Intégralité de la contribution intitulée "Quelques suggestions pour améliorer la situation"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 2 février 2019 à Viroflay .

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Le maire, car c'est un élu qui est plus proche de mon quotidien que les autres élus.

En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui

Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Ce choix est primordial car certaines associations / organisation sont très orientées politiquement et absolument par représentatives de l'opinion générale. Pour distinguer les associations dignes d’intérêt et de subventions, il faudrait consulter les français en leur demandant à quelles associations/organisations ils font confiance. Ceci pourrait être fait via des sondages officiels ou sur la base d'un échantillon représentatif de la population.

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Il faut absolument que pour toutes les questions de société, la population puisse pouvoir prendre l'initiative de s'exprimer et trancher la question via un référendum d'initiative citoyenne (RIC).
Ce RIC devrait néanmoins être limité aux question de sociétés, question pour lesquelles l'avis de chaque citoyen à une valeur égale. Pour des questions très techniques ne relevant pas des questions de sociétés, le RIC ne devrait pas être employé car des connaissances de spécialiste sont requises.

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose

Pourquoi ?
Pour que l'élu puisse se consacrer pleinement à la tache pour laquelle il a été élu.

Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Instaurer une dose de proportionnelle au Sénat et à l'assemblée nationale. Il faut néanmoins bien quantifier cette dose, afin de ne pas introduire trop d'instabilité.

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Le désintérêt qu'on constate depuis de nombreuses années provient du fait que les citoyens ne se sentent pas représentés (problème de représentativité des chambres parlementaires par exemple).
Dans certains cas, il y a aussi sans doute de la paresse: ceci pourrait être combattu en instaurant des amendes dans le cas ou le citoyen ne viendrait pas voter.

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui

Si oui, de quelle manière ?
En le comptabilisant dans les statistiques, c'est à dire en affichant la proportion de votes blancs. On pourrait aussi invalider une élection si plus de 50% des inscrits ont voté blanc, ce qui serait le signe que les candidats ne sont pas représentatifs des sensibilités des électeurs.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Généraliser l'utilisation du référendum, et donner aux citoyens la possibilité d’organiser eux-même un référendum sur les sujets de société qui leur tiennent à cœur (RIC).

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui

Si oui, comment ?
En abaissant le nombre de signatures nécessaires (1% de la population votante par exemple) et le nombre de parlementaires nécessaires. En l'état, le RIP est inutilisable. Ce RIP est de toute façon rendu obsolète par la demande du RIC.

Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Un panel de citoyens tirés au sort et représentatifs de la population pourrait par exemple, après avoir reçu un exposé détaillé sur l'utilisation des dépenses, indiquer quels dépenses ne leur semblent plus prioritaires.

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Ces assemblées doivent avant tout être plus représentatives de la composition politique du pays, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. Une dose de proportionnelle est donc nécessaire.

Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui

Si oui, comment ?
Instaurer un dose de proportionnelle.

Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Il faudrait commencer par appliquer les loi existantes relatives à la laïcité car elles sont bafouées dans de nombreuses parties de notre territoire. Leur non application actuelle provient d'une envie d'acheter la paix sociale. Ce calcul est de court terme car la non application de ces lois accentue les dérives, ce qui aboutira prochainement à une confrontation bien plus violente que ne l'aurait été l'application de ces lois dès le départ.
Il faut donc appliquer les lois sur tout notre territoire par la force si nécessaire, même si cela mène à des flambées de violence locales. Ces flambées ne sont rien par rapport à ce qui nous attend si nous continuons à acheter la paix sociale en détournant les yeux.

Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Il s'agit avant tout d'un rapport de force. Si nous montrons que nous sommes intransigeants quant au respect des valeurs de la République et que nous sommes prêts à les faire respecter par la force si nécessaire, le respect viendra de lui-même.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Un service civique pourrait être une idée. Ou que les mairies proposent aux citoyens des actions bénévoles.

Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Aller voter. Apporter son aide bénévole en Mairie.

Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Un cours d'instruction civique à l'école pourrait être une solution. Des stages de citoyenneté à effectuer tous les 2 ou 3 ans pourraient aussi être intéressants.

Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Mettre en valeur les citoyens qui s'engagent pour la collectivité (attribuer des distinctions ou des prix par exemples).

Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Un certains nombre de quartiers à forte population immigrée échappent actuellement à tout contrôle (zones de non droit). Cette situation découle il est vrai d'un problème d'inadaptation à l'emploi mais aussi grandement de la lâcheté de nos politiques et institutions qui préfèrent détourner les yeux et acheter la paix sociale plutôt que de s'atteler au problème.
La première mesure à prendre est de tarir l'origine de ces problèmes en limitant de façon drastique l'immigration extra-européenne qui se déverse année après année dans ces quartiers (voir suggestions en seconde partie de formulaire).
La seconde mesure est de reprendre le contrôle de ces quartiers par la force (patrouilles, loi martiale si nécessaire) car c'est le seul message qui est compris par les caïds qui tiennent ces quartiers sous leur coupe. Cela passera forcement par une phase d'émeutes et de troubles. Mais cette phase sera infiniment moins violente que si nous laissons la situation perdurer et pourrir. En effet, si nous poursuivons les politiques actuelles du laisser-faire, ces territoires feront bientôt complètement sécessions et ce ne sont pas des émeutes mais la guerre civile qui nous attend.

Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Reprendre le contrôle par la force dans les zones de non droit en imposant si nécessaire couvre-feu, loi martiale et un cadre juridique dédié pour briser les réseaux de malfrats.
Amender la loi pour que les multi-récidivistes soient systématiquement mis à l'écart de la population, et construire des places de prisons pour les accueillir dans des conditions correctes.
Eviter les sorties sèches de prison et coupler la fin de la peine d'emprisonnement avec des mesures de réinsertion, d'éducation civique et d'apprentissage d'un métier.

Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
-Des stages de citoyenneté à accomplir tous les 2 ou 3 ans afin de donner de bons réflexes aux gens
-La non intervention du public en cas d’incivilité ou d’agressions provient de la peur de prendre un mauvais coup. Si les services de police sont débordés, on pourrait envisager de former des citoyens bénévoles (et au casier judiciaire vierge) au maniement d'une arme non létale (genre tonfa) après leur avoir donné une formation juridique brève sur les modalités d'intervention et sur l'usage proportionné de la force.

Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
R.A.S à titre personnel. Mais d'après les retours que j'ai pu constater, le racisme anti-blanc me semble très sous-estimé et sous-médiatisé.

Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
La solidarité dans une société est d'autan plus forte que l'on se reconnait dans ses concitoyens. Seule une véritable politique d'assimilation (voire seconde partie du formulaire) permettrait de gommer progressivement les différences d'origine des citoyens et d'augmenter la solidarité.
Par ailleurs, la tolérance des citoyens ne peut se développer que s'ils ne sentent pas leurs valeurs et leurs modes de vie menacés par l'implantation de nouveaux modes de vie différents voire hostiles. Sans une politique d'assimilation claire, on ne peut donc pas espérer une amélioration de la tolérance.

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Les aides et allocations devraient être réservées aux citoyens français et aux personnes séjournant de façon régulière dans le pays depuis un nombre d'année minimum (5 ans par exemple).
Pour pouvoir bénéficier de ces allocations, on devrait exiger un minimum de comportements civiques, par exemple:
-scolarisation (et assiduité) des enfants dans des écoles reconnues
-absence de condamnation pour fraude ou pour délits

Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Le niveau de flux migratoire en France est actuellement beaucoup trop élevé quand on le rapporte au nombre de naissance(250 000/an auquel il faut ajouter un très grand nombre d'entrées clandestines contre 800 000 naissances/an ), ce qui a pour conséquence un changement rapide de la population. Par ailleurs, les pays de provenance ne sont pas ceux des migrants que la France a pu assimiler avec succès pendant le 19e siècle ou la première moitié du 20e siècle (europe du Sud et de l'est). L’accueil de migrants en provenance du proche orient, moyen orient, Maghreb et Afrique sub-saharienne ne peut se faire dans de bonnes conditions que si les effectifs sont drastiquement réduits. Si rien n'est fait rapidement dans ce sens, les confrontations entre populations seront inévitables et très violentes.

Les critères à considérer sont donc:
-pour l'immigration de travail: l'adéquation entre la formation de l'immigrant et le besoin économique du pays, privilégier les migrants ayant une proximité culturelle, religieuse et géographique avec le pays d'accueil (la France)
-pour les autres formes d'immigration: mise en place de quotas qui ne peuvent pas être dépassés. Parmi les candidats, les quotas doivent être remplis prioritairement avec des personnes ayant une proximité culturelle, religieuse et géographique avec le pays d'accueil

En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui, des objectifs chiffrés annuels sont indispensables. Ces objectifs doivent être déterminés via un référendum.
En ce qui concerne l'asile, je rappelle que le peuple français est souverain quant au nombre de demandeurs qu'il choisit d'accepter sur son territoire. Aucune cour de justice ni convention n'a vocation à effectuer ce choix à la place de la population. Par conséquent, même le nombre de places d'asile délivrées devrait être soumis a des objectifs annuels chiffrés et cautionnés par un référendum.
Ne pas limiter le droit d'asile à une valeur plafond annuelle relève de l'utopie au vu des changements géopolitiques qui se profilent.

Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
(1) La priorité est de commencer par expulser systématiquement tous les déboutés du droit d'asile et les migrants économiques. Vu les difficultés rencontrées, voici mes suggestions:
-Lorsque le jugement est rendu (acceptation/refus de l'asile), il faudrait que les demandeurs déboutés soient placés
en centre fermés et surveillés directement à la sortie de l’audience. Sinon dans la grande majorités des cas ils restent de façon clandestine sur le territoire.
-Si le pays d'origine du débouté refuse de reprendre les déboutés ou fait traîner les demandes, mise en place de sanctions sur le pays (suspension des aides au pays, gel des comptes en banques des dirigeants, amendes...)
-Dans le cas ou le débouté refuse de donner son pays d'origine, utilisation d'interprètes qui peuvent indiquer le pays de provenance d'après la langue utilisée et l'accent. De telles méthodes sont déjà utilisées pour les enquêtes criminelles.

(2) Mise en place de quotas chiffrés pour le droit d'asile, le regroupement familial et pour l'immigration de travail. Pour remplir les quotas, privilégier de façon systématique les demandeurs ayant la plus grande proximité culturelle, religieuse et géographique avec la France.

(3) Expulsion de tout migrant ayant commis un délit, qu'il soit bénéficiaire de l'asile ou pas.

(4) Déchéance de nationalité pour tous les bi-nationaux ayant commis plusieurs délits ou impliqués dans des faits de terrorisme

(5) Suspension des circulaires conduisant à la régularisation des clandestins après 5 ou 7 ans de présence en France. Ces circulaires constituent une des base de l'appel d'air migratoire.

(6) Abolition du droit du sol, utilisation unique du droit du sang. Cela permettrait aussi de réduire l'appel d'air migratoire.

(7) Mise en place de test osseux systématiques pour déterminer si les migrants se prétendant mineurs le sont réellement. Mise ne place d'une base de donnée ADN pour éviter que les migrants déboutés ne re-tentent leur chance dans un autre pays ou dans un autre centre d’accueil.

Je suis conscient que certaines des mesures proposées ci-dessus iraient à l'encontre des lois et de la constitution sous leur forme actuelle. Il faudra donc passer par une modification de la constitution directement par référendum.

Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Les politiques français ont graduellement abandonné le principe d'assimilation et lui ont substitué un modèle multiculturaliste, qui est à l'origine des fortes tensions et du séparatisme qu'on observe actuellement. La cohabitation harmonieuse de populations initialement très différentes ne pourra se réaliser que si le modèle d'assimilation est remis en oeuvre, de manière coercitive si nécessaire. C'est ce processus qui a permis l’insertion réussie de nombreux immigrants en France au 19e et au début du 20e siècle.
Dans ce contexte, il faudra affirmer que la culture du pays d'origine prévaut sur la culture des nouveaux arrivants et soutenir que ce point est non négociable sous peine de renvoi vers le pays d'origine.
Ce qui rend les autochtones (moi y compris) réfractaires à l'arrivée de nouveaux venus n'est pas la couleur de peau mais l'arrivée de modes de vie différents des nôtres et parfois très agressifs dans leur revendications. Car nous savons pertinemment que lorsque la loi du nombre sera de leur côté, même au niveau local, notre mode de vie ne sera plus toléré et il ne nous restera plus qu'à déménager.

Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Si ce que j'ai écris ci-dessus est lu et retransmis, je considère que c'est déjà pas mal.


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