Intégralité de la contribution intitulée "Démocratie"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 10 février 2019 à Lyon 5e Arrondissement .

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Les députés car ils sont élus donc choisis. Les élus locaux me semblent plus sujets à des arrangements par dessus le vote des citoyens.

En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Non

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Exiger des élus qu'ils rendent compte de leur action par rapport à leurs engagements, annuellement, devant les citoyens du territoire qui les ont élus. Le mieux serait un document papier, accompagné de séances de débat. Ce compte-rendu devrait aussi être validé par des observateurs impartiaux, pour que les élus ne puissent pas revendiquer des actions et des résultats qu'ils n'ont pas obtenus.

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose

Pourquoi ?
Les mandats sont des boulots à temps pleins. Pour les élus qui défendent l'idée qu'il est important d'être présent à la fois au niveau local et au niveau national pour faire une bonne politique, on peut leur expliquer qu'ils peuvent aussi discuter entre eux ! (entre ""locaux"" et ""nationaux"").

Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
En fait, la question veut dire : faut-il que les minorités soient mieux représentées ? La réponse est non. S'ils sont minoritaires, ils sont minoritaires. L'important est de dégager une majorité de gouvernement, justement pour pouvoir gouverner. L'histoire passée et actuelle montre les dégâts générés par les systèmes trop pluriel. Les minorités peuvent toujours faire entendre leur voix par les médias, mais ils ne doivent pas bloquer la gouvernance.

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui

Si oui, lesquels ?
il y a trop de couches. Aux gens compétents de définir ou simplifier.

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
La participation devrait être obligatoire, avec pénalité dans le cas contraire (un impôt).

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui

Si oui, de quelle manière ?
Les votes blancs devraient être comptabilisés dans les suffrages exprimés. Néanmoins, lors d'élections, dans une démocratie, il faut dégager une réponse, pour pouvoir avancer. Il faut faire un choix, même s'il est imparfait. La réponse majoritaire doit ""l'emporter"", même si relative. Ma proposition serait donc de ne pas comptabiliser les votes blancs pour le décompte des résultats, SAUF, si les votes blancs dépassent un certains pourcentage (important, par exemple 40%), indiquant que les électeurs ne se retrouvent pas dans les offres politiques.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Est-elle vraiment pas assez participative ? Je ne crois pas. Ceux qui disent qu'elle n'est pas assez participative sont des minoritaires, qui n'arrivent pas à rendre leurs opinions majoritaires et donc disent que le système est mauvais.

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Non

Si oui, comment ?
L'histoire de notre pays montre que les citoyens ne répondent pas à la question posée mais profite du scrutin pour exprimer leur mécontentement. C'est trop facile, puérile, et conduit à des conclusions qui vont à l'encontre de l'intérêt du pays. La force d'une démocratie représentative est d'élire des personnes dont le rôle est de répondre aux questions, d'étudier en profondeur (en tout cas mieux que ne le font ou ne peuvent le faire les citoyens) les enjeux, pour prendre les options les meilleurs pour le pays. L'histoire montre que le citoyen est égoïste, et à une réflexion à très court terme (ma situation à moi, comment l'améliore maintenant). Ce n'est pas comme ça qu'on prend les bonnes décisions pour le pays dans le monde complexe et agressif dans lequel nous vivons.

Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Rien. Le citoyen en tant qu'individu est égoïste et court-termiste.

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Leur rôle est d'enrichir le débat, en apportant des éléments de réflexion, en alertant. Mais il faudrait que cela se fasse sans parti pris idéologique .....

Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Non

Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
La Loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, est très bien. Les religions ont leur place dans les débats de société. Par contre elles ne doivent par régir nos vie.

Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
La place de l'éducation civique devrait être renforcée dans l'enseignement prodiguer dans les collèges et lycées. Les principes démocratiques et les grandes règles de fonctionnement de la République devraient faire l'objet d'un enseignement approfondi.

Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Toute décision devrait participer à construire l'avenir de notre pays et protéger l'avenir de nos enfants. C'est la priorité. Il faudrait donc qu'il y est une ""étude d'impact"" sur l'avenir.

Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Le non-respect de l'autre, moi d'abord, la non-écoute de l'autre. Que faudrait-il faire ? - donner les moyens à l'Ecole pour éduquer nos enfants (ce ui passe par redonner de l'autorité aux équipes enseignantes) - responsabiliser systématiquement les parents de jeunes inciviles, en allant jusqu'à les pénaliser. Certaines communauté se désintéressent de leurs enfants et les laissent à la charge de la société, ce n'est pas acceptable. On ne progressera pas sans cela. Il n'y a qu'à voir comment cela se passe dans les pays où il y a beaucoup moins d'incivilité que chez nous. - rétablir la notion d'autorité dans notre pays.

Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Arrêter d'être laxiste et d'écouter les biens-pensants et idéalistes. Quand on transgresse la règle sociale, qu'on agresse l'autre, il en payer le prix.

Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
l'individu, par définition seul, ne peut rien faire. Il faut une évolution de la société.

Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Je n'en vois guère autour de moi. Je n'ai pas dit qu'il n'y en a pas, mais je n'en suis ni victime ni témoin. Point fondamental : certaines personnes se présentent rapidement comme ""discrimées"" alors qu'elles sont en premier lieu agressives (dont insultantes) envers les autres, et donc en retour ""rejetées"". Ce n'est pas de la discrimination.

Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Arrêter de détruire les familles !

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Systématiquement, le versement d'une allocation de solidarité (donc par la Société) devrait s'accompagner d'une exigence d'action pour le bénéfice de la Société ou d'une partie de la société. Evidemment à adapter en fonction des situations individuelles.

Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Il n'est pas acceptable d'avoir des personnes originaire de l'étranger (ou de la 2ème génération après immigration) qui critiquent la France et font les louanges de leur pays d'origine. Il faut être cohérent et choisir : sauf on vient en France et on cherche par touts les moyens et de toutes ses forces à s'intégrer, soit on ne fait qu'un séjour de touriste et on retourne dans son pays d'origine. Les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire : la priorité = la volonté d'intégration --> demender des actes concrets, instaurer une période probatoire de 5 ans pour juger à l'observation d'acte de la volonté réelle d'intégration.

En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui, et pas uniquement en matière de nombre mais de qualité et compétence.

Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Il n'y a qu'une solution : faire comprendre à la communauté internationale que nous avons tous intérêt à ce que les personnes d'un pays restent dans leur pays, donc il faut aussi avoir des politiques de développement de ces pasy, ce qui implique d'agir pour faire évoluer la gouvernance des ces pays d'immigration.


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