En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
La société doit être gouvernée par des représentants élus via un suffrage proportionnel et dont les décisions sont contrôlées par des citoyens tirés au sort à intervalles réguliers.
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Les principaux ""Comité Sociaux et Économique"" des entreprises (en nombre de salariés) ainsi que les principales associations culturelles et sportives (en nombre d'adhérents) doivent obligatoirement avoir une représentation officielle dans les décisions politiques prises sur leur territoire car elles en sont des acteurs influents avec une réelle connaissance des problématiques rencontrées par les citoyens qui leur sont affiliés.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Supprimer la possibilité pour le gouvernement d’entériner des lois sans qu’il y ait de débat au sein des différentes assemblées élues par les citoyens. Le recours aux ordonnances et à l’article 49-3 ne doit plus être possible car les ministres car le peuple ne leur a confié aucune mission de représentation. Rendre possible les motions de censure d'initiative populaire, afin que même durant le mandat d'un député ses électeurs puissent le révoquer si ces actions sont en contradiction avec les attentes des citoyens
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pourquoi ?
Chaque mandat d'élu est rémunéré par l'argent public et correspond à un poste à temps plein. Il est donc inconcevable que de l'argent public soit versé pour rémunérer un élu qui n'implique pas la totalité de son temps disponible à sa fonction de représentation.
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Les élections législatives doivent avoir une proportionnelle totale afin de représenter fidèlement les orientations politiques de l’ensemble des citoyens. Pour le 1er tour, dans chaque circonscription, les citoyens doivent voter pour leur candidat comme c’est le cas actuellement, et le nombre de sièges des partis est ensuite attribué en fonction du score obtenu au niveau national. Le 2nd tour n’a ensuite plus d’utilité, les députés de chaque parti sont directement définis selon le classement de ceux ayant obtenu le meilleur score au niveau des circonscriptions (cette valeur peut être ajustée par un coefficient lié au nombre de votants). Par exemple, pour un parti ayant obtenu 20 sièges, ce sont ses 20 candidats ayant obtenus le meilleur score localement qui deviennent députés. Ce nouveau mode de calcul peut priver certaines circonscriptions de représentant mais il faciliter l’accès à l’Assemblée Nationale des opinions politiques de chacun des citoyens. Les élections législatives doivent impérativement se tenir à mi-mandat présidentiel. Depuis le passage au quinquennat, les élections législatives se déroulent dans la foulée de l’élection présidentielle, et le président élu profite de l’élan positif de sa victoire pour obtenir la majorité à l’Assemblée Nationale. Ensuite, pendant 5 ans, l’opposition ne peut plus peser contre les décisions de la majorité au pouvoir, le pays fonctionne alors presque comme s’il n’existait qu’un parti unique au pouvoir. De plus, si les décisions prises par le parti au pouvoir sont très impopulaires ou contraire au programme qui a permis au président d’être élu, le peuple ne peut pas agir pour renverser l’Assemblée Nationale avant la fin du mandat présidentiel. Un président élu qui ne tiendrait pas ses promesses peut donc mener son mandat à son terme sans qu’aucune opposition politique ne puisse l’en empêcher démocratiquement. Cette situation mérite d’être résolue en faisant des élections législatives un moment politique où le peuple juge le président en l’ayant déjà vu agir sur l’équivalent d’un demi-mandat.
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Non
Si oui, lesquels ?
Les représentants à l'échelle locale sont les seuls dans lesquels les Français ont encore majoritairement confiance, selon le baromètre annuel du Centre de recherches sur la vie politique (Cevipof) de Sciences-Po Paris. Réduire leur nombre n'est donc pas une nécessité démocratique.
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
Les citoyens ne se sentent plus représentés par les candidats qui leur sont proposés, il faut donc mettre en place des outils de démocratie directe : Reconnaissance du vote blanc, création d'une Assemblée citoyenne tirée au sort, mise en place du Référendum d'Initiative Populaire,
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
La reconnaissance du vote blanc va permettre aux électeurs de prouver qu’ils sont investis dans le débat politique mais qu’ils ne se sentent représentés par aucune des propositions, lorsque le pourcentage de votes blancs dépasse un certain seuil (Pourcentage supérieur au candidat ayant le meilleur pourcentage ?) le résultat de l’élection doit donc être annulé.
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Des citoyens non élus doivent servir à contrôler que les décisions prises par les représentants sont conformes aux intérêts des citoyens. Il est difficile et coûteux de mettre en place des référendums pour permettre à tous les citoyens d’exercer cette tâche, un tirage au sort régulier d’un nombre suffisamment représentatif de citoyens est une solution envisageable pour que les représentés puissent interagir directement avec ses représentants. Pour que la France soit une démocratie tout en restant un état représentatif, il faut qu’il soit impossible pour les représentants de diriger le pays durant 5 ans sans respecter les promesses de campagne ou en proposant des lois contraires aux souhaits de la majorité des citoyens. Pour la mise en place de cette solution, l’Assemblée doit publier sur une plateforme informatique dédiée la liste de toutes les lois adoptées ou rejetés avec pour chaque président de groupe politique un descriptif de la position de son groupe. Des citoyens sont ensuite tirés au sort tous les mois sur les listes électorales et reçoivent l’information par courrier/mail. Ils se rendent alors dans leur mairie avec la preuve qu’ils ont été tirés au sort et peuvent voter « Oui » ou « Non » ou « Ne se prononce pas » pour chacune des lois concernées sur le mois écoulé. Si une majorité de voix est contraire à la décision de l’Assemblée Nationale (le choix « Ne se prononce pas » n’influe pas sur la décision de l’Assemblée), le texte de loi doit à nouveau être étudié et si le désaccord se reproduit 3 fois pour la même lois un référendum doit être mis en place.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
1. Création d'un site officiel pour déposer des propositions de loi qui resteront accessibles en ligne pour une durée déterminée. 2. Les mairies envoient, à chacun des citoyens inscrit sur les listes électorales, un identifiant unique pour accéder au site 3. Les citoyens peuvent signer électroniquement pour donner leur accord sur une proposition de loi qui a été postée, avec une limite au nombre de signatures possibles sur une période donnée. 4. Si une proposition de loi atteint un nombre suffisant de signature (un pourcentage du corps électoral à définir, inférieur à 10%), elle doit être soumise à référendum sous un délai d'1 an. 5. Si le référendum valide la proposition, la loi est adoptée.
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
Lors du paiement des impôts, le contribuable devrait pouvoir classer dans l'ordre les 3 postes de dépenses publiques (listés par l'administration) qui lui semblent prioritaires. Le résultat des avis exprimés sera publié en même temps que les budgets de l'attribution des fonds publics. S'il est avéré que l'Etat ou les collectivités n'ont pas pris en compte les demandes des citoyens, des outils de démocratie participatives décrits ci-avant pourront automatiquement être mis en oeuvre pour modifier les budgets.
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Aucun, elles doivent être supprimées et leurs frais de fonctionnement doivent permettre de financer la mise en place d'outils de démocratie directe.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Elles doivent être supprimées et leurs frais de fonctionnement doivent permettre de financer la mise en place d'outils de démocratie directe.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Non
Lire une autre au hasard