religieux et des considérations à la fois juridiques et politiques. Il parait donc nécessaire de rappeler la suprématie de la Constitution et des lois de la République sur tous les textes religieux et d'affermir l'interdiction de tenir des propos d'ordre politique, et non conformes aux principes républicains dans les lieux de culte. Pour ce faire, il parait nécessaire que les mosquées où prêchent des imams radicaux soient fermées (peu le sont) et que les prêches soient de plus en plus simultanément en arabe et en français.

Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
C''est l'école qui reste le premier vecteur de transmission des valeurs intangibles de la République. Abdennour Bidar, chargé de mission sur la laïcité au ministère de l'Éducation nationale, détaille en vidéo le contenu des 15 articles de la charte de la laïcité à l'école. La charte de la laïcité présentée le 9 septembre 2013 a pour objectif de définir et d’expliquer la laïcité. À destination des personnels, élèves et acteurs de la communauté éducative, elle rappelle que la compréhension, la transmission et le partage des valeurs de la République est une mission de l’École garantissant ainsi une liberté d’expression et une pluralité culturelle nécessaires pour la construction et l’épanouissement de tous.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Remettre en oeuvre une forme de service national citoyen, projet d'actualité pour le gouvernement actuel, mais quid du financement, de la prise en charge (personnels d'encadrement, infrastructures, hébergement...). Simple à dire et à écrire, mais peut être compliqué à réaliser quant à l'importance des moyens à employer.

Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
L’entraide, la tolérance, la bienveillance et le respect d'autrui ainsi que de ses biens. Respect des lieux publics ; respect de l'autorité (éducative, patronale, policière..)

Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
L'éducation parentale est au premier plan pour inculquer à leurs enfants, à leurs adolescents et jeunes adultes les règles de vie en collectivité.

Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Les incivilités empoisonnent le quotidien et se sont développées, à mon humble avis, compte tenu d'un laxisme avéré depuis de nombreuses années : on tague un bâtiment ou une maison (non, ce n'est pas de l'art), ce n'est pas grave ; on raye une voiture : ce n'est pas grave ; on crève des pneus : ce n'est pas grave ; et on en arrive à brûler des voitures, incendies dont on se borne à faire des bilans annuels.. Refus de l'autorité du maître d'école : certains parents contestent cette autorité et donnent un exemple déplorable à leus enfants, lesquels ensuite réfutent l'autorité dans d'autres domaines...

Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Certains disent que l’« enfant roi » fleurit dans nos chaumières… tendance depuis une, voire deux générations ? Certains disent que c’est à cause de cette nouvelle « éducation positive« , et qu’à vouloir trop considérer l’enfant, il finit par prendre le dessus. Mais ne pas confondre éducation « positive » et éducation « permissive »… Tous les êtres sont égaux, et que si le temps où les parents étaient surpuissants est désormais révolu, il ne s’agit pas non plus que les rôles s’inversent ! Le rôle des parents est d'inculquer sans faillir les principes de politesse, du respect des autres, et de non discrimination.

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Non

Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
1) Respect du droit d'asile et accueil des migrants en situation de danger ou de menaces dans leurs pays, mais les déboutés du droit d'asile doivent être impérativement reconduits hors de nos frontières, ce qui dans les faits aboutit à très peu de reconduites hors du pays. A quoi sert donc cette loi, puisqu'elle n'est pas appliquée ?? 2) Migrants économiques, en fonction des possibilités d'accueil et des besoins. Je cite et j'agrée les assertions de Mgr. Giampaolo Crepaldi, Président de l’Observatoire International Cardinal Van Thuân sur la doctrine sociale de l’Eglise, archevêque de Trieste et président de la Commission “Caritas in veritate” du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) .......""De nombreux migrants sont très certainement dans le besoin, d’autres peuvent migrer avec des objectifs moins nobles. Cela signifie qu’il faut voir que derrière les migrations, il n’y a pas seulement des besoins légitimes, mais aussi des réseaux d’exploitation des personnes et des desseins de déstabilisation internationale. L’acceptation du prochain ne peut pas être aveugle ou tout simplement sentimental, l’espérance de ceux qui émigrent doit aller de pair avec l’espérance de la société qui les accueille. L’espérance doit être organisée, et pour cela il faut du réalisme. Le réalisme chrétien exige donc que l’on ne fasse pas de chaque cas une généralité. Il est évident que l’immigration islamique a des caractéristiques propres qui la rendent particulièrement problématique. Le reconnaître est un indice de réalisme et de bon sens et non de discrimination. L’Islam a à voir avec les migrations de deux façons : d’une part, pour les califats islamiques qui forcent les gens, en particulier les chrétiens, à fuir pour sauver leur vie, et de l’autre parce que l’intégration des populations musulmanes dans d’autres pays est objectivement plus difficile, en raison de certaines caractéristiques de la religion islamique elle-même. Il ne s’agit pas de blâmer l’Islam, mais de prendre acte qu’il y a dans l’islam des éléments qui empêchent d’accepter certains aspects fondamentaux des autres sociétés et en particulier ceux de celles qui ont une longue tradition chrétienne""...........

Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Que proposer afin de répondre à un défi que je qualifierai ""d'indéterminé"" car vous le définissez comme... durable...Ad vitam æternam ??? et dans quelles proportions ??? Pas de réponse à ce problème à plusieurs inconnues....

Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Pour les adultes : moyens efficaces pour l'apprentissage de la langue, pour faciliter la vie en société et limiter autant que faire ce peut tout communautarisme. Pour les enfants : suivre une scolarité complète et non dérogatoire pour les programmes et les conditions d'accueil, et sans tolérance pour l''absentéisme en classe.

Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Conseil constitutionnel : plus de nomination systématique des anciens présidents de la République. Limitation des dépenses publiques : avantages, voire privilèges, concédés aux anciens Présidents de la République : hormis le personnel de sécurité, suppression des autres prestations allouées : bureaux meublés, collaborateurs permanents, vols et billets de train offerts, abonnements de journaux, hébergement en ambassade....le train de vie des anciens présidents supporté par l'Etat coûte plus de 10 millions d'euros selon René Dosières qui adore traquer le gaspillage d'argent public.


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