Intégralité de la contribution intitulée "Institution, citoyenneté, immigration"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 24 janvier 2019 à La Buisse .

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Je respecte le suffrage universel. Mes élus me représentent, à quelque niveau que ce soit. Même si je n'ai pas voté pour eux, je les respecte et les considère. Le Maire reste le plus représentatif, puisque plus en proximité.

En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui

Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Oui, il faut donner un rôle non négligeable à ces organisations. Encore faut-il qu'elles ne soient pas des groupes de pressions ou des groupes d'opposition, qui contestent et s'opposent continuellement, sans propositions raisonnables ? Il faut qu'elles soient constructives et essayent d'apporter leur pierre à l'édifice, sans systématiquement quitter la table, quand on ne prend pas en compte leurs seules propositions.
Les associations sont aussi à prendre en considération. De même attention à celles qui sous couvert de bonnes intentions, travaillent en sous mains ou manipulent pour leur propres intérêts, qui sont éloignés de l'intérêt général.
Dans tous les cas se poser la question "Est-ce que tout cela est bien en lien avec l'intérêt général ?"

Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Faire plus de consultations locales. Et seulement quelquefois nationales, sans en abuser 3 ou 4 par mandat.
Attention pas de RIC révocatoire. Instrument destructeur, complètement anti-démocratique, qui ne peut servir que ceux qui veulent leur revanche et retrouver ce qu'ils n'ont pas obtenu par le suffrage universel.

Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose

Pourquoi ?
C'est vrai que la vox-populi a fait un tapage énorme aux dernières élections pour que soit appliqué le non-cumul. On se rend compte tout de même, lors de cette crise des GJ, que les députés sont déconnectés du territoire. Avant, un député- maire avait aussi le pouls de la population locale. Mais est-ce vraiment à remettre en cause. Pas sûr !

Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Introduire un peu de proportionnelle.
10% à 15% et non pas intégrale. Il faut copier le modèle des élections municipales. Il faut avoir une majorité franche pour gouverner. Sinon cela laisse la place aux obstructions permanentes et à l'impossibilité de mener à bien des réformes. La proportionnelle intégrale NON. C'est le retour à la 4eme république. Et c'est la loi des partis politiques qui placeront leurs hommes en début de liste pour être élus. Le scrutin majoritaire malgré tout, reste le rendez-vous, d'une ville, d'un territoire avec un candidat, qu'on connaît, qu'il convient de choisir ou d'éliminer, s'il ne convient pas. Ce que n'offre pas le scrutin proportionnel intégral.

Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui

Si oui, lesquels ?
Cela passe par la réduction du millefeuille administratif et la suppression des instances qui doublonnent. Commune-Intercommunalité-département.
Il y a surtout trop de présidents, sous-présidents de commissions dans les intercommunalités, qui sont aussi là pour prendre un petit chèque mensuel.

Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Sur le plan national : il faut rendre le vote obligatoire. Prendre en compte le vote blanc. Et Il faut que les élections soient organisées en semaine.

Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui

Si oui, de quelle manière ?
En le comptabilisant comme un suffrage exprimé. Si le résultat d'une consultation donne le plus fort pourcentage au vote blanc, il faut reconsidérer l'élection. Tous les candidats doivent alors revoir leur programme, organiser des réunions, convaincre les électeurs et trouver ainsi des alternatives pour qu'émerge un candidat majoritaire et devance le vote blanc, lors du prochain scrutin. Si le vote blanc malgré cela arrive toujours en tête, il faudra étudier une solution pour sortir de l'impasse.

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Sur le plan local
OUI. Il faut pour que le citoyen ait envie d'aller donner son avis. Il faut le lui demander au niveau de la situation locale ou départementale ou régionale, selon le projet.
Au niveau local de nombreux maires organisent des consultations. Exemple un regroupement de communes est la plupart du temps soumis à référendum. Un projet de voirie est souvent discuté avec les habitants. Une reconfiguration de la ville, d'un quartier également.
On peut aussi envisager des participations adaptées au secteur local.
Encore faut-il tenir compte des résultats et ne pas faire comme à Notre Dame Des Landes et enterrer le projet.
1 - des élus locaux avaient décidé la construction d'un aéroport dans leurs instances délibératives respectives,
2 - qqs centaines de décisions de justice avaient rejeté les recours (plusieurs centaines)
3 - un référendum avait donné la majorité (55%) à la construction de cet aéroport.
Au final ce projet n'a pu émerger et a été annulé. Quel déni de démocratie.
Tout cela parce que le pouvoir central en dehors de toutes ces règles démocratiques a pris la décision d'abandon.
Ainsi la volonté de la minorité, de quelques violents, de casseurs qui se contrefichent des lois de la république et s'assoient dessus a prévalue.
Pourquoi ne pas continuer ont dû se dire quelques uns, puisque les autorités ont peur et que ça marche ?
Et rappelons nous du référendum de 2005, complètement dévoyé ensuite par le président Sarkozy avec le traité de Lisbonne.
Comment peuvent alors avoir confiance les français dans leurs représentants politiques. Ces points précis font mal aux français et constituent aussi la défiance de la population envers les politiques.

Dans aucun cas il ne faut autoriser le référendum révocatoire (RIC). On ne peut défaire par ce système ce qui a été décidé par le suffrage universel dans la démocratie représentative.
Les instigateurs de ce système, réfutent les élus bien que légitimement désignés par le suffrage universel. Leur principal argument c'est qu'ils ne représentent pas grand chose puisqu'ils ont été élus par un nombre restreint d'électeurs, compte tenu du nombre important d'abstentions. Mais comment pourrait-on remplacer ce système par un autre complètement opaque, qui tiendrait compte de combien de demandeurs pour lancer la consultation et de combien de personnes pour révoquer la personne démocratiquement élue.
Le rôle des lobby serait incommensurable et inégalable dans cette optique.
NON au RIC révocatoire, mais OUI à des consultations citoyennes encadrées. OUI à l'élection représentative.

Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Non

Si oui, comment ?
Depuis cette mise en place en 2005, aucun référendum n'a été engagé. C'est donc que les conditions sont inatteignables. 4,5 millions de demandes citoyennes + 175 députés et/ou sénateurs ?(je crois), on peut donc en déduire que cette proposition n'est pas adéquate et infaisable. Quelque chose qu'on ne peut atteindre doit être supprimé et remplacé par une solution plus atteignable.

Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Comment voulez-vous que le citoyen lambda puisse répondre à ce sujet extrêmement complexe à part sortir des banalités où sortir des éléments bateaux ? Question trop imprécise.

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Il faut supprimer le Sénat. 4 lois seulement depuis le début de la mandature. Seule l'affaire Benalla a mis en lumière les sénateurs, ravis et comblés d'apparaître enfin sous les feux de la rampe médiatique.

Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui

Si oui, comment ?
Il faut mettre un grand coup de balai dans cette incroyable quantités de comités Théodule : Le Comité Stratégique au Calcul Intensif, le Haut Conseil de l’Éducation Artistique et Culturelle, l’Observatoire des Jeux, la Grande Commission Nautique, la Conférence de la Ruralité, le Groupe Interministériel des Normes, la Commission pour la désignation des agents des services fiscaux des catégories A et B habilités à effectuer des enquêtes judiciaires, et attention ça décoiffe . . . la Commission interministérielle des biens à double usage.…
Au total nous avons plus de 500 conseils, observatoires, commissions, conférences et autres groupes interministériels. Ces instances occupent, bon an mal an 20.000 personnes. Leurs présidents sont grassement rémunérés. Ils ont un coût de fonctionnement de 25 à 30 millions d'euros par an.
Ces instances ont été créées pour bon nombre d'entre elles, pour recaser les élus politiques battus aux élections.
C'est ce qui explique le « scandale » de la CNDP, Commission Nationale du Débat Public, dont personne ne connaissait auparavant. Personne ne savait que madame JOUANNO, ex ministre des sports du président SARKOZY avait été recasée ici, avec un tel salaire. Sans parler de monsieur TOUBON qui cumule avec ses grâces retraites d'élus et vit avec "seulement" avec 30.000 euros par mois. Un peu de décence svp !

Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Avec ce sujet, l'on marche sur des œufs.
La Loi de 1905 pourrait paraître suffisante. Elle a déjà fait l'objet de plus d'une dizaine d'amendements. Donc elle a déjà évolué.
Il faut que toutes les religions acceptent et signent une charte avec la république reconnaissant la supériorité de la république sur la religion. La loi de la République est au dessus de la loi de Dieu.

Et non l'inverse. Et il faut bien dire que même si cela reste minoritaire, c'est l'extrémisme de la religion musulmane qui amène ces dérives. Maintenant dans une cour d'école, on peut entendre dire un gamin de confession musulmane à son instituteur (témoignage TV de ce dernier) qui le réprimande « Moi, je n'ai pas de compte à vous rendre, je n'en rends qu'à dieu ! » Ces dérives peu à peu s'installent dans notre société et vont finir par rompre l'équilibre républicain, si l'on n'est pas ferme et l'on ne tient pas la dessus. Exemple impensable dans ma jeunesse. Des gamins refusant la minute de silence lors des attentats de Charlie-Hebdo.
On n'a pas noté de la part du président Macron, une affirmation forte sur la laïcité et les valeurs de la république. A force d'avoir toujours la politique de l'excuse, on reçoit tel un boomerang en pleine figure, ces approximations de gouvernance, pour ne pas faire de bruit, ne pas choquer, tout arrondir.
Non, soyons ferme et ne lâchons rien de nos valeurs laïques et républicaines.

Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Vaste problème ! Vaste question !
Quand on voit par exemple certains élus, (l'un d'eux, candidat à l'élection présidentielle) qui s'affranchissent des moindres règles élémentaires de l'état de droit, refusent d'être perquisitionnés, malmènent la police et les personnes de l'institution judiciaire venus faire leur travail, peut-on réellement demander au citoyen lambda de bien se tenir ?
Quel exemple ont les autres citoyens lambdas de la société. Quel exemple ont les jeunes de cette violence verbale et physique sous les feux de la rampe. Pourquoi eux s'en priveraient-ils, puisque leurs aînés s'en affranchissent ?

Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Qu'il soit pour le moins écouté, la rare fois qu'on lui demande son avis, une fois l'élection passée.

Exemple 1 : le traité de 2005 dont les français à 55% ont voté NON, et qui se voit annulé qqs temps après, avec un magnifique tour de passe-passe et le traité de Lisbonne qui finalement a avisé le OUI.

Exemple 2 : a- l'aéroport de NDDL voulu par les élus du secteur, département, maires . . . b-Dont plusieurs centaines de décisions de justice ont validé le bien fondé et enfin c-dont un référendum d'initiative populaire à 55% pour l'aéroport, se voit désavoué, parce qu'une centaine de violents, imposant la terreur, n'en voulaient pas pour continuer à vivre hors des cadres républicains sur des terrains ne leur appartenant pas.

Comment dans ces conditions croire à notre république et avoir envie de s'engager. Cela donne plutôt aux personnes qui le font de ne plus le faire tellement leur parole a été détournée. Et quel désaveu pour des juges qui passent du temps à rendre la justice pour qu'au final leurs jugements soient désavoués ?

Et puisque la violence fait plier le pouvoir, est-ce que cela n'a pas donné quelques idées à certains membres des gilets jaunes, qui ont ainsi pu découvrir la faille ?

Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
C'est une banalité de dire que ce sont les bons comportements civiques. Un petit exemple :puisque bientôt va être mis en place un service civique d'un mois pour les volontaires (ancien service militaire, très réduit). Pourquoi ne pas octroyer ou inventer une sorte de système qui leur donne des points et qu'ils peuvent valoriser auprès d'autres instances, dans d'autres circonstances ? Il faut récompenser d'une manière ou d'une autre ceux qui s'engagent pour notre pays.

Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Du simple crachat, aux dégradations du mobilier urbain, feux de voitures ; tags . . ect . . .

Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
C'est malheureusement le lot quotidien de toutes les communes qui pour beaucoup ont mis en place des service de propreté.

Quel pourrait être le rôle de chacun pour faire reculer les incivilités dans la société ?
Je ne vois pas trop ce qu'il faut faire dans notre état de droit. Chaque jour de l'an c'est le concours des villes des voitures brûlées. La police fait ce qu'elle peut. Le citoyen lambda reste bien planqué chez lui de peur des représailles.
Certains sujets sont tabous. certains partis politiques s'octroient le droit moral de tout savoir, de comprendre ces violences journalières, si ce n'est les justifier qu'ils assimilent systématiquement en représailles à de la violence sociale. Tout est bien plus complexe ! De l'extérieur on a l'impression que les réseaux font vivre avec le trafic de drogues des quantités de famille dans des cités, qui sont déjà exclues du système puisque sans emploi. On met une chape de plomb sur cet aspect du problème. Un ami instituteur, me racontant qu'un de ses jeunes élèves lui disait, "Pourquoi monsieur, voulez-vous que je m'embête à apprendre un métier, puisqu'uniquement en faisant le guai dans mon quartier, je gagne 2000 euros par mois ?

Quelles sont les discriminations les plus répandues dont vous êtes témoin ou victime ?
Il faut bien remarquer que notamment sur les chaînes publiques TV, bien peu de personnes de la diversité sont présentes. Cela ne représente pas l'état de la société actuelle. On en trouve beaucoup plus sur les chaînes privées. C'est significatif.

Que faudrait-il faire pour lutter contre ces discriminations et construire une société plus solidaire et plus tolérante ?
Accepter ceux qui réussissent et qui sont différents de la norme.
Un exemple dans un autre domaine. Dans une autre vie, j'ai commencé ouvrier d'usine. J'avais vu à l'époque un reportage TV où dans une usine italienne était accepté des personnes handicapées (trisomiques). Ces 3 ou 4 personnes de l'usine apportaient une fraîcheur, un regain de bonne humeur, de gentillesse qui touchaient tous leurs collègues "normaux", qui les aidaient et les acceptaient sans aucun à priori et aucune arrière pensée. C'était vraiment beau et touchant. J'en ai eu la larme à l'oeil à la fin du reportage. Je me suis dit pourquoi nous en France, ne sommes nous pas capables de faire cela ?

C'est aussi cela être solidaire et tolérant. Quelle joie pour ces collègues de travail si peu différents d'évoluer dans une usine ordinaire et aux autres de les accepter, tels qu'ils sont. Sans les juger, sans les moquer, en les aidant quand cela était nécessaire.

Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Il faut que les parents soient responsables. On ne peut mettre tous les débordements des enfants ou adolescents sur le dos de l'école, de l'état, de la société . . . bref les débordements de tout le monde sauf des parents. La systématique politique de l'excuse nous amène à ces situations si invraisemblables. On peut quand même s'interroger quand on voit des enfants mineurs traîner dans les rues à des heures très tardives. Où sont les parents ?

S'il s'avère que le pb familial justifie ces situations - femme seule qui travaille - ou tout autre situation dégradée, il faut prendre en compte cette famille ou cette mère et mettre en place une activité qui puisse arrêter ces situations incompréhensibles. Il faut trouver des pistes pour aider ces parents en difficulté et tout faire pour enlever de la rue des enfants en danger, livrés à eux-mêmes ou à l'influence des bandes.

Saluons le dédoublement des classes du ministre Blanquer, qui est un plus incontestable dans la scolarité des enfants en difficulté.

Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Il faut assortir le droit du sol de quelques éléments supplémentaires. La nationalité française, elle se mérite et elle se demande. C'est une discussion quasi unanime dans les réunions familiales. Mais il faut c'est vrai du courage politique, pour remettre en chantier cette possibilité.
Encore une fois, il faut aller voir ce qui se fait au niveau de la Suisse. Qui est aussi une démocratie.
Pour une personne désireuse d'être Suisse, il faut qu'elle remplisse les conditions ci-dessous :Conditions posées par le droit suisse :
- Être titulaire d'un permis d'établissement C
- Avoir séjourné en Suisse 10 ans
-Avoir séjourné 2 ans dans le canton de Vaud dont l'année précédant la demande
- Parler et écrire en français (certificats A2 écrit/B1 oral)*
- N'avoir perçu aucune aide sociale dans les 3 ans précédant la demande*
- S'acquitter de ses impôts
- Ne pas avoir de poursuites et d'actes de défaut de biens récents
- Respecter la sécurité et l'ordre public
- Posséder des connaissances élémentaires en géographie, histoire, sociale et politique de la Suisse, du Canton et au niveau local.
Elle pourra alors obtenir la nationalité Suisse.
Une fois ces conditions remplies, est organisée à la mairie, une petite cérémonie officielle avec le candidat, sa famille et les instances officielles représentatives.
Cela n'a rien de désobligeant et c'est même une certaine fierté pour ceux qui la demandent et l'obtiennent.
PS : j'ai de la famille en Suisse et cela s'est passé ainsi.

En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
OUI.

Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
UN quota annuel

Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Quoi que l'on puisse en dire où en penser, cela revient dans toutes nos conversations familiales. Nous aussi, sommes issus de l'immigration, de l'autre côté des Alpes. Et jamais aucun pb ne s'est posé et ne s'est passé par rapport à nos origines. Avec la France nous avons la même religion chrétienne. Et croyant ou pas, nos parents, puis nous mêmes avons "épousé" la France, telle qu'elle était. Sans rien lui demander ou exiger d'elle. Nos grands parents ont pris la nationalité française en la remerciant de leur avoir donné du travail et du pain. Nous nous sentons complètement français et aimons notre pays.


Lire une autre au hasard
Retour aux Thèmes