En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Les membres du conseil municipal sont proches des gens. On peut leur parler et leur faire des suggestions. Ils se battent au quotidien pour améliorer notre bien-être et notre cadre de vie.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Non
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Les élus doivent être crédibles : avoir des discours clairs, consistants et réalistes; mettre en oeuvre leur programme électoral; rendre compte régulièrement de leurs actions à leurs administrés; montrer l'exemple (honnêteté, intégrité).
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pourquoi ?
Les parlementaires doivent se consacrer corps et âme à leur mandat. Le cumul des mandats entraîne la dispersion et les conflits d'intérêt.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Il faudrait privilégier les scrutins de liste à un tour. La liste qui arrive en tête a 50% des sièges si elle a moins de 50% des voix. Elle a autant de % de sièges que de % des voix si elle a plus de 50% des voix. Les autres listes se répartissent les sièges restants proportionnellement à leur nombre de voix.
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui
Si oui, lesquels ?
Il faudrait mutualiser les élus départementaux et régionaux, comme l'avait d'ailleurs proposé Nicolas Sarkozy en son temps.
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Le vote doit être rendu obligatoire. C'est non seulement un droit mais aussi un devoir.
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
Les résultats du vote blanc doivent être annoncées comme s'il s'agissait d'une liste candidate. Par exemple : Liste A = 40%, Liste B = 20%, Liste C = 5%, Vote blanc = 35%. Le vote blanc doit être complètement dissocié du vote nul.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Avec les moyens numériques disponibles aujourd'hui, l'exemple du site internet granddebat.fr pourrait être généralisé à chaque débat parlementaire, ne serait-ce que pour que nos élus puissent avoir une idée des aspirations des français sur chaque sujet.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
Il faut relâcher la contrainte sur le nombre minimum de soutiens du corps électoral.
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Il faut mettre en place un site internet permettant de visualiser a minima tous les moins les dépenses réelles pour chaque poste budgétaire.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Il faudrait déjà que leurs membres soient réellement représentatifs des territoires et de la société civile.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Non
Si oui, comment ?
Leurs missions sont claires. C'est leur représentativité qui est en question.
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
La laïcité a été dévoyée. Elle est aujourd'hui appliquée de manière sectaire par des athées et des nihilistes. Il faudrait revenir à son sens originel qui était de garantir la liberté de conscience sur notre territoire.
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
On ne pourra jamais garantir le respect par tous. C'est illusoire. Mais on peut faire en sorte de ne pas laisser impuni les atteintes à ces valeurs.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Un service civique national obligatoire orienté dans ce sens permettrait certainement de faire naître des vocations.
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
La politesse, la dignité dans les lieux de recueillement et de commémoration, la bienveillance envers les personnes âgées et les personnes en situation de handicap, le respect des symboles de la République.
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Les enfants sont sensibilisés à ces aspects à l'école maternelle et à l'école primaire. Il faudrait poursuivre au collège, au lycée, à l'université et pourquoi pas dans les entreprises et les administrations.
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
L'engagement citoyen pourrait être rémunéré : sous forme de gratuité ou de réduction sur certains services publics comme les transports, sous forme d'exonérations d'impôts, sous forme de points de retraite. Chacun pourrait choisir comment il souhaite être rémunéré.
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Aucune incivilité ne peut être toléré. Le moyen le plus efficace pour réduire les incivilités est de travailler sur l'éducation, en particulier celle des plus jeunes.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Les pouvoirs publics doivent montrer l'exemple.
Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Chacun doit montrer l'exemple. Ceux qui ont des enfants doivent les éduquer dans ce sens.
Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
La dégradation des biens communs : véhicules partagés, vélos partagés ...
Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Eduquer, toujours et sans relâche.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Pour ceux qui le peuvent du point de vue de leur santé, il est primordial de consacrer en retour une partie de son temps à un travail ou à un engagement citoyen.
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
L'immigration est aujourd'hui subie. La France, comme beaucoup d'autres pays, ne sait pas faire face aux flux migratoires qui se développent sur tout le globe. La priorité de la politique migratoire devrait porter sur des actions auprès des pays d'origine pour traiter les causes des migrations.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui mais uniquement s'il s'agit de faire venir en France des compétences et des talents dont nous manquons réellement.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Comme déjà mentionné, traiter les causes à la racine avec des actions auprès des pays d'origine.
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
L'apprentissage du français et l'insertion professionnelle.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
La dernière élection présidentielle a montré un spectacle lamentable. Les médias ont traîné les candidats dans la boue pour les éliminer les uns après les autres. Le débat présidentiel n'a pas eu lieu. Les journalistes s'offusquent et s'étonnent aujourd'hui du mépris des gilets jaunes à leur égard. Gilets jaunes ou pas, beaucoup de gens ont le sentiment que les médias les ont privés de ce temps de débat et de réflexion tant attendu avant chaque élection. Les médias ont une grande part de responsabilité dans la déliquescence des valeurs morales. Ils ont donc aussi un grand rôle à jouer pour leur redressement.
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