En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Organisation de l’Etat et démocratie. Un chef de l’Etat et un gouvernement hors-sols, émanation d’une technocratie parisienne insupportable, souvent méprisants, très loin des réalités vécues par les gens ordinaires : « Il y a ceux qui ne sont rien !» « Pas de repas à moins de 100 € par personne à Paris !» Les institutions : - Aller vers un régime moins présidentiel, plus parlementaire. Un président de la République qui ne soit par un monarque républicain, avec beaucoup moins de pouvoirs, garant de la Constitution et des institutions, à l’image de ce qui existe en Allemagne et dans d’autres pays européens. - Revenir à un mandat présidentiel de 7 ans, déconnecté de l’élection législative. - Introduire une part de proportionnelle dans l’élection des députés, tout en maintenant la capacité de construire une majorité. - Rester peut-être au même nombre de parlementaires ? un député pour 120 000 habitants comme actuellement ? - Interdire strictement le cumul des mandats électifs et les présidences de commissions ou autres : par exemple être maire de Lyon et Président des HCL ? ou maire de St-Maurice et président de la COPAMO. - Donner des moyens supplémentaires et mieux organiser la Justice. « Selon que vous serez puissant ou misérable, la justice vous rendra blanc ou noir » On n’est pas encore sorti de cette ….injustice ! - Eviter l’inflation législative. Exemple, l’abaissement de la vitesse à 80 km. Ne serait-il pas plus judicieux de commencer par faire respecter les limitations en vigueur avant d’édicter une nouvelle réglementation ? Ainsi, à la Roussillière, très peu d’automobilistes respectent les 50 km/h maximum et les contrôles y sont rarissimes. - Supprimer l’ENA ? ou du moins l’énarchie. L’Europe : Que pèsent la France ou n’importe quel pays européens, seuls, face à la Chine, aux Etats-Unis, à la Russie et aux autres grandes puissances montantes : Inde, Indonésie, Brésil…. ? - Construire une Europe politique démocratique et fédérale s’appuyant sur les Etats et les Régions. - Définir une base commune de valeurs partagées et un projet européen. Mais sortir de la « naïveté » européenne face aux intérêts sans grands scrupules des grandes puissances étrangères. - Consolider l‘Europe actuelle avant un élargissement à de nouveaux pays (mais se débarrasser des Anglais qui ont toujours eu un pied dehors et un pied dedans ?). - Instaurer une majorité qualifiée pour les prises de décision en lieu et place de l’unanimité paralysante. - Elire un parlement doté de véritables pouvoirs, qui désignera le gouvernement européen. - Construire une politique étrangère et une armée européennes. - Créer un budget européen. - Faire converger progressivement la fiscalité. - Faire converger progressivement le droit du travail (le salaire minimum, par exemple). - Réduire la technocratie des institutions européennes. La France et les territoires : Sortir du jacobinisme et de l’entre-soi pââârisien. - Doter les régions de véritables pouvoirs – élus - à l’instar de ce que l’on connait en Suisse, en Italie, en Espagne. - Revenir sur cette fusion « hollandaise » et imbécile des régions : L’argument selon lequel il faut de grandes régions ne tient pas. On a mis en avant les puissants et vastes Landers allemands. Certes, le Bade-Wurtemberg, la Bavière, la Rhénanie du Nord-Westphalie sont vastes, puissants et peuplés. Mais à côté, il existe de très petits Landers, tels que la Sarre (996 000 habitants), Hambourg (1 787 000 habitants) ou encore Brême (672 000 habitants seulement !). Et que dire des petites et prospères Autonomies du nord de l’Espagne : Navarra, Rioja, Cantabria, Asturias, sans parler d’Euskadi ! Et l’on pourrait encore citer les cantons helvétiques. Combien coûte le déplacement d’un Cantalou, élu ou administratif, pour se rendre d’Aurillac à une réunion à Lyon, capitale de la « Grande Région AURA » ? A la décharge de nos Pââârisiens, ces fusions n’ont rencontré que peu de résistances aux injonctions du Centre de la technostructure. Il existe bien un mouvement d’exaspération des Alsaciens. Une fraction importante des Bretons réclame la réintégration de la Loire-Atlantique dans la région Bretagne, l’une des rares entités historiques à avoir des limites parfaitement établies. Les Catalans sont majoritairement mécontents de l’appellation de la région Occitanie. L’insularité et l’anthropologie de la Corse rendent sa situation plus spécifique. Les plus subtils ont été les Basques qui, sans le dire, ont en pratique enfin obtenu leur département avec la création récente de la communauté d’agglomération qui réunit toutes les communes d’Euskal Herria, à l’exception du village d’Esquiule, béarnais mais de tradition bascophone. Mais, ailleurs, rien ou presque….. - L’autonomie des régions, c’est aussi l’autonomie culturelle, donc la reconnaissance en tant que langues officielles, au côté du Français, de la totalité des langues dites régionales : Euskara, Breton, Catalan, Occitan, Corse, Franco-provençal, Flamand, langues germaniques d’Alsace et de Moselle. Ce sont aussi des médias publics qui s’intéressent aux événements culturels qui se passent en « province » et ne soient plus centrés exclusivement ou presque sur les spectacles produits à l’intérieur du périphérique de Pâââris. - Transformer les départements en simples unités de gestion administrative de la Région, sans pouvoir spécifique ??? - Créer ou re-constituer des communautés de communes adaptées à la vie et aux vœux des habitants, à l’inverse, par exemple, des découpages imposés par la Préfecture de la Loire. - Quant à la création de communes nouvelles, la (con)fusion des communes, je ne citerai que nos 2 exemples locaux de Chamalou et de Beauvallon. J’ai trouvé vraiment très choquant à la fois la forme et le fond de cette confusion. Sur la forme, à St-Maurice, il n’y a eu aucun grand débat local, aucune concertation avec la population. S’il est du rôle des élus municipaux de décider si la commune achète un tracteur vert ou un tracteur rouge aux employés municipaux, il n’en va pas de même lorsque l’on touche à l’identité millénaire d’un village. Quant au fond, la mutualisation des moyens, des finances et des actions n’était-elle pas plutôt du ressort de la COPAMO ? Les élus ont vendu notre âme pour un plat de lentilles, pour trois sous de subventions vite aspirés par le coût de la fusion. Quels intérêts de réunir St-Sorlin, St-Didier et St-Mo ? contre Mornant ? pour satisfaire les ambitions d’un aspirant roitelet local ? Je peux comprendre certaines fusions, si les populations le souhaitent franchement : la réunion, par exemple, des communes de la vallée de la Vocance, près d’Annonay qui, pour certaines, ont moins de 100 habitants, peut-être pour Tartaras et Dargoire quand une part importante du bourg de Dargoire est rattachée à la commune de Tartaras ? Ajoutons, ce magnifique nom de Beauvallon, nom bien franchouillard tiré d’une série B de la télé : c’est sans doute plus riche de sens, plus évocateur, que Chassagny, St-Andéol-le-Château, St-Jean-de-Touslas ? Enfin et surtout, la démocratie suppose de la proximité. La destruction de ces lieux villageois d’échanges n’augure rien de bon quant à l’enrichissement du débat démocratique. Christian Champailler
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Je ne sais pas
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Organisation de l’Etat et démocratie. Un chef de l’Etat et un gouvernement hors-sols, émanation d’une technocratie parisienne insupportable, souvent méprisants, très loin des réalités vécues par les gens ordinaires : « Il y a ceux qui ne sont rien !» « Pas de repas à moins de 100 € par personne à Paris !» Les institutions : - Aller vers un régime moins présidentiel, plus parlementaire. Un président de la République qui ne soit par un monarque républicain, avec beaucoup moins de pouvoirs, garant de la Constitution et des institutions, à l’image de ce qui existe en Allemagne et dans d’autres pays européens. - Revenir à un mandat présidentiel de 7 ans, déconnecté de l’élection législative. - Introduire une part de proportionnelle dans l’élection des députés, tout en maintenant la capacité de construire une majorité. - Rester peut-être au même nombre de parlementaires ? un député pour 120 000 habitants comme actuellement ? - Interdire strictement le cumul des mandats électifs et les présidences de commissions ou autres : par exemple être maire de Lyon et Président des HCL ? ou maire de St-Maurice et président de la COPAMO. - Donner des moyens supplémentaires et mieux organiser la Justice. « Selon que vous serez puissant ou misérable, la justice vous rendra blanc ou noir » On n’est pas encore sorti de cette ….injustice ! - Eviter l’inflation législative. Exemple, l’abaissement de la vitesse à 80 km. Ne serait-il pas plus judicieux de commencer par faire respecter les limitations en vigueur avant d’édicter une nouvelle réglementation ? Ainsi, à la Roussillière, très peu d’automobilistes respectent les 50 km/h maximum et les contrôles y sont rarissimes. - Supprimer l’ENA ? ou du moins l’énarchie. L’Europe : Que pèsent la France ou n’importe quel pays européens, seuls, face à la Chine, aux Etats-Unis, à la Russie et aux autres grandes puissances montantes : Inde, Indonésie, Brésil…. ? - Construire une Europe politique démocratique et fédérale s’appuyant sur les Etats et les Régions. - Définir une base commune de valeurs partagées et un projet européen. Mais sortir de la « naïveté » européenne face aux intérêts sans grands scrupules des grandes puissances étrangères. - Consolider l‘Europe actuelle avant un élargissement à de nouveaux pays (mais se débarrasser des Anglais qui ont toujours eu un pied dehors et un pied dedans ?). - Instaurer une majorité qualifiée pour les prises de décision en lieu et place de l’unanimité paralysante. - Elire un parlement doté de véritables pouvoirs, qui désignera le gouvernement européen. - Construire une politique étrangère et une armée européennes. - Créer un budget européen. - Faire converger progressivement la fiscalité. - Faire converger progressivement le droit du travail (le salaire minimum, par exemple). - Réduire la technocratie des institutions européennes. La France et les territoires : Sortir du jacobinisme et de l’entre-soi pââârisien. - Doter les régions de véritables pouvoirs – élus - à l’instar de ce que l’on connait en Suisse, en Italie, en Espagne. - Revenir sur cette fusion « hollandaise » et imbécile des régions : L’argument selon lequel il faut de grandes régions ne tient pas. On a mis en avant les puissants et vastes Landers allemands. Certes, le Bade-Wurtemberg, la Bavière, la Rhénanie du Nord-Westphalie sont vastes, puissants et peuplés. Mais à côté, il existe de très petits Landers, tels que la Sarre (996 000 habitants), Hambourg (1 787 000 habitants) ou encore Brême (672 000 habitants seulement !). Et que dire des petites et prospères Autonomies du nord de l’Espagne : Navarra, Rioja, Cantabria, Asturias, sans parler d’Euskadi ! Et l’on pourrait encore citer les cantons helvétiques. Combien coûte le déplacement d’un Cantalou, élu ou administratif, pour se rendre d’Aurillac à une réunion à Lyon, capitale de la « Grande Région AURA » ? A la décharge de nos Pââârisiens, ces fusions n’ont rencontré que peu de résistances aux injonctions du Centre de la technostructure. Il existe bien un mouvement d’exaspération des Alsaciens. Une fraction importante des Bretons réclame la réintégration de la Loire-Atlantique dans la région Bretagne, l’une des rares entités historiques à avoir des limites parfaitement établies. Les Catalans sont majoritairement mécontents de l’appellation de la région Occitanie. L’insularité et l’anthropologie de la Corse rendent sa situation plus spécifique. Les plus subtils ont été les Basques qui, sans le dire, ont en pratique enfin obtenu leur département avec la création récente de la communauté d’agglomération qui réunit toutes les communes d’Euskal Herria, à l’exception du village d’Esquiule, béarnais mais de tradition bascophone. Mais, ailleurs, rien ou presque….. - L’autonomie des régions, c’est aussi l’autonomie culturelle, donc la reconnaissance en tant que langues officielles, au côté du Français, de la totalité des langues dites régionales : Euskara, Breton, Catalan, Occitan, Corse, Franco-provençal, Flamand, langues germaniques d’Alsace et de Moselle. Ce sont aussi des médias publics qui s’intéressent aux événements culturels qui se passent en « province » et ne soient plus centrés exclusivement ou presque sur les spectacles produits à l’intérieur du périphérique de Pâââris. - Transformer les départements en simples unités de gestion administrative de la Région, sans pouvoir spécifique ??? - Créer ou re-constituer des communautés de communes adaptées à la vie et aux vœux des habitants, à l’inverse, par exemple, des découpages imposés par la Préfecture de la Loire. - Quant à la création de communes nouvelles, la (con)fusion des communes, je ne citerai que nos 2 exemples locaux de Chamalou et de Beauvallon. J’ai trouvé vraiment très choquant à la fois la forme et le fond de cette confusion. Sur la forme, à St-Maurice, il n’y a eu aucun grand débat local, aucune concertation avec la population. S’il est du rôle des élus municipaux de décider si la commune achète un tracteur vert ou un tracteur rouge aux employés municipaux, il n’en va pas de même lorsque l’on touche à l’identité millénaire d’un village. Quant au fond, la mutualisation des moyens, des finances et des actions n’était-elle pas plutôt du ressort de la COPAMO ? Les élus ont vendu notre âme pour un plat de lentilles, pour trois sous de subventions vite aspirés par le coût de la fusion. Quels intérêts de réunir St-Sorlin, St-Didier et St-Mo ? contre Mornant ? pour satisfaire les ambitions d’un aspirant roitelet local ? Je peux comprendre certaines fusions, si les populations le souhaitent franchement : la réunion, par exemple, des communes de la vallée de la Vocance, près d’Annonay qui, pour certaines, ont moins de 100 habitants, peut-être pour Tartaras et Dargoire quand une part importante du bourg de Dargoire est rattachée à la commune de Tartaras ? Ajoutons, ce magnifique nom de Beauvallon, nom bien franchouillard tiré d’une série B de la télé : c’est sans doute plus riche de sens, plus évocateur, que Chassagny, St-Andéol-le-Château, St-Jean-de-Touslas ? Enfin et surtout, la démocratie suppose de la proximité. La destruction de ces lieux villageois d’échanges n’augure rien de bon quant à l’enrichissement du débat démocratique. Christian Champailler
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