Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Il faut avoir le courage de nommer les choses: les agressions de policiers, gendarmes, pompiers, personnels des urgences, médecins, enseignants, etc... ne sont pas des incivilités mais des délits inacceptables dans une société civilisée et les auteurs sont de véritables délinquants, quel que soit leur âge. Les incitations au meurtre de certains vis à vis des forces de l'ordre sont intolérables. Il faut une tolérance zéro vis à vis de ces situations. Le premier moyen de lutte contre ces agissements est l'éducation donnée par les parents. Malheureusement les gouvernements (surtout de gauche) ont dévéloppé avec constance une politique généralisée de l'excuse, à des fins essentiellement électoralistes. L'éducation est un moyen qui ne produit ses effets que sur le long terme. Il faut donc des moyens d'action à plus court terme, notamment la punition rapide et juste de ces agissements. Les forces de l'ordre font un travail important et respectable dans ce domaine; ce n'est pas le cas de la justice qui tend à saboter le travail des forces de l'ordre, pour des raisons en grande partie idéologiques. La punition judiciaire doit intervenir à bref délai dès la commission du délit, et être effectivement exécutée.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
- Délinquants mineurs: ils se moquent du travail des forces de l'ordre car ils savent très bien qu'un juge va les libérer rapidement après leur avoir tiré les oreilles. C'est la porte ouverte à la récidive. Les mineurs sont sous la responsabilité des parents: c'est donc aux parents d'assumer sur le plan pénal et civil. La responsabilité financière des parents doit être engagée pour réparer les dégats matériels causés. Compte tenu de l'évolution de la société, la majorité pénale des lineurs devrait être abaissée, par exemple à 16 ou 17 ans. Les peines pour les mineurs devraient être accomplies, non pas en prison, mais dans des centre de ré-éducation effectivement fermés, où leur seraient inculquées l'éducation qui leur manque et les règles de la vie en commun. Un enseignement et une préparation à la vie au travail devraient également leur être donnés. - Le fonctionnement de la justice doit être profondément modifié. Les magistrats qui rendent la justice au nom du peuple français ne représentent plus le peuple, mais agissent en fonction de leur idéologie (politique de l'excuse, ""droit-de-l'hommisme"", etc.). Il n'est pas normal que les magistrats ne soient pas responsables de leurs actes devant une instance représentative du peuple. Le conseil supérieur de la magistrature fonctionne dans une logique de caste et ne remplit pas son rôle. Une elle instance représentative du peuple est à inventer. - La lenteur de la justice est inadmissible dans une démocratie moderne. - Il faut rétablir les peines-plancher pour les récidivistes.
Lire une autre au hasard