En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Le maire car il est au contact direct de ses administrés. Il doit prendre en compte leurs besoins concrets et est en permanence soumis au contrôle citoyen.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Non
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une mauvaise chose
Pourquoi ?
Les parlementaires se retrouvent éloignés du terrain. Un cumul avec un mandat local (hors celui de président de collectivité ou maire de grande ville) peut permettre au parlementaire de ne pas se couper des réalités.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Instaurer une dose de proportionnelle sans pour autant remettre en cause la stabilité des institutions.
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
L'abstention massive est due au sentiment populaire que les élections ne changent rien. Cela vient de notre appartenance à l'Union européenne qui, quelle que soit la majorité élue, fixe notre politique économique et sociale. Cet étouffement démocratique favorise les extrêmes. Le retour à la souveraineté nationale et à une réelle démocratie incitera les citoyens à participer davantage.
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
Le vote blanc doit être compté comme un suffrage exprimé (aucun candidat ne me satisfait). Si les votes blancs arrivent en tête, un nouveau scrutin est organisé avec interdiction aux candidats du premier scrutin de se représenter.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Il faut supprimer la procédure du Congrès pour les cas de révision de la Constitution et d'autorisation d'adhésion d'un pays à l'Union européenne. Ces questions doivent obligatoirement faire l'objet d'un référendum.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
Les conditions du RIP sont faites pour qu'il n'y en ait jamais (1/5 du Parlement puis 1/10 des inscrits). Il doit être remplacé par un Référendum d'Initiative Citoyenne (ou Référendum d'Initiative Populaire), dont le déclenchement doit dépendre des seuls citoyens, avec un seuil de, par exemple, 5% des inscrits.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Je pense qu'il faudrait fusionner Sénat et CESE et réduire le nombre de sénateurs à 1 par département. Le sénateur du département, dont la fonction serait valorisée, serait mieux à même de représenter territoire et société civile.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Fusion du Sénat et du CESE. Réduction du nombre de sénateurs. Instauration d'une dose de proportionnelle dans les élections législatives et locales.
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Je pense qu'il suffit d'appliquer rigoureusement la loi de 1905 et de réagir fermement à toute dérive communautariste.
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
Les pouvoirs publics, et la Justice en particulier, doivent faire preuve de fermeté.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Des contreparties appropriées à chaque cas, en se gardant de toute stigmatisation ou humiliation.
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
La situation de l'immigration en France est problématique, dans un contexte de crise économique et de chômage de masse. De plus l'Union européenne nous impose des quotas. La politique migratoire française doit être décidée par la France.
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Oui. Mais le véritable problème est l'immigration irrégulière qui, par définition, se moque des objectifs officiels.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Renforcer les contrôles. Reconduire à la frontière de manière effective les personnes en situation irrégulière.
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Tout étranger recevant une carte de séjour devrait signer un engagement solennel à respecter les valeurs de la République, en particulier celles relatives à la laïcité et à l'égalité homme-femme. Le titre de séjour devrait être retiré en cas de violation caractérisée et répétée de cet engagement.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Le fait majeur qui tue notre démocratie est notre appartenance à l'Union européenne. Comme l'a reconnu Jean-Claude Juncker « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». La « construction » européenne a été faite par les élites, dans le dos des peuples et même parfois en opposition avec eux (référendum de 2005).
Il faudrait donc un véritable grand débat sur notre appartenance à l'Union européenne à l'issue duquel serait organisé un référendum pour demander aux Français s'il faut rester dans l'UE ou la quitter.
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