Intégralité de la contribution intitulée "Lutter contre le terrorisme, refaire de la sûreté un droit fondamental"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 16 février 2019 à Saint-Bonnet-près-Riom .

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
un role prépondérant, elles doivent exercer le pouvoir législatif sans entrave

Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui

Si oui, comment ?
Abolir la monarchie présidentielle en instaurant un régime parlementaire stable dans lequel le gouvernement détient le pouvoir exécutif et est responsable devant le Parlement, transférer le pouvoir de nomination au Parlement Élire l'Assemblée nationale à la proportionnelle Supprimer le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental et créer une Assemblée de l'intervention populaire et du long terme émettant un avis sur l'impact écologique et social des lois Supprimer la Cour de justice de la République et soumettre les membres du gouvernement à la justice ordinaire

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Non

Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Défendre l’indépendance de la France, le principe d’une action de police et non militaire, et le renforcement des moyens de l’État pour lutter contre le terrorisme. • Saisir l’occasion du Brexit pour « dés-otaniser » et recontinentaliser nos politiques antiterroristes et de renseignement, notamment en termes d’architecture de notre dispositif et de renforcement de notre indépendance en matière de surveillance électronique. • Refuser la soumission de l’UE aux États-Unis au nom de la lutte antiterrorisme (transferts unilatéraux de données personnelles, prisons secrètes de la CIA en Europe, espionnage de masse des institutions et dirigeants européens par les États-Unis, etc.). • Organiser un débat sur la hiérarchisation des menaces qui pèsent sur le continent et les budgets qui leur sont alloués (entre terrorisme, guerre de l’information, dérégulation des marchés, espionnage économique, etc.) et demander une évaluation européenne de la lutte contre la radicalisation imposée par Londres en 2005 et adoptée depuis par tous les grands pays de l’UE en mettant en balance son coût et ses risques de stigmatisation des populations musulmanes. • Promouvoir une analyse républicaine et laïque du phénomène terroriste qui n’organise pas le « choc des civilisations ». • Renforcer Europol pour identifier et surveiller la grande majorité de djihadistes restés sur place en parallèle, séparer les djihadistes des autres prisonniers et prévoir des programmes spécifiques de rééducation en prévenant tout prosélytisme carcéral. • Rééquilibrer la coopération entre services de renseignement, de l’Est du continent vers le Sud de la Méditerranée. • Lutter contre le financement des réseaux terroristes, les mafias et la criminalité en col blanc par le contrôle des mouvements de capitaux et le renforcement des moyens des administrations fiscales, police, justice et douanes. • Garantir le respect des libertés fondamentales et l’intervention préalable du juge dans toutes mesures de restriction de ces libertés. • Proposer une directive pour une meilleure protection des données personnelles avec notamment la remise à plat du PNR (Passenger Name Record) et œuvrer à la création d’un « Comité d’éthique » chargé de contrôler et lutter contre la généralisation des algorithmes en commençant par exiger la transparence des variables et des données utilisées, évaluer régulièrement l’impact de ces outils mathématiques sur les utilisateurs afin d’en corriger les effets pervers.


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