Intégralité de la contribution intitulée "Pistes de réflexion"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 26 janvier 2019 à Dijon .

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Nos élus ont prouvé à de nombreuses reprises qu'ils n'accordaient que peu d'intérêt à nos doléances, en dehors bien entendu des périodes électorales, et ce jusqu'au sommet de l'Etat. Il suffit de voir comment M. Sarkosy n'a pas tenu compte du référendum concernant la mise en place de l'Union Européenne, et nos députés n'en ont pas tenu compte non plus, car ils ont votés la loi.

En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui

Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Le problème n'est pas le type ou le rôle de ces organisations. Encore faut-il qu'elles soient écoutées par les politiques, mais également qu'elles proposent des solutions réalistes. Si elles se bornent à toujours refuser tout ce que propose l'Etat, sans rien proposer de concret et de réalisable, elles ne servent à rien.

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Qu'ils arrêtent de ne penser qu'à leur réélection mais prennent le temps d'écouter les citoyens.
Et qu'ils descendent de leurs tour d'ivoire et viennent voir comment cela se passe dans la réalité.
Beaucoup de nos élus sont des politiciens professionnels, qui ne connaissent rien du travail en usine ou du travail de la terre.

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Je ne sais pas

Pourquoi ?
C'est une bonne chose car cela évite un cumul des rémunérations. Cela permet également à l'élu concerné de se concentrer pleinement sur son rôle de parlementaire et non de s'éparpiller entre celui-ci et son rôle de maire, par exemple.
Mais c'est une mauvaise chose car cela éloigne encore plus les parlementaires de la base.

Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Le problème est, qu'en France, il y a beaucoup trop de parti politique. Dès qu'un homme politique n'est plus écouté dans son parti, il part en créé un autre, avec quasiment les mêmes idées. Ce qui rend notre pays de plus en plus difficile à gouverner.

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Je pense que l'absence de participation des citoyens aux élections, avec un taux d'abstention de plus en plus important, est une insulte à nos ainés qui se sont battus pour obtenir le droit de vote. Et c'est encore plus consternant dans le cas des jeunes femmes, qui ont oublié qu'il avait fallu la seconde guerre mondiale pour qu'elles l'obtiennent en avril 1944, soit il y a moins d'un siècle.
Je pense qu'aller voter est à la fois un droit et un devoir.
Pour inciter les français à aller voter, je propose de mettre en place une minoration des aides sociales et autres pour les personnes qui ne vont pas voter.

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui

Si oui, de quelle manière ?
Je ne sais pas de quelle manière le mettre en œuvre, mais il est important d'en tenir compte dans le résultat des élections. En effet, le message envoyé n'est pas le même que celui de l'abstention.

L'abstention dit : " Je me moque de la politique et je ne suis pas concerné".

Celui du vote blanc est : "Je suis concerné, mais aucun des candidats ne prend en compte mes préoccupations, et aucun de leurs programmes ne me convainc".

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Le grand débat actuel est un pas dans la bonne direction. Encore faut-il que les réflexions faites par les Français soient réellement prises en compte, à condition que ces réflexions soient constructives et réalisables.

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Je ne sais pas

Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Je n'en ai aucune idée.

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Ils doivent être un contre-poids réel vis-à-vis des lobbys industriels et commerciaux dont le seul soucis est de faire de l'argent.

Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui

Si oui, comment ?
Je ne sais pas, mais ils doivent avoir plus de pouvoir.

Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Il faudrait déjà faire respecter les lois qui existent, comme l'interdiction d'afficher des signes religieux dans le domaine public ou à l'école.

Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Il faudrait déjà rendre la question compréhensible.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Il faudrait qu'il est une vraie reconnaissance.

Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Le respect des autres en priorité. Et ne pas faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu'ils nous fassent. Et n'oublions pas que la liberté finit là où commence celle des autres, qui est dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Un engagement tout simple : respecter le code de la route.
Par exemple, attendre que le piéton soit vert pour traverser, respecter les files de circulation lorsqu'on tourne à gauche et ne pas empiéter sur l'autre voie de circulation, ne pas rouler à vélo sur le trottoir s'il n'y a pas de marquage l'autorisant.
Le problème est que beaucoup de français se croient tout permis, et que les règles sont pour les autres.
C'est comme les parents qui apprennent à leurs enfants à traverser n'importe comment, et qui vont rejeter la faute sur l'automobiliste si, par malheur, leur enfant se fait renverser parce qu'il a traversé en suivant leur exemple.

Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Aucune idée.

Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Elles sont nombreuses. Les personnes bien portantes qui ne cèdent pas leur place dans les transports en commun à des personnes âgées ou à des femmes enceintes, le harcèlement à l'école, les personnes qui profitent de l'anonymat sur le net pour répandre leur venin... Pour lutter contre ces incivilités, il faudrait que chacun de nous prenne conscience de l'importance de ses actes, et en assume la responsabilité.

Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Éduquer les enfants dès l'école, leur donner des responsabilités. Par exemple, au Japon, ce sont les enfants qui assurent l'entretien de leur classe, chacun à son tour. Le fait de se rendre compte du travail que ça représente peut les encourager à moins dégrader ce qui ne leur appartient pas. Et, en cas de dégradation volontaire, les enfants devraient réparer eux-même les dégâts qu'ils ont causé, ou au moins participer activement à cette réparation.

Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Commencer par apprendre à respecter les autres.

Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Une discrimination importante qui existe actuellement, et dont personne ne parle, c'est le racisme anti-français et anti-blanc.
Si un français a le malheur de traiter un noir de sale nègre, c'est immédiatement le lever de boucliers des associations bien pensantes. Mais si un noir traite un français de sale blanc, personne ne dit rien. Et cette forme de racisme est beaucoup plus répandue que ce que l'on croit.

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Par exemple dans le cas des allocations familiales, si les parents ne remplissent pas leur rôle d'éducation de leurs enfants, ces allocations devraient être supprimées. De même pour les allocations chômage s'il est démontré que le bénéficiaire ne fait rien pour trouver du travail.

Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
La France est en train de devenir une poubelle. Nous ne pouvons pas continuer à accueillir toute la misère du monde, et surtout des personnes qui ne font aucun effort pour s'intégrer à notre société et viennent en France pour bénéficier des aides sociales. Nous devrions mettre en place une immigration choisie, et accueillir en priorité des personnes qui souhaitent travailler. En ce qui concerne les aides sociales, une période probatoire d'un an minimum devrait être mise en place. Si les étrangers qui veulent s'installer en France font de vrais efforts d'intégration, de vrais efforts pour améliorer la situation, alors ils bénéficieront des mêmes aides que les Français. Si ce n'est pas le cas, ils retournent chez eux.

En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Non.

Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
La solution n'est pas de continuer à accueillir tous ces immigrés en France, et ce n'est pas non plus d'envoyer sans arrêt des aides internationales. Il faut les former et leur apporter, au début, l'aide nécessaire pour qu'ils puissent se débrouiller seuls. On les assiste par exemple pendant 3 ans, mais en leur précisant bien que, passé ce délai, il n'y aurait plus aucune aide.
Comme dit un proverbe chinois, donne un poisson à un homme, tu le nourriras pour une journée. Apprends lui à pêcher, il pourra se nourrir toute sa vie. Mais je rajoute : encore faut-il qu'il en fasse l'effort.
Dans les années 80, une organisation humanitaire avait sélectionné une dizaine de villages en Afrique, et leur avait apporté toute l'aide technique (pompes solaires...) et la formation nécessaires pour qu'ils puissent produire des légumes et se nourrir. Ils sont revenus deux ans plus tard pour voir où ils en étaient. Deux villages avaient continué leurs efforts, et le chef de l'un d'entre eux était particulièrement fier car ils étaient presque auto-suffisants pour leur alimentation, cet objectif devant être atteint l'année suivante. Les huit autres villages avaient laissé tomber. Lorsque l'organisation humanitaire leur a demandé pourquoi, ils ont répondu qu'il était plus facile d'attendre l'aide humanitaire...
A méditer.

Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Il faudrait d'abord que ces immigrés fassent l'effort de s'intégrer en France, et au minimum de parler la langue. Dans certains transports en commun, on se demande si on est en France ou en Afrique.

Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Non.


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