Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
La biodiversité et la disparition de certaines espèces
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
1 Transition écologique • Financer la transition énergétique par la BCE ; L’économiste Pierre Larrouturou suggère de créer une Banque européenne du Climat, filiale de la BEI (Banque européenne d’investissement) qui pendant trente ans prêterait les capitaux nécessaire aux états membres pour mener à bien leur projet de transformation écologique au hauteur de 2% de leur PIB (pour la France milliards d’euros). • Remplacer le marché carbone européen par une ""fiscalité carbone réellement dissuasive"" ; Pour ce qui est de l'environnement, les émissions de gaz à effet de serre des entreprises du CAC 40 ont augmenté de 5% en 2017 par rapport à 2016. • Rendre obligatoire un ""reporting public"" des avoirs détenus dans les grandes entreprises, notamment dans les paradis fiscaux, et une taxation selon la législation française ; En 2017, les 40 entreprises ont déclaré plus de 16.000 filiales dont 15% étaient installées dans des territoires identifiés comme des ""paradis fiscaux et judiciaires"". ""Non seulement les entreprises dont l'État est actionnaire donnent la priorité au versement de dividendes, mais elles sont également parmi les plus actives en matière d'évitement fiscal"". • Appliquer le principe de précaution aux herbicides ; En Europe, les populations d’oiseaux des zones agricoles ont chuté de 30 à 40 % en moyenne depuis les années 1980-1990. Sur notre territoire, 13 des 20 espèces d’oiseaux qui ont le plus régressé ses vingt dernières années (avec une baisse plus de 50 % de leurs effectifs nicheurs), sont celles qui dépendent des milieux agricoles. En Angleterre, à la fin des années 1990, l’ornithologue Campbell a fait le lien entre la période de généralisation de l’emploi des herbicides (dans les années 1970-1980) et la chute des populations d’oiseaux de nos campagnes. • Interdire par la loi l’utilisation du glyphosate telle que promis en campagne électorale par le Président de la République ; L’agriculture industrielle moderne est responsable d’une forte concentration de métaux lourds, plastiques et pesticides dans notre environnement, et cela augmente à un rythme alarmant. Mais ce n’est pas tout, ces toxines font maintenant leur apparition dans la plupart des cellules des tissus humain. Le composé chimique du glyphosate piège les toxines dans les cellules humaines, ce qui limite la capacité du corps humain à détoxifier ses propres cellules. L’étude rapporte que le glyphosate, est «l’un des produits chimiques les plus dangereux» libéré dans l’environnement. • Renégocier la politique agricole commune PAC afin de favoriser une agriculture responsable ; Engager une renégociation de la Politique agricole commune, pour le développement d'une agriculture plus responsable et durable, à l’exemple de l’Autriche où la répartition se fait au nombre de salariés et non à l’hectare soutenant ainsi le développement de l’agriculture biologique plus consommatrice de salariés. La PAC doit pouvoir être un instrument de soutien à la restauration de la biodiversité et des paysages, avec la promotion des infrastructures « vertes » (recréation de haies, bandes enherbées, rotation des cultures, etc.…), et en intégrant la réduction drastique des pesticides, l’amélioration du bien-être animal, le tout au service d’une alimentation et un environnement sains et durables pour tous. Plus que jamais la PAC doit soutenir le développement de l’agriculture biologique, et la France devrait être le fer de lance d’une politique audacieuse en la matière. • Soutenir la mise en place des circuits courts ; C’est-à-dire la commercialisation des produits agricoles soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire. • Mettre fin aux subventions publiques pour les retenues de substitution pour l’agriculture intensive ; Ces retenues sont des réserves de stockage d’eau (aussi appelées « bassines ») exclusivement destinées à l’irrigation, alimentées par les eaux pluviales et déconnectées du milieu naturel. Ces dispositifs, dont l’agriculture intensive est aujourd’hui très dépendante, présentent des conséquences majeures sur les milieux et la ressource en eau. Ces pratiques doivent cesser pour permettre un vrai changement de modèle agricole. • Mettre les moyens nécessaires pour protéger réellement les sites Natura 2000 il s’agit d’un réseau de sites naturels ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent, avec pour objectif de maintenir la diversité biologique de ces milieux, dans une logique de développement durable des territoires et cela en augmentant significativement les moyens financiers nécessaires à leur bonne gestion et en n’y implantant pas d’infrastructures industrielles telles que les parcs éoliens et photovoltaïques. • Créer un réseau de forêts en évolution libre ; C’est-à-dire non cultivées en couvrant environ 5 % de la surface forestière française comme cela existe en Allemagne. Cela permet notamment d’augmenter la biodiversité (insectes, champignons, lichens...) liée aux vieux peuplements et bois morts. • Accélérer la création ou l’extension de 20 réserves naturelles nationales ; Prévues dans le plan biodiversité du Gouvernement d’ici la fin du quinquennat, en donnant des consignes claires aux Préfets. • Lutter contre la pollution lumineuse ; En supprimant toutes les aides et dispositifs publics soutenant actuellement les éclairages les plus néfastes pour la biodiversité. Conditionner les soutiens financiers publics à l’éclairage à des critères permettant de ne pas nuire aux paysages et la biodiversité. • Relancer la protection des zones humides (mangroves, deltas, marais et estuaires) ; Par l’acquisition foncière, avec un objectif chiffré pour le mandat, et exiger des Agences de l’eau un soutien à la restauration massive des grandes zones humides. Grâce à leur végétation, les milieux humides protègent les rives et les rivages contre l’érosion ; ils peuvent stocker l’eau dans le sol ou la retenir à leur surface, et permettre de diminuer l’intensité des crues et les dommages causés par les inondations. • Restaurer la continuité écologique des fleuves et rivières ; Permettant ainsi une libre circulation des organismes vivants, en effaçant un maximum d'ouvrages (barrages, écluses, seuils, moulins…, plus de 60 000 recensés en France sur les cours d’eau), qui sont aujourd’hui des obstacles et créent des perturbations pour les écosystèmes. • Remettre le permis de chasse national à son prix initial ; • Mettre fin aux pratiques de chasse cruelles et moralement inacceptables ; En particulier : la chasse à courre, la vénerie sous terre des renards et blaireaux, les piégeages dits « traditionnels » et la persécution des animaux considérés comme « susceptibles d’occasionner des dégâts » (anciennement appelés « nuisibles »). • Mettre un dimanche sans chasse pour un meilleur partage de l’espace public ; • Retirer des listes chassables les espèces en mauvais état de conservation ; • Remplacer le plomb par l’acier dans les munitions (lutter contre la pollution au plomb) ; • Abandonner le projet de réouverture des chasses présidentielles ; • Interdire le prosélytisme de la chasse et des armes dans nos écoles ; • Créer un institut de la biomasse ; Comme il existe un institut du pétrole qui met en place les recherches nécessaires pour faire évoluer les carburants, un institut de la biomasse permettrait de booster la recherche en ce domaine. • Permettre par la loi, l’utilisation permanentes de semences paysannes ; Comme le faisait les paysans du 20ème siècle, il faut permettre la réutilisation des semences de leur production et la possibilité d’utiliser celles proposées par le réseau Kokopelli. • Mettre en place une traçabilité pour les produits d’origine carnés utilisés dans les produits transformés
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
tri sélectif, combat associatif
Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Oui
Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
L'auto partage, Le transport à la demande, Les transports en commun
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