Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Passer d’une approche coercitive à une approche de responsabilisation.
Objectifs de cette proposition :
Sortir d’un modèle perçu comme étant répressif.
Responsabiliser le conducteur.
Renforcer la lutte contre la vitesse dans les zones dangereuses.
Idées forces de cette proposition :
Responsabiliser le conducteur.
Libérer la vitesse sur toutes les zones non dangereuses.
Limiter la vitesse dans les zones à danger.
Equiper les véhicules des outils de supervision et d’alerte au conducteur.
Responsabiliser le conducteur.
Le conducteur est en charge de l’adaptation de sa vitesse aux circonstances.
La vitesse est préconisée d’une manière générale sur l’ensemble du territoire. (préconisations équivalentes aux limitations actuelles) 50 en agglomération, 90 sur les routes à double sens, 110 sur les voies rapides, 130 sur autoroute.
Tout accident survenu au-delà de la vitesse préconisée implique la responsabilité du conducteur (50% de responsabilité au minimum).
Libérer la vitesse sur toutes les zones non dangereuses.
Le dépassement de la vitesse préconisée, n’est pas répréhensible, s’il n’y a pas d’accident.
Le conducteur doit adapter sa vitesse aux circonstances.
Les limitations de vitesse n’ont jamais empêché le conducteur qui voulait ne pas les respecter de le faire.
Limiter la vitesse dans les zones à danger.
Les zones présentant un danger sont limitées strictement.
Les dispositifs de contrôle de la vitesse sont positionnés uniquement dans ces zones.
La vigilance du conducteur s’en trouve renforcée, car les panneaux moins nombreux sont plus repérables.
Les sanctions pour dépassement de limitation de vitesse sont très fortement renforcées (amendes, retrait et annulation de permis).
Equiper les véhicules des outils de supervision et d’alerte au conducteur.
Les véhicules sont équipés obligatoirement de série d’un GPS, alertant le conducteur des dépassements de vitesse dans les zones limitées. Les autorités sont en charge de prévenir les éditeurs de logiciel GPS des zones et limitations de vitesse, avant leur mise en œuvre. Idem pour les zones de travaux limitées dans le temps.
Les véhicules sont équipés obligatoirement de série d’un dispositif d’enregistrement des paramètres de circulation (vitesse, décélérations, images avant et arrière) pour les 10 dernières minutes, précédent un éventuel choc.
Ces dispositifs doivent être non modifiables par un utilisateur non autorisé.
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