Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Il paraît essentiel que la question des sans-abri soit abordée comme l’une des questions principales du débat dans un grand pays comme la France. Ce serait à notre honneur.
Le nombre des sans-abri, en dehors de tout problème d’immigration, ne cesse d’augmenter.
Il faut saluer tout le travail réalisé par les aides sociales et les associations, mais ils gèrent au mieux ce problème sans pouvoir l’éradiquer.
Il serait nécessaire de mettre en oeuvre réellement un plan visant à ce qui a souvent été proposé: « Plus personne dans la rue! », avec les moyens nécessaires, qui sont moins considérables qu’on peut le penser.
Différentes solutions sont proposées par nos concitoyens.
Mais il semble plus efficace de les coordonner et de les structurer à l’échelon national.
Une proposition (parmi d’autres possibles) : dans les villes de plus de 20 000 habitants -par exemple- il serait impératif d’avoir un lieu d’accueil, de jour et de nuit, où on puisse manger, dormir en sécurité, se laver, quand on n’en a pas les moyens transitoirement, avec bien entendu une aide à la réinsertion sociale et à l’autonomie (une sorte de caravansérail modernisé).
Le problème du logement des sans-abri ne doit pas être traité dans une politique globale du logement, mais de façon spécifique pour les sans-abri, pour lesquels un accompagnement est essentiel.
On pourrait ajouter, dans un but de prévention, l’importance de développer des accueils de jour et des « cafés-solidarité » ouverts à tous.