Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
3. Démocratie et citoyenneté La Révolution française a généré la Déclaration des Droits et Devoirs de l’Homme et du Citoyen en 1789. Celle-ci fait partie du préambule de la Constitution de la IVème République de 1946 et de la Vème République de 1958, toujours en vigueur. Si tous les hommes et les femmes naissent dans ce pays libre et égaux, ceci ne veut pas dire que l’on peut faire n’importe quoi. Il y a des lois, des décrets, des règlements que tout citoyen se doit de respecter. Le pourquoi est évident. Comment vivre ensemble dans un pays, une région, un lieu où règnent désordre et anarchie, où la loi du plus fort est celle qui prévaut ? Il faut donc des lois, oui, mais de lois justes, des lois qui protègent le faible, mais aussi celui qui travaille, qui investit, qui réfléchit (délit d’opinion). La loi démocratique veut que chacun puisse s’exprimer librement, à condition de ne pas fomenter de désordre. Donc, ceux qui manifestent en ce moment devraient en tenir compte, ou ils tomberont sous le coup de la loi qui interdit la sédition. Être citoyen c’est avoir droit au respect, en retour, il faut respecter les autres, notamment, ceux qui font leur travail (Forces de l’ordre, pompiers, agents de l’Etat dans leurs fonctions, secouristes, journalistes, personnel de santé, commerçants, artisans, entrepreneurs, civils). Sinon, nous sombrons dans un régime totalitaire. Ceux qui rêvent de ce jour béni, ont l’embarras du choix pour aller vivre dans ces pays ou le silence est de rigueur et la pensée un délit. Il y en a de nombreux sur cette planète, les lister serait fastidieux. Depuis une quarantaine d’années, les politiques de toutes tendances ont pris l’habitude de dénigrer leurs concurrents, avec des termes, parfois ordurier, de ne plus respecter la fonction incarnée par les hommes ou les femmes qui y ont accédé. Ils ont banalisé l’invective ! Ne pas être d’accord, c’est logique, se conduire mal ne l’est pas. Les promesses électorales intenables et non tenues, les mensonges petits ou gros, les scandales financiers, les passe-droits, l’esprit de caste ont dévalorisé la fonction politique. Une école est devenue incontournable, véritable Alpha et Oméga du pouvoir en France. Cette caste dirige tout, fait de l’ombre aux autres qui ne sont rien face à ce rouleau compresseur de l’élite nationale. Ils sévissent, non seulement dans le domaine public, mais aussi dans le privé. Cette culture de l’administratif huilé et ampoulé a eu raison du pouvoir et du droit des autres à exister. L’ENA, pour dire son nom, a tout chamboulé et n’a laissé que peu de place aux autres diplômes dans la société pour accéder aux plus hautes sphères de la nation. Le peuple ne se reconnaît pas dans cette société-là ! Il n’y a plus de diversité au parlement, dans les instances politiques, dans l’administration du pays. Tout est normé ! Les lois sont faites au « coup par coup », en fonction de l’actualité du moment et de l’urgence pour le pouvoir de se protéger. En 1789, Louis XVI posa cette question : Est-ce une révolte ? L a réponse fut : Non Sire, c’est une révolution ! Coupés du peuple, lui promettant tout, mais ne tenant rien nos édiles se sont dévalorisés. Ou sont les grands projets pour la France, pour une Europe plus juste, plus forte ? Aux oubliettes. L’Europe a été livrée aux banques, la France s’interroge sur un avenir incertain pour les générations futures. Où va la France ? La résistance avait écrit l’histoire, brassé les catégories socio-professionnelles. Le Conseil National de la Résistance était l’émanation d’un peuple humilié qui ne s’était pas déclaré vaincu. D’un peuple qui savait que des sacrifices seraient nécessaires, mais qui savait que chacun porterait le fardeau dans l’intérêt de tous. En 1958, le Général de Gaulle viendra pour, une fois de plus, tirer la France du marigot où des politiques de tout bord l’avaient engluée. Ceci donnera la Constitution de la Vème République. La France retrouva avec ses dirigeants un lien. Ceux-ci savaient qu’il n’est de légitimité que du peuple. Le référendum était instauré. Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne ? pourquoi pas ? Il faut en définir les usages et le seuil de signatures nécessaires par communes, pas au niveau national. Il doit servir aussi bien sur le plan national, régional, départemental, cantonal, local. 3.1. Les Prestations sociales * Allocations familiales : Forfait : 1 enfant = 300€/mois, deuxième enfant = 200€ /mois, troisième enfant = 100€/mois. Plus d’allocation de rentrée scolaire ou autre, ceci est un forfait, non négociable. Si la famille pose des problèmes ou l’un de ses membres, suspension pour une durée définie par règlement du versement. Suppression du quotient familial. * Les retraites : Il est injuste de surtaxer et, surtout de ne pas indexer les retraites sur le coût de la vie. Ce qui est fait actuellement, crée un sentiment de rejet d’une catégorie de citoyens qui ont cotisé depuis des années, pour permettre à des anciens, qui parfois, n’ont jamais cotisé, d’avoir une retraite, sinon faste, au moins décente. Ces personnes ont travaillé, participé à l’essor de la France à leur niveau. * Chômage : Le système actuel a prouvé son inadéquation. Il faut un système d’accompagnement psychique et matériel adapté à chaque cas. Ceci est une voiture-balai. Elle doit mener chaque personne à l’emploi. Il faut aider le chômeur à se reconstruire ou à se construire avec un projet de vie défini par lui, avec lui, incluant un projet professionnel. Une solution matérielle doit être adaptée à ses difficulté personnelle. Ceci existe dans certains pays, pourquoi ne pas s’en inspirer ? Les moyens humains doivent être à la hauteur. *Les charges sociales : L’employeur paie au salarié un salaire brut, le salarié paie les cotisations qui correspondent à ses droits sociaux, par prélèvement sur son salaire. La Sécurité Sociale est gratuite (2% de CSG sur toute transaction), mais la retraite est cotisée sur le salaire, les compléments de retraite et la mutuelle aussi. Ses frais de transport collectif sont un forfait régional collectés avec la redevance audiovisuelle et avec les impôts à la source. Suppression du forfait social des entreprises. *Les syndicats : Fin des grandes centrales syndicales. Il faut privilégier les syndicats professionnels, par convention collective. Obligation des salariés à cotiser à ce syndicat. Pour les petites et moyennes entreprises
Lire une autre au hasard