Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
L’écoute par le gouvernement, des propositions des citoyens formulées via un site web centralisé ne doit pas cesser au 15 mars prochain. Il s’agit d’un outil démocratique qui doit perdurer.
À tout moment, les citoyens peuvent avoir une revendication ou une bonne idée à soumettre facilement au gouvernement. Il faut laisser cet espace libre et simple aux citoyens pour permettre à la collectivité d’avoir une vision sur les problèmes de notre société, mais aussi pour être à l’écoute des idées originales pour faire progresser le pays dans le bon sens.
Si cela n’est pas fait, des entités qui ne sont pas gérées par l’État continueront à porter la parole du peuple via des pétitions en ligne sur des sites et des réseaux sociaux qui ne sont même pas français. C’est absurde et moins sécurisé car ces entités sont sujettes à la triche au nombre de vues et aux manipulations étrangères.
Il faut même aller plus loin en permettant un système de vote électronique sécurisé par les titulaires de la carte électorale, avec identifiant, qui permettra à tous, d’approuver ou de désapprouver ou de ne pas donner son avis sur un projet. Ceci permettra d’avoir une visibilité sur la pertinence des projets soumis. Ce système permettra également à partir d’un certain seuil de déclencher un référendum, pour organiser un vrai scrutin, à l’échelle nationale ou locale comme cela se pratique en Suisse.