En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Les élus et les leaders d'opinion (non polémiques) car ils sont élus démocratiquement ou reconnus pour leurs idées ou savoir-faire.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Non
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Il est utile de renforcer les prérogatives des collectivités (notamment des Maires) au plus près des citoyens. Les réunions de quartiers sont des exemples très concrets de démocratie citoyenne. Favoriser leur généralisation (sans faire une nouvelle loi !) irait dans le bon sens. Des initiatives de cet ordre sont à promouvoir.
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une mauvaise chose
Pourquoi ?
Le rétablissement du cumul Député/Maire me semble opportun pour connecter l'élu national aux réalités et responsabilités de gestion d'une collectivité (mais maintenir le non-cumul pour les grandes agglomérations - seuil à définir).
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Je suis opposé à l'introduction de la proportionnelle aux élections législatives car le scrutin majoritaire a assuré la stabilité de l'Assemblée Nationale en faisant émerger une majorité homogène à chaque scrutin depuis le début de la 5è république. Cela a fonctionné même en cas de cohabitation. L'Assemblée est élue pour 5 ans et les Français ont la possibilité de changer à l'issue, ce dont ils ne se privent pas !
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui
Si oui, lesquels ?
Les conseillers départementaux car je préconise la suppression des départements.
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Non
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Les réunions de quartiers sont des exemples très concrets de démocratie citoyenne.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
Je suis favorable au déclenchement du RIP mais de façon très limitée car le référendum est devenu un plébiscite POUR ou CONTRE le Chef de l'Etat quelle que soit la question posée. Je pense donc que l'usage du référendum national doit rester exceptionnel. Par contre, des régions ou des Métropoles pourraient organiser, sous leur responsabilité, des consultations de type référendum ""local"" sur des sujets de proximité (en veillant à ce que cela ne fasse pas obstruction à l'intérêt général). Mais il faudrait veiller à ce que le résultat soit pris en compte, à l'inverse de ce qui s'est passé pour le référendum organisé pour la question de Notre Dame des Landes.
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Plutôt que de consulter chaque citoyen, il pourrait être tenu plus compte des recommandations annuelles de la Cour des Comptes en ne renouvelant pas des investissements inutiles ou anapropriés. Par ailleurs, il pourrait être utile de vulgariser l'affectation des dépenses par grandes catégories.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Le Sénat et le CESE pourrait former une nouvelle assemblée où l'ensemble des membres serait élu (et non désigné selon des critères obscures pour ce qui concerne le CESE) avec un effectif qui soit notablement inférieur à la somme des 2 assemblées actuelles. Les prérogatives pourraient être celles du Sénat actuel en ajoutant la dimension ""réflexion prospective"" de l'actuel CESE. Par contre, on pourrait avoir un scrutin avec une dose de proportionnelle de façon à obtenir une représentation de tous les projets politiques.
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
La France s'est construite dans le temps avec des flux d'immigration majoritairement en provenance de pays partageant notre culture et nos valeurs. Cette immigration a été acceptée voire recherchée car elle répondait à des besoins économiques avec un taux de chômage très bas (hormis certaines périodes difficiles). Aujourd'hui la situation s'est considérablement modifiée en France, mais aussi dans beaucoup de pays européens. Et il y a un divorce entre les gouvernants et une très grande majorité de citoyens sur ce thème.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui je pense qu'il faut limiter fortement l'immigration en définissant par le Parlement des objectifs précis tels que : nombre et qualifications souhaitées.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Je propose les mesures ci-dessus. Nota : beaucoup d'immigrés viennent réaliser des taches que des travailleurs français n'acceptent plus parce que difficiles et/ou mal rétribuées. Il faudrait imaginer des aides à l'emploi pour rendre ces taches plus attractives. Ces aides pourraient être financées par la diminution corrélatives des indemnités de chômage.
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
La Formation pour Tous et des conditions de logement équitablement réparties dans la société pour éviter les phénomènes de regroupements ""communautaristes"".
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Non
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